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 Rumeurs

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AuteurMessage
Zephir
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Zephir


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MessageSujet: Rumeurs   Rumeurs Icon_minitimeMer 26 Déc - 15:05

Histoire de mon nouvel OC Serann, si tu lis t'en préoccupe pas trop j'ai pas l'adresse de de mon fow réservé à ça....



L’humus s’enfonçait sous les pieds de cet homme, d’apparence jeune, sa peau mate était couverte de tatouages de couleur claire, et semblait tout droit sortit de l’une de ses tribus qui vivaient dans la forêt depuis des temps immémoriaux. Le peuple de la forêt était assez discret, assez pour ne pas se montrer à toute les personnes et rares étaient celles qui avaient eu l’occasion de les voir de près, de nombreuses rumeurs couraient sur ces « sauvages », mais en réalité, peu étaient vraies et Iria cherchait justement à découvrir la vérité en se promenant dans ses contrées inconnues. Les habitants du dernier village avant la forêt l’avaient averti du danger qui rôdait, mais sa curiosité l’avait emportée sur l’insistant des villageois. De toute manière, si elle était sacrifiée pour un quelconque rituel au milieu de la forêt, ou brûlée sur un feu de joie pour servir de nourriture à ces soit disant sauvage personne ne se sentirait coupable, personne non plus ne pleurerait sa mort.
Il fallut à Iria de bonnes heures de marche à pied pour enfin atteindre la lisière de la forêt, endroit auquel son guide allait partir par crainte de représailles du peuple de la Forêt. Il était aisé de comprendre cet homme, pourtant, Iria le regardait comme un cas désespéré, un homme dont l’intelligence ne dépassait pas celle d’un coquillage. Elle secoua alors la tête et abandonna toute tentative de persuader le guide qu’il n’y avait pas de danger et enjamba les fougères pour s’enfoncer dans la mystérieuse forêt.
Mis à part les animaux qui se déplaçaient faisant craquer les feuilles mortes et les oiseaux qui chantaient dans les branches, il n’y avait pas âmes qui vivent. Cependant, des indices indiquaient qu’il y avait bel et bien une forme de vie proche des humains dans les environs : des écritures gravées dans l’écorce des arbres, des bâtons de bois taillés en pointe, sûrement pour chasser. Finalement beaucoup de preuves indirectes, puisque Iria n’avait trouvé aucun vêtement, tissus, ou n’avait vu ces prétendu « sauvages ». La journée était à présent bien entamée, et les pieds douloureux de la jeune femme la ralentissaient de plus en plus. Iria décida de s’arrêter et s’assit sur le tronc d’un arbre couché, déraciné par les récentes tempêtes, elle caressa l’écorce rugueuse, puis s’arrêta sur la mousse émeraude fascinée par sa douceur, elle s’approcha doucement pour mieux l’identifier, elle n’avait jamais vu cette espèce.
-Fascinant…
-N’est-ce pas ?
Iria se retourna brusquement, mais s’appuya sur une branche en réalité inexistante et chuta lourdement au sol. Le souffle coupé à cause de la roche qui avait cognée sa cage thoracique, elle se recroquevilla sur elle-même. Il lui fallut plusieurs minutes pour oser bouger de nouveau et elle regarda les alentours. Personne. Iria savait qu’elle n’avait pas rêvé alors elle devina que la personne qui lui avait parlé était partie pendant qu’elle souffrait. Elle se leva, préférant ne pas rester à cet endroit alors qu’elle avait peut être atteint son objectif, sa marche dura jusqu’à la nuit tomber, temps pendant lequel elle s’était sentie épiée et parfois même suivie de près.

L’homme qui la suivait, surveillait qu’elle ne pénètre pas trop profondément dans la forêt, son peuple ne devait pas révéler existence à n’importe qui, et il devrait la sacrifier si elle continuait ainsi son chemin. Son principal problème était peut être son courage à toute épreuve, il n’arrivait pas à l’effrayer en montrant qu’elle était épiée, il lui fallut donc trouver une autre solution, il estima avoir toute la nuit devant lui puisqu’elle campait à présent au creux d’un immense arbre. Il fut cependant satisfait de voir que cette petite femme respectait l’environnement et ne soustrayait à la nature que ce dont elle avait besoin pour vivre : de l’eau, des racines, et des fruits pour se nourrir. Il l’observa avec curiosité pendant un moment, puisqu’il était rare d’avoir la chance d’apercevoir l’un de ces humains et la principale différence avec le peuple des forêts se trouvait dans leur physique, les humains était plus petit et plus large par nature, ajoutons aussi que leur oreilles étaient rondes au lieu d’être pointues. Cette demoiselle, sûrement de bien des années sa cadette ressemblait cependant plus à ces espèces de poupées articulées, un peu maigrichonnes, et à l’air effrayant qu’à l’un de ces humains pileux.
La nuit allait être courte puisqu’il devait la surveiller, mais tant qu’elle effectuait ses curieux rituels d’emballage de la nourriture, il l’observait avec intérêt, la technologie étant largement différent e selon les peuples. Il finit par se loger sur une branche haute dissimulée par des feuillages épais et essaya de s’assoupir un moment pour garder assez d’énergie pour la suivre le lendemain.

