De fer ou de chair ?

"Je ne suis pas un robot !"
-Je suis désolée mais nous n'acceptons pas les intelligence artificiel...
"Je n'en suis pas une ! Regardez ! "

Hanami montra sa carte d'identité, réservé aux humains, du moins à tout ce qui n'était pas fait artificiellement, or, cela n'eut aucun effet et elle fut mise à la porte par la sécurité puisqu'elle avait un peu trop insisté. La jeune femme soupira et regarda une dernière fois l'entreprise avant de reprendre sa route.

Cela faisait plusieurs années qu'elle revêtait une apparence ressemblant à celle d'un robot, et elle n'était pas loin de l'être au final, rien de ce corps n'était réel, sauf peut être la personne se trouvant à l'extérieur. Elle avait une personnalité réelle, une conscience et des pensées ce que n'avait pas forcément un de ses androïdes, même dernier cri. Pourtant, à cause de son apparence, elle était jugées et traités comme l'une de ces machines ce qui pouvait être particulièrement frustrant puisqu'elle était incapable de trouver du travail. Elle n'avait jamais demandé à avoir cette apparence, c'était juste son seul espoir de retrouver une vie normale un jour.

Elle passa ses mains dans ses cheveux, synthétique, et c'était vraiment désagréable, elle aurait préféré n'avoir aucune sensation si ce n'était que pour toucher des matériaux aussi peu attirant. Même si elle ne ressentait pas la faim, elle voulait manger et elle se dirigea vers un restaurant, cependant, elle entendit le même discours que précédemment alors elle se mit en colère et brisa son poignet articulé.

"Eh... Zut..."

Elle ne pouvait plus le bouger, alors Hanami préféra se rendre dans une quartier particulier et elle chercha parmi les boutique servant à réparer les robots quelqu'un qui pourrait changer la pièce qu'elle venait de briser pour pas trop cher, les plus grands magasins étant totalement hors de prix pour un budget comme le siens.

"Y a quelqu'un susceptible de m'aider ? Au moins de me donner des information ? "

Elle regarda un peu autour d'elle, ce quartier lui faisait froid dans le dos, à part le bruit de ferrailles s'entrechoquant et les enseignes clignotante elle se demandait s'il y avait vraiment des gens. En même temps ce vieux quartier était à la ramasse technologiquement, comme son corps.