Il est l'or de se faire de l'or.

Kasumi traversait la longue rue qui menait vers les quartiers les plus chics. Malgré son allure un peu désordonnées, elle travaillait dans une grande librairie en tant que apprentie. La saleté sur son kimono n'était pas due à son manque d'argent, mais surtout à sa condition. Veuve malgré son jeune âge, et considérée comme une étrangère parce qu'elle avait quitté son village pour aller rejoindre son conjoint, ce qui accentuait le tout était qu'il était étranger. Un enfant était né de cette union insolite, mais déposée dans un orphelinat pour les étrangers lorsque Kasumi craignait pour lui, elle n'avait pas entendu parlé de lui depuis maintenant cinq ans, cinq longues années qui lui paraissaient une éternité à cause de la difficulté qu'elle avait à vivre en paix.

Elle avait parfois songé à partir de ce pays, espérant pouvoir trouver la paix ailleurs, mais elle supposa que les étrangers n'était bien vue nul part vu comme ils étaient accueillie.

Arrivée à la librairie, par l'arrière boutique, elle se changea, d'une tenue à la forme occidentale, quoi de plus normale, tout le pays se plongeait dans l'occident et les galerie commerciale, beaucoup de nouveaux bâtiments possédaient une architecture de style européenne.

Le travail à la librairie n'était pas toujours très gratifiant, et les clients jamais satisfait trouvait toujours le moyens de se plaindre quand bien même l'employé n'était pas en faute. D'autres étaient bien plus agréable et ces personnes, elle les laissait lire dans la librairie, même si elle se faisait parfois réprimander. Puis, alors qu'elle rangeait les étagères, elle fut poussée par une cliente, enrobée, pour être polie, mais n'étant toujours pas habituée aux talons, elle se tordit la cheville et atterrit par terre avec une terrible douleur dans la cheville.

"Vous pourriez vous excusez..."

Kasumi parlait parfaitement l'anglais, c'était un peu obligatoire dans son travail, la plupart des clients ne faisant pas l'effort de parler japonais.

-Petite sotte, comment oses-tu me parler ainsi !

Kasumi crue qu'elle allait se faire tuer, écraser par ce qu'elle pensait à présent être une grosse dinde, mais une collègue s'excusa ainsi que sa patronne. Peu après, elle reçut une gifle de cette dernière.

'Tu respectes les clients, combien de fois je dois te le dire ? Même si tu es énervées tu souris !"

La jeune femme soupira, le coin de sa bouche saignait à présent, et elle en avait assez de ces comportements envers elle, alors qu'elle cherchait simplement la paix... et l'argent, il fallait absolument qu'elle soit belle pour parvenir à attirer le regard d'un de ces clients étranger riche, qu'elle se marie avec lui ou qu'il lui offre pleins de cadeau cher, elle s'en fichait, elle ne voulait plus vivre dans la misère. Kasumi continua alors à sillonner les rayon, posant parfois sa main sur son coin de lèvre gonflée. Sa patronne était une violente pour lui faire ainsi mal, elle semblait répugnée par cette vieille bonne femme ridée. Pour elle, elle voulait profiter de sa jeunesse avant de devenir ainsi, d'où son intérêt pour la beauté, toujours la beauté.

Le japon, un pays qui changeait énormément comparé à son Italie natale. Les gens pour lui se ressemblaient tous a partir du moment qu'ils avaient les yeux bridé et les cheveux noir. Leur visage ne changeait pas tellement a croire que tous sont frère et soeur. Rien a voir avec l'occident ou un physique change de l'un à l'autre. Le jeune homme soupira à cette idée avant de se redresser lâchant ainsi la rambarde du bateau.

' Alesandro ! Nous allons accoster. Prépare toi.'

Sur ce le concerner s'en alla se changer avant de rejoindre sa cabine pour se changer. Ce bateau était l'un de ceux qui transportait à son bord des hommes de mort. Ils étaient pratiquement tous engager pour nuire aux affaires de certains hommes riches partit s'exilés sur les terres japonaise pour fuir la mort qui les guettaient a chaque coin de rue en Italie, en France, en Angleterre... Tellement de pays concernait ou se trouvait une certaine pression. En tant normal ce sont les pays en dessous qu'ils se retrouvent, mais le japon étant récemment découvert, d'où la raison de cette fuite en ces lieux.

Le bateau accosta enfin et Alesandro descendit tranquillement tout en regardant les bâtiments autour de lui. Craignant de ne pas passez inaperçue, ce quartier riche était bondé d'occidentaux. Ce qui soulagea grandement le jeune homme avant qu'un des gars du navire ne vienne le rejoindre.

' Ici tu passeras peut être inaperçue, mais reste tout de même sur tes gardes. Voilà les instructions. Tout les renseignements son à l'intérieur.'

Il lui donna une enveloppe avant de partir. Alesandro la pris prenant soin de la ranger discrètement avant de commencer son tourisme. C'était son premier jour ici, autant se familiarisé avec les lieux. Il marcha un long moment avant d'arriver devant une librairie ou une occidental un peu ronde sortie de manière furieuse et hautaine. Alesandro s'écarta avant de rentrer dans la librairie, ne manqua pas la scène qui se passait entre les employés. D'ailleurs pour les forcer a changer de sujet. Il ferma durement un livre qui fait echo dans toute la boutique. Cela fit vite réagir la patronne qui fit un sourire commerciale et gêné. On lui souhaita la bienvenue mais il détourna la tête silencieusement regardant un livre qui pourrait l'aider. Notamment sur les cartes du pays ou un détail des plans de ville. Ils devaient avoir cela tout de même...

Kasumi n'était pas une femme réputée pour être agréable, hypocrite avant tout, elle n'était jamais honnête, même avec ses propres collègues, ce qui rendait les relations difficile. Personne ne lui faisait confiance, et elle était pratiquement toujours toute seule. Si ses collègues lui reprochaient d'être hypocrite avec eux, c'était l'inverse avec les clients, bien trop directe, elle n'hésitait pas à les insulter si l'envie lui prenait, d'autant plus qu'elle profitait du manque de culture profond sur le Japon pour sortie tout les insultes et ignominies possible. Elle en profitait, c'était bien plus gênant quand elle parlait en anglais un qu'une personne la comprenait par contre.

Après cette heureuse altercation, et après les réprimande de sa chère patronne, Kasumi retourna bien sûr à son travail avec une excellente humeur. Jamais elle n'avait eut autant l'envie de frapper toute ces grosses bonnes femmes étrangères. Si elle mangeait trop, pourquoi ne donnait-elle pas leur argent en trop ? Elle était la première à accepter. En plus, en étant moins grosse, peut être qu'elle serait plus belle, ou pas.... Il ne fallait pas trop espérer, elle, elle l'était, c'était bien suffisant, il n'y avait pas besoin de se préoccuper des autres.

Il soupira passant de rayon en rayon, pour aider les clients, mais à cette heure-ci, il n'y avait pas grand monde, heureusement d'ailleurs, avec sa lèvres gonflée elle était horrible. Quand elle remarqua un jeune homme elle s'arrête et se dirigea vers lui.

"Bonjour, monsieur, puis-je vous aider ? "

Elle possédait son sourire commercial hypocrite, malgré une certaine froideur dans sa voix qui montrait bien qu'elle était de très mauvaise humeur. Mais c'était un bon jeune homme, et peut être avait-il de l'argent, donc elle faisait un effort pour parler gentiment. L'argent passant au dessus de sa haine.