Un papillon dans la ville...

Tenebrae était une ville majoritairement gérer par des mafieux, des pdg d'entreprise qui gérait la ville sans état d'âme. On pourrait croire que cet endroit est mal famé mais c'était là où les hommes les plus riches se concentrait... Au grand désarroi de Tsubaki. C'était une jeune femme originaire de Botanica ou plutôt des environs de cette ville pour être précise. Ses parents possédaient un immense domaine a l'extérieur de la ville où ils cultivaient des champs de fleurs afin de produire une collection florale.

En effet, la famille de Tsubaki était maître dans l'art de l'Ikebana ainsi que des tailles de Bonzaï. Les décorateurs s'arrachaient leur composition pour orné les plus belle table de la ville. Même de grande enseigne faisait appel a eux pour crée une décoration digne de ce nom. La famille ne cessait de croître en prestige, hors les premiers mariage d'affaire commencèrent a s'imposer. Son père n'avait plus l'âge de se concentré aussi durement à la tâche. Il se faisait vieux et ses doigts n'était plus aussi souple qu'avant. Sa grande soeur Kotori, fut elle chargé de reprendre la maison familiale. Elle avait trouvé un mari qui était aussi dans les compositions et tout deux pouvaient reprendre l'affaire sans soucis. Tant qu'aux autre soeur... c'était une autre histoire...

Hirié fut la seconde a se marié, un homme étant secrétaire général d'une grande boîte tomba sous son charme lors d'une réception de commande. Hirié fut séduite et partit vivre en ville avec lui. Tsubaki était la dernière a la maison et fut malheureusement contrainte d'accepter un mariage arrangé. Son père avait trouvé un bon partit, un homme qui gérait de grande enseigne et pourrait promouvoir leur création propulsant ainsi leur vente tout en leur assurant une stabilité hors pairs. Tsubaki était contre, mais elle n'eut pas le choix. Tout se passa pour qu'on lui force la main et le pire dans tout ça. C'est qu'elle n'avait jamais vu cette homme qui était censé être son mari.

Tsubaki quitta la résidence familiale déménageant a Ténébrae. Ville sombre et répugnante manquant cruellement de couleurs ainsi que de beauté. La jeune femme tira la tête en voyant cette immeuble qui sera désormais sa nouvelle demeure. En chemin, elle s'était imaginé la tête de l'homme a qui elle était marié. Moche, pustuleux, vieux décrépit, pervers, froid. Tout les défauts qui existaient, elle lui offrit volontiers. De toute façon, il y a peu de chance qu'à son arriver, il soit là pour l'accueillir. Déjà pour leur mariage il avait envoyé des papiers où il manquait plus que de signé. Un véritable enflure qui n'avait même pas daigné la voir une fois par politesse. Submergé par le boulot... Tsubaki soupira d'un air déconcerté avant d'entrer dans l'appartement immense. Elle regarda les hommes de mains avant de les commander.

" Posez tout cela dans ma chambre. Je me débrouillerais merci."

Tsubaki avait exigé qu'une seule chose, avoir une pièce qui lui était consacré. Et au cas où ne pas partager la même chambre que lui. Il n'avait pas daigné la voir donc aucun risque normalement, mais elle préféra être prudente en précisant la chose. La jeune femme soupira d'un air las avant d'aller vers la baie vitrée pour contempler la ville. Cela changeait vraiment de chez elle... Elle avait l'impression d'être un papillon enfermé dans un bocal. Seule touche de couleurs dans ce monde lugubre.

Kazuto était un majordome ayant suivit un stricte entraînement depuis son plus jeune âge. Il se devait d'exceller dans tout les domaine possible, cela allait à dresser une table jusqu'à maîtriser de nombreuses connaissance dans l'économie et les finance afin d'assister son maître. Les majordome comme Kazuto, la crème des majordomes parmi les majordomes était tous diplômés d'une seule et même école : L'institut d'études supérieur des majordomes. Le nom pouvait sembler stupide, mais seul les plus doué pouvait entrer dans cette école et seul le premier de chaque promotion obtenait un rang à la mesure de son excellence, le rang S. Kazuto était celui qui avait reçu cette distinction quelques années auparavant, ainsi contrairement aux autres diplômé son uniforme était le très prisé costume à queue de pie, Kazuto ne comprenait cependant pas le succès engendré par un simple uniforme.

"Kirigaya, la femme de monsieur ne va pas tarder à arrivé..."

Kazuto ajuste sa cravate, et changea ses gants pour qu'ils soient d'un blanc pur, il en avait toujours plusieurs paires de rechange sur lui. Coiffé impeccablement, il se dirigea vers l'entrée et droit il attendant pendant une dizaine de minutes l'arrivée de la jeune femme. Les autres majordomes furent directement commandé à leur arrivé, alors Kazuto se mit en face de la jeune femme et s'inclina poliment pour lui adresser la parole.

"Je me nomme Kirigaya Kazuto, monsieur votre mari m'a chargé de prendre soin de vous."

Il tendit alors un petit objet qui servait à appeler le majordome.

"Si vous avez besoin de quoique ce soit appuyez sur ce bouton et je viendrais pour vous servir."

Il s'inclina une dernière fois et recula pour quitte la pièce sans jamais tourner le dos à la jeune femme. Il e le fit qu'une fois à la porte.

Tsubaki était prise de nostalgie et désirait qu'une chose retourner chez elle. Cette endroit ne lui plaisait pas du tout, elle se sentait prisonnière sans avoir non plus de contact avec le monde extérieur. En plus d'avoir un mari qu'elle ne connait pas et n'aime pas. Sans doute un vieux décrépit tellement honteux de son physique qu'il se cache. Avec des boutons partout sur le visage... La jeune femme soupira et se retourna quand elle entendit la porte s'ouvrir. Inconsciemment elle aurait aimé voir enfin a quoi ressemblait son mari, mais elle fut déçu de voir un simple majordome. Qui bien sûr était chargé de prendre soin d'elle.

" Le contraire m'aurait étonné..."

Elle avait murmurer faiblement déçu et agacé par cette rencontre. Elle ne voulait pas être ici et en plus pour sois disant lui donner une douce captivité. On lui offrait un service a la demande, cependant elle se débrouille très bien toute seule ! En plus on lui donna une sonnette électronique qui pourrait lui servir a tout moment. Elle regarda l'objet d'un air in intéressée avant de lui tourner le dos. Cet endroit l'exaspéré... Tsubaki ferma son poing fortement avant de jeter l'objet contre le mur furieuse.

" Sale type ! Tu aurais put choisir une autre femme non !"

Tsubaki écrasa l'objet avec son pied fortement avant de faire volteface tout en relevant un peu sa robe qui traînait au sol. Il fallait qu'elle sorte où elle allait devenir folle. Tant pis pour ce type, elle ne pouvait pas rester une minute de plus. Tsubaki ouvrit grandement la porte afin de pouvoir échapper a ce monde qui l’oppressait.

Kazuto était un majordome de rang S, mais plus que ça, il était aussi originaire d'une famille noble. Peu tentait de devenir majordome parce que cela ne les concernait pas, mais certains choisissait intentionnellement d'intégrer l'école des majordome afin de prouver leur valeur. Ces hommes n'étaient peut être connus de personne, mais ils étaient bien souvent plus compétents que les personnes qu'ils servaient, d'où cette envie de faire cette école, il ne voulait pas paraître inférieur sous prétexte qu'il était déjà le riche héritier d'une famille. Il était ainsi devenu majordome menant une vie cachée qui lui convenait parfaitement.

Aujourd'hui, une jeune femme, emménageait chez son mari qu'elle n'avait jamais vu, et qu'elle ne verrait sans doute pas à pour un long moment. Le mari n'était pas très présent et était un homme très occupé. Kazuto se présenta devant la jeune femme, mademoiselle Tsubaki, mais elle semblait déçu de le voir plutôt qu'un autre. Il savait qui elle attendait, mais il ne pouvait rien y faire.

"Monsieur ne peut être présent pour le moment, mais il a décidé de se séparer de son majordome personnel, s'il ne peut être présent, il est préoccupé par votre bien-être."

Son ton était neutre, et sa voix calme était apaisante, même si une certaine froideur pouvait sembler étrange dans sa voix. Pour les nobles, les majordomes personnels était d'une très grand importance et aucun d'eux ne se séparaient si facilement de leur serviteur. Ensuite il lui donna de quoi l'appeler puis repartit vaquer à ses occupations.

Seulement, il reçut un appelle de la télécommande et se rendit jusqu'au lieu où se trouvait la jeune femme. Elle voulait partir, il dit :

"Un violent orage se prépare mademoiselle, alors je ne vous prierais de ne pas sortir, dans cette région, il n'est pas rare que les éclairs soient très proches."

Il se renseignait sur tout ce qui permettait de renseigner la jeune femme sur les risques si elle souhaitait sortir, en plus d'essayer de la convaincre qu'il était dangereux de s'aventurer dehors avec un temps pareil.

Tsubaki était particulièrement déçu des tournures que prenait les évènements. Ici elle s'ennuyait, elle était seule en plus de trouver l'endroit particulièrement moche. De plus son mari avait eu la bonne idée de lui passer son majordome personnel. Et vu la froideur de son ton, cela ne l'enchanté guère non plus.

" Eh bien dites lui que je me porte très bien toute seule et que j'ai nul besoin d'un majordome de tout type avec moi ! Et s'il se préoccupait de mon bien être, qu'il ne fallait pas m'avoir amené ici !"

Elle soupira agacé avant de se retourner exaspéré de la situation. Tsubaki ne voulait pas de ce majordome. Elle avait bien assez avec le reste du personnel. Chez elle, elle s'en accommodait très bien, pas besoin qu'on la suive partout comme un chien. Du coup quand il partit, elle ne put retenir sa colère et projeta la télécommande au loin avant de l'écraser la rendant inutilisable. Au moins on ne viendra plus l'embêter avec ça. Cependant, elle tournait toujours comme un lion en cage et décida de sortir pour respirer un peu. Se changer les idées et surtout arrêté de pensée a ce mari qu'elle méprisait de plus en plus.

Tsubaki pris ainsi les devant et ouvrit la porte en grand. Mais a son plus grand malheur, le majordome de son mari lui boucha l'entrée. Il lui déconseilla fortement de quitter l'appartement mais elle en avait que faire même si l'orage lui faisait une peur bleu. Peut être qu'elle serait déjà en route pour chez elle.

" Première c'est Madame et non mademoiselle. Même si j'aurais préféré le contraire. Et deuxièmement, orage ou pas je sors !"

Tsubaki passa juste a côté du majordome et dévala rapidement les marches tout en courant dans les couloirs pour se cacher de lui. Elle était très bonne a cache cache, donc lui filer entre les doigts ne sera peut être pas trop difficile. Par contre elle avait tout les étages a descendre. Ce qui la déprima quelque peu... Mais qui ne tente rien n'a rien ! De nouveau motivé, Tsubaki inspira un bon coup avant de se lancer de nouveau dans la descente. Cependant un bruit dans le couloir lui fit prendre la première porte non fermé a clé. La jeune femme ferma doucement la porte et recula tout en regardant autour d'elle. C'était un bureau complétement plonger dans le noir. Personne ne devait y travailler. Par contre il donnait une vue imprenable sur la ville, mais également sur l'orage... Un éclair zébra le ciel de toute sa longueur avant de faire suivre un grondement terrible. Apeuré, Tsubaki se recroquevilla rapidement sur le bureau tout en se bouchant les oreilles fortement. Hors elle sentait les vibrations parcourir le bâtiment. Au bord des larmes, elle regretta amèrement sa résidence. En général ses suivantes lui tenaient compagnie a ses moment là et la rassuré comme pour une enfant. Plus les minutes passaient, plus elle regrettait sa vie passé.

Kazuto essayait de prendre soin d'elle à sa façon, mais en tant que majordome, il se devait de respecter certaines règles compliquée. Il ne pouvait pas l'approcher à moins d'une certaine distance, du moins pas s'il était nécessaire de la protéger, la seule solution était sinon qu'elle le demande elle même. Puis la jeune femme se plaignit de son mari bien que celui-ci était en face d'elle sans qu'elle ne le sache.

"Je lui passerais le message, mais ne croyez-vous pas qu'il mérite une chance ?"

Pour Kazuto, c'était loin d'être une plaie pour s'occuper de la jeune femme, cela lui permettait d'apprendre à la connaître d'une différente manière qu'en étant son mari. Peut être serait-elle moins grossière s'il avait été en face d'elle. Puis, il était partit de son coté jusqu'à ce qu'il reçoive un appelle de la jeune femme qui avait en fait briser le bipeur. Elle lui reprocha de l'appeler mademoiselle au lieux de madame.

"Veuillez excuser mon erreur, madame..."

Cependant, elle comptait sortir, même s'il avait de l'orage. Il ne l'arrêta pas puisqu'il n'en avait pas le droit, mais la suivit. Il la chercha durant un bon moment puisqu'elle n'était pas sortie, mais elle s'était dissimulé. Après de nombreux effort il finit par ouvrir un porte qui donner sur un bureau, le siens. La jeune femme semblait terrorisé par l'orage, alors il sortit discrètement de la pièce et alla chercher un objet.

Il alla jusqu'au bureau et s'arrêta à coté de la jeune femme, il s'accroupit et lui tendit l'objet qu'il avait dans les mains, un casque qui isolait parfaitement du son.

"Je ne sais ni si le bruit vous fait pire ni si ce sont la lumière, mais mettez ça et observez, c'est un magnifique spectacle qui vaut le coup d'oeil..."

Il se leva, et les main derrière le dos il regarda les éclair qui zébrait le ciel. Les murs tremblait mais cela ne semblait guère le perturber.

'J'espère que vous serez capable de comprendre la beauté des orages."

Tsubaki était infecte, mais c'était seulement parce qu'elle était triste d'avoir été obligé de quitter sa résidence. Juste pour un type qui n'avait pas daigner la voir. En tout cas le majordome lui demanda si elle lui donnerait tout de même pas une chance. Elle eut un visage complétement attristé.

" Pour le moment je n'ai pas le coeur a donné une chance a un homme qui m'a prise en mariage et fut incapable d'être présent ne ce serait qu'une seule minute. Il y a rien a espéré d'un mariage arrangé pareil. C'est lamentable..."

Il n'y avait aucun consentement. Il l'avait prise de force en plus de complétement la négligé. Tsubaki ne l'aimait pas et elle ne pourrait pas l'aimer. Elle était pas assez importante pour avoir au moins une minute de son temps, même le jour de son arrivé. Alors pourquoi donné une chance a un homme qui ne veut pas la rencontrer...

Tsubaki avait ensuite tenté de partir mais elle se confronta de nouveau au majordome qui l'exaspéra. Elle était sèche avec lui, mais elle n'arrivait pas a se contrôler à cause de son désarroi. Du coup elle lui fila entre les doigts entrant dans un bureau pour se cacher. Mais l'orage fut plus rapide qu'elle. Il éclata de toute ses forces terrorisant la jeune femme recroquevillé sous le bureau. Le majordome finit tout de même par la trouver et lui donna un casque pour ne plus entendre le bruit des éclairs. Tsubaki s'empressa de le mettre mais refusa de regarder les éclairs. Le tremblement la fit tressaillir beaucoup plus fort. S'en était trop pour elle... La jeune femme se mit a gémir doucement tout en laissant couler ses larmes. La terreur et le regret l'envahissait de plus en plus. Ici elle était seule, même si cet homme s'occupait sois disant d'elle. Mais elle ne voulait pas d'une personne froide et distante comme compagnie.

La jeune homme ne pouvait pas en vouloir à la jeune femme de penser de la sorte, il était bel et bien présent, mais elle ne pouvait pas savoir qu'il était son mari puisqu'il prenait l'identité d'un majordome. Il s'inclina légèrement.

"Si c'est ce que vous pensez, je ne pourrais vous en empêcher..."

Esuite, il la laissa puis la poursuivit lorsqu'elle voulut sortir sans même se préoccuper de son avis. Après un moment de recherche il avait fini par trouvé la jeune femme recroquevillée sur elle même à cause de l'orage Il alla chercher de quoi atténuer les son, mais elle ne pouvait toujours par regarder les éclairs qui zébraient le ciel. Il ne savait trop que faire puisque en tant que majordome, il se devait de prendre soin de la jeune femme, mais il devait aussi respecter certaine règle qu'était de la toucher qu'en cas d'urgence.

Après un longue réflexion du pour et du contre, il décida d'obéir à lui -même, Kazuto, et non pas à ses devoirs de majordome. Il ne pouvait pas simplement la laisser subir ce qu'elle n'aimait pas. Adieu les règles pour le moment. Il s'agenouilla au sol de manière élégante et attrapa la jeune femme en dessous des aisselles pour la rapprocher de lui.

"Si vous avez besoin de tenir quelque chose pour vous détendre, n'hésitez pas à vous accrocher à moi, je ne dirais rien à part si vous me le demander, et je peux rester autant de temps que nécessaire."

Il posa les mains sur les épaule de la jeune femme pour l'attirer contre lui. Ce n'était pas dans ses habitutes, mais la jeune femme en avait besoin.

Tsubaki ne pouvait pas penser autrement pour le moment. L'homme a qui elle été lié ne se préoccupait pas vraiment de sa présence. Il faisait surtout en sorte d'appliquer un usage pour pas qu'elle s'énerve de trop.

" Merci de ne plus me parler de lui. Sauf urgence..."

Son expression était extrêmement triste. Cet homme, elle le haïssait donc elle ne voulait plus entendre parler de lui. De toute façon, elle était toujours déçu en ce qui le concernait. Le jour des fiançailles, un serviteur. Le jour de son mariage, une lettre et le jour de son arrivé un majordome... Il n'y avait plus rien a attendre d'un homme pareille.

Tsubaki finit tout de même par s'enfuir et entra dans un bureau vide. Cet endroit fut son pire cauchemars puisqu'un orage éclata illuminant toute la pièce grâce à l'énorme baie vitrée. La jeune femme était complétement terrorisé et ce colla contre le bureau affolé. Son majordome du moment finit par arriver et lui donna un casque pour pas qu'elle entendre le grondement. Hors le tremblement et la lumière était toujours présente ce qui ne calma pas du tout la jeune femme. Au contraire elle se mettait a pleurer sous la terreur. Jusqu'au moment où un geste la déconnecta complétement de l'instant présent. Kazuto la pris par dessous les aisselles afin de la rapprocher de lui, surprise. Tsubaki le regarda sans vraiment comprendre son intention. Il voulait qu'elle se serve de lui comme peluche afin qu'elle se calme. N'osant toujours rien dire elle se laissa faire pas le majordome qui la mit contre lui doucement.

" Kirigaya..."

Elle le regarda avant de se crisper d'un coup en le serrant dans ses bras. Un éclair venait juste d'éclater au dessus d'eux ce qui terrorisa la jeune femme. Elle avait vite fait de le serrer contre elle comme une enfant pouvait le faire. Tsubaki finit tout de même par se détendre peu a peu, même si son casque était tombé. Elle essayait de se concentrer sur autre chose et se fut les battements de coeur du majordome. Pour mieux les entendre elle avait fermé ces yeux augmentant ainsi sa concentration.

L'orage fut violent, mais par chance pas trop longue. une vingtaine de minute sans doute. Tsubaki regarda par dessus l'épaule du majordome pour voir que tout était bien fini. Avant de reculer pour se redresser.

" Merci beaucoup... Je sais que normalement vous avez pas le droit de me toucher, mais j'apprécie votre geste envers moi."

Elle réfléchit un instant avant d'ajouter.

" Ah et je ne le dirais a personne. Je sais pas quel pourrait être les conséquences, mais je préfère être prudente."

La jeune femme sourit reconnaissante avant d'arborer de nouveau son visage têtue.

" Par contre j'ai toujours envie de sortir. A toute à l'heure !"

Elle sourit amusé avant de filer rapidement pour descendre l'immeuble et enfin se promener. Après un orage cela ne la dérangeait pas. Au contraire, elle aimait beaucoup l'air juste après aussi étonnant que sa puisse être.

La jeune femme ne voulait plus que Kazuto lui adresse la parole pour parler du mari, il ne répondit rien mais acquiesça, il ne pouvait que faire ce qu'elle souhaitait pour ne pas la mettre encore plus en colère. Mais plus que de la colère c'était aussi de la tristesse qui régnait dans le cœur de Tsubaki. L'absence de se mari qu'elle n'avait jamais vu la touchait bien plus qu'il ne l'aurait jamais imaginé, mais il ne pouvait rien dire, pas encore.

Puis elle s'enfuit, et vint l'orage que la jeune femme craignait, il essaya de la rassurer comme il put en respectant les règles. Seulement les seules idées qui lui vinrent en tête ne furent pas suffisante. Il usa alors d'une méthode qui lui était interdite, listée dans un règlement gigantesque, la toucher, les gestes étaient parfois plus efficace que les paroles ou les actions. Il la prit contre elle, et la jeune femme se serra contre lui au premier éclair, il lui caressa la tête avec douceur.

""Ce n'est rien..."

Il la laissa ainsi jusqu'à le fin de l'orage, elle finit pas se détacher d'elle-même, il avait récupéré son ton neutre.

"Je souhaite votre bien être, même si pour ceci je dois désobéir aux règles établit par mon statut." Il esquissa un sourire si léger qu'il était quasiment invisible.

Ensuite, elle lui promit de garder le secret.

"Je serais destituer de mon statut de majordome, ainsi que de mon rang, alors je vous remercie."

Par contre elle voulut partir, et il la suivit rapidement.

"Madame, s'il vous plaît, ne sortez pas seule ! Ce n'est pas prudent, nous sommes à Tenebrae !"

Il la rattrapa tout en restant à bonne distance.

"Revenez s'il vous plait..."

Tsubaki avait peur dès son plus jeune âge de l'orage. Le grondement, les éclairs et les tremblements ne la rassuraient pas. C'était une chose inexplicable pour le moment. Elle avait juste très peur de se faire foudroyer ou qu'un dégât monstre tombe sur elle. C'était tout le ciel qui se déchirait en face de ses yeux. Dès lors, ses suivantes vinrent auprès d'elle pour la rassuré. Une couverture sur les épaules près de la cheminé et toute étaient près d'elle a lui raconter des histoires. Ces femmes avaient été très attentionné quand elle était petite. Et sa dernière suivante resta avec elle jusqu'aujourd'hui au matin. Tsubaki était très attaché à elle et devoir la quitter lui fit une déchirure. A ce moment même, c'est elle qu'elle aurait voulut voir. Redevenir petite sans honte...

Son majordome fut cependant très attentionné envers elle et la prit doucement dans ses bras pour la calmer. Quand elle se crispa, il lui caressa doucement la tête tout en lui disant des paroles rassurantes. Ainsi la jeune femme put se détendre progressivement et même se relever toute seule une fois l'orage passé. Tsubaki le remercia et il répondit dans la noblesse de son devoir. La jeune femme fit un sourire embêté, il faudra vraiment qu'elle s'habitue a un homme ayant aussi peu de chaleur. Réagissant presque comme un robot quand son statut lui revenait. En tout cas elle faisait bien de garder cela pour elle, sinon il se ferait virer.

" Je trouve cela plutôt sévère, enfin... Je garderais cela pour moi."

Par contre, son envie de sortir lui prenait toujours autant. Du coup elle le prévint avant de dévaler les escaliers et sortit dehors d'un air plutôt ravi. Kazuto lui courait cependant toujours après. Lui priant de ne pas partir seule puis de revenir. Hors elle marchait déjà sur le trottoir quand il lui pria de faire demi tour. Tsubaki s'arrêta et le regarda exaspéré de le voir a trois mètre d'elle...

" Je ne rentrerais pas pour le moment. C'est pas comme si on m'attendait."

Elle le regarda avant de dire sérieusement.

" Mais si vous voulez, accompagnez moi. Par contre, restez à côté et non pas a trois mètre."

Tsubaki réfléchit avant d'annoncer avec un sourire.

" Sinon je fuis ! C'est pas parce que je suis de sang noble que je vais me gêner pour courir."

Elle sourit amusé avant de se remettre a marcher bien décider a visiter cette ville.

Même s'il ne le montrait pas, il était vraiment content d'avoir pu calmer la jeune femme en plus de lui avoir permit de résister à l'orage. S'il ne pouvait pas montrer son soulagement c'était parce qu'il était un majordome de haut rang, ce qui voulait dire qu'il devait ne jamais manquer au règlement. Il avait désobéit à une règles mais c'était pour le bien de la jeune femme, en plus, il n'avait pas agit en tant que majordome mais en tant que Kirigaya Kazuto.

Puis il fut soulagé, même s'il était son propre patron il suffisait qu'une personne de l'école des majordomes le sache et il pouvait perdre son rang de majordome de classe S et perdre donc toute sa valeur.

"Non, ce n'est pas dur, des dizaine de gens comme moi n'arriveront jamais à mon niveau malgré tout leur efforts, alors en tant qu'exemple, je me dois d'être un exemple en permanence. C'est le risque à prendre pour être de ceux qui règnent dans l'ombre..."

Puis elle voulut sortir et le jeune homme la suivit n'ayant de toute manière pas d'autres choix. Il ne pouvait pas la laisser sortir seule.

"J'attendrais toujours votre départ, et si vous disparaissiez sans laisser de trace, je remuerais ciel et terre pour vous retrouver..."

En tant que majordome, c'était plus ou moins normal puisqu'il se devait de prendre soin d'elle peu importe le prix, mais c'était plutôt en tant que mari qu'il disait ça, en tout cas un petite part de lui le disait. Puis la jeune femme lui proposa de l'accompagner à condition qu'il ne reste pas à tant de distance. Il céda rapidement et garda une distance qui variait entre cinquante centimètres et un mètre. Cette variations était dû au fait qu'il était très mal à l'aise de garder aussi peu de distance.

"Je n'ai pas le droit d'être si proche en tant normal..."

Il la suivit tout de même jusqu'à ce qu'il passe devant lorsqu'il vit une personne plutôt louche étalé par terre avec une pipette à la main et un flacon dans l'autre, il remplissait petit à petit le flacon d'eau qu'il recupérait sûr le sol. Puis il vit une araignée courir sur le sol, celle ci était énorme et faisait presque cinq centimetre de diamètre. Il rampa sur le sol et l'attrapa il sortit alors une seringue d'une poche et injecta un produit à l'arachnique, bientôt elle changea de taille et elle attrapa la blouse de Ruka avec l'une de ses patte, elle était si grande qu'elle pouvait le soulever.

"A cause de toi petit homme tout le monde va me détester ! Avant j'était belle petite, et mince, par ta faut je suis moche et grosse !!!!"

Kazutot regardait la scene ebahit, et mit ses bras pour empecher la jeune femme de passer.

C'est vrai qu'il fallait bien des gens comme Kazuto, hors il était un majordome que n'importe qui pouvait avoir. Cependant le plus dur n'était pas de faire en sorte d'être polyvalent et suivre les coutumes imposé. Mais de connaître par coeur son maître. Un parfait exemple était le majordome de son père. Il était pas excellent mais pour son père il était incollable. Il savait tout sur le bout des doigts. Même un confirmé ne l'égalé pas pour le satisfaire. Comme quoi le titre ne fait pas tout.

" En effet, il faut de tout. Vous conviendrez parfaitement pour un noble dans les traditions. Et vos compétences seront pleinement exploité. Ce que je trouve admirable. Personnellement je ne suis pas de cette catégorie là, je doute que je vous sois facile a satisfaire. Donc j'espère pour vous que vous n'aurez pas trop a perdre de temps avec moi. Une personne plus simple peut également me convenir."