Iria se réveilla après une courte nuit de sommeil, elle regarda autour pour voir s’il n’y avait rien de suspect et continua sa route. Cette impression d’être épiée ne la quittait toujours pas et mis à part un être invisible, elle ne connaissait rien d’aussi discret et d’aussi insistant. Elle se sentir libre au bout de deux longues heures, l’espion qui la fixait de manière insistante jusqu’à présent avait abandonné et elle en profita pour avancer le plus vite possible. Maladroite, et prise dans son élan, elle trébucha plusieurs fois sur les racines qui sortaient de terre, à tel point que ses vêtements ne ressemblaient plus qu’à un paillasson trop utilisé. Appréciant la propreté, et comme elle avait tout son temps devant elle, Iria chercha un point d’eau en observant la végétation et en écoutant le moindre bruit. Il lui fallut quasiment une demi journée pour enfin atteindre son objectif et alors qu’elle se dirigeait à pas rapide vers l’étang alimenté par une cascade, elle tomba face à un homme immense, à la fois surprise et intimidée, en plus d’avoir oublié ce pourquoi elle était venue dans cette forêt, elle lâcha son sac et partie en courant. Un sac la percuta alors de plein fouet et elle tomba sur le ventre écrasée sous la force et le poids du sac. Elle resta figée quelques instant et après avoir retrouvé ses esprits, elle se redressa, finissant par s’asseoir dans un dernier effort, elle n’en pouvait plus.
-Je te ramène hors de la forêt, dit une voix derrière elle, très similaire à celle qui avait provoquée sa chute la veille.
Iria se figea n’osant même pas regarder, l’ayant vu juste avant, sa silhouette était donc dans sa tête et c’était pour elle largement suffisant. Malgré ses paroles, elle craignait soudainement que ces rumeurs qui couraient sur ces êtres soient proche de la vérité. Cependant, elle entendit un soupir et cet homme étrange l’attrapa sous les aisselles pour finalement la soulever.
-Moi qui pensais que tu nous craignais pas, je me suis trompé, ton courage est en réalité inexistant, finit par conclure cette voix qui possédait un accent étrange.
Iria posa ses pieds au sol, au moins la pointe et il la lâcha maintenant qu’elle était debout. Iria prit alors le temps de se retourner très lentement et regarda l’homme. Ses cheveux cachait une partie de sa vision, mais elle en voyait suffisamment pour penser qu’il était une magnifique créature, un dieu peut être puisqu’aucun humain qu’elle avait rencontré dans sa vie ne lui arrivait à la cheville. Il était certes différent, mais pas assez pour qu’elle le considère comme un monstre. Ses yeux gris ressemblaient à deux lac d’eau pure et transparente, était accompagné de l’envie de s’y noyer, mais paraissait contradictoire au teint mate de sa peau qui indiqua une appartenance à un lieu ensoleillé, mais, peut être, supposa-t-elle, que les teints de peau différent selon le climat étaient propres au humains, lui ne l’étant pas. Puis une question qui la démangeait finit par dépassait le seuil de ses lèvres :
-Qu’êtes vous ?
-Je suis ce que tu veux que je sois, répondit-il d’un air malicieux
-Dois-je me fier aux rumeurs ?
Il posa ses mains sur ses hanches et la fixa intensément, à tel point que Iria eut un mouvement de recul et trébucha dans son sac, manquant de tomber.
-Peureuse, sans l’être… Tu ne crois pas que tu serais déjà morte si vos rumeurs étaient toutes vraies ? Les lèvres de Iria tremblèrent, mais comme aucun son ne sortit, il continua, je ne suis pas un monstre, nous ne sommes pas des monstres, nous protégeons simplement notre territoire comme vous le faites. Est-ce mal ?
Iria baissa la tête, donnant ainsi raison à cet étrange, mais intelligent, énergumène, il savait utiliser les bons arguments pour achever son adversaire du premier coup. Les humains étaient loin d’être pacifiques, jamais il n’hésitait à faire la guerre encore moins à se défendre, il était donc devenu logique pour Iria que le peuple de la forêt en fasse de même.
-Je… Non, ce n’est pas mal…
Iria attrapa son sac et le souleva avec grand mal pour le mettre sur son dos, elle n’avait plus aucune force et ses courbatures ne l’aidaient pas à se sentir mieux. Elle avait à présent suffisamment de réponses et il fallait qu’elle rentre chez ses parents avant que ces derniers ne s’aperçoivent de son absence. Le but initial était après tout de trouver une excuse pour ne pas retourner chez elle. Iria tituba et s’appuya finalement contre un arbre pour parler à cet individu.
-Je peux partir ? Retourner chez moi ?
-Oui, je ne t’attaquerais pas dans le dos, tant que tu ne t’amuses pas à chercher plus d’informations sur nous que ce que tu ne possèdes déjà, dit-il avec un air pourtant rassurant.
Iria sourit et quitta le lieu, mais elle trouva une solution bien plus intéressante pour elle. De longues secondes de réflexions attirèrent la curiosité de l’être de la forêt qui la poussa doucement pour la réveiller.
-Il y a un problème ?
La jeune femme se retourna brusquement et lâcha son sac pour lui répondre :
-Vous ne voulez pas m’enlevez, me prendre en otage, déchirer mes affaires et les éparpiller ?
Il la regarda surprit ne comprenait pas d’où venait cette idée saugrenue et finalement, il se mit à rire au grand désarroi de Iria.
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