Puis Tsubaki s'amusa a s'enfuir pour visiter la ville. Bien sûr Kazuto était contre, lui priant ainsi de revenir. Elle ne voyait pas pour le moment l'utilité de rentrer. En l'attendait pas, pourtant son majordome lui dit le contraire. Comme quoi il l'attendrait et remuerait ciel et terre pour la retrouver. Tsubaki le regarda surprise avant de sourire amusé et touché en même temps.

" C'est touchant dit comme ça. Mais je risque pas de disparaître, a moins que je sois enlevé. Ce serait bête."

Elle sourit amusé, vu le ton qu'elle prenait c'était assez inquiétant car on pourrait croire qu'elle ne mesurait pas les risques. Mais c'était juste qu'elle voulait un peu embêter son garde du corps. En tout cas, elle demanda a Kazuto de la suivre en étant plus proche. Cependant, Tsubaki avait l'impression d'être avec un yoyo plutôt qu'avec une personne.

" Déstressez... C'est moi qui vous l'ai demandé sous la menace. Autant dire que vous n'aviez pas le choix !"

Elle sourit ravi comme une gamine avant de s'arrêter surprise par ce qu'elle venait de voir. Un homme en blouse blanche essayait de récupérer de l'eau par terre avant d'attraper une araignée qu'il fit grossir jusqu'à ce qu'elle face un peu plus de la taille humaine. En plus elle se plaignait au type qui en effet ne l'avait pas aider. En tout cas Kazuto la surprotégea. Pour rien car elle était déjà devant lui a caresser la tête de l'araignée.

" Mais non qu'est ce que tu racontes ! Tu es toujours aussi mignonne, vu comme tu es douce on dirait une grosse peluche. Je trouve ça mignon."

Tsubaki lui gratta doucement la tête et curieusement elle fit ronronner l'araignée. En même temps, elle les aimait bien à la base car elles mangeaient toute les bestioles qui nuisaient au plante ou à la vie de tout les jours. Elle n'avait aucune raison pour les détester. Par contre, pour se nourrir, ça allait être beaucoup plus coton pour elle. Du coup elle se retourna vers le savant.

" Dites moi, vous avez un remède pour la remettre plus petite ? ce n'est pas bien pratique si elle doit se nourrir à cette taille."

Tsubaki regarda l'araignée avant de lui caresser la tête encore amusé en plus de la trouve incroyablement douce. En petite taille on peut pas vraiment se rendre compte.

" Mais j'avoue que la transformation est superbe. Cela ne l'a pas du tout défigurer."

Kazuto n'utilisait peut être pas pleinement ses compétences avec la jeune femme, mais il ne pouvait pas de toute manière les utiliser autre que pour son entreprise, alors rester aux cotés de la jeune femme n'était guère dérangeant. Il souhaitait simplement le bonheur de sa femme même s'il ne le dirait probablement pas à celle-ci avant un long moment, puisque pour cela il devait lui révéler son identité.

"Madame, vous ne pouvez pas comprendre mon point de vue, pourquoi je souhaite être à votre service, je ne suis pas fait pour rendre service, mais pour rendre heureux celui que je sers, et même si je vous connais mal je ferais de mon mieux pour apprendre à vous connaître."

Puis la jeune femme partie en ville suivit de près ou de loin par Kazuto qui avouait qu'il ferait tout son possible pour la protéger et la retrouver s'il lui arrivait quelque chose. Il s'adressa sérieusement à la jeune femme.

"Les enlèvements sont très courant, vous pourriez très bien être enlevé alors ne le prenez pas à la légère s'il vous plaît, de plus la plupart des gens n'ont jamais vu monsieur et il attire les curiosité alors méfiez vous."

Puis la jeune femme lui demanda de se rapprocher s'il ne voulait pas qu'elle se sauve, alors il s'approcha mais il était anxieux.

"Ce n'est tout de même pas normal !"

Puis ils furent témoin d'une scène assez anormal, et alors que Kazuto avec essayé de retenir la jeune femme celle-ci était partie caresser l'araignée qui ronronnait. Elle lâcha Ruka qui constata les trou das les vêtements et écoutant la jeune femme.

L'araignée ne se trouvait pas du tout mignonne, mais finit par ronronner.

"Ce n'est pas vrai ! Et avec cette taille je vais faire fuir tout mes prétendant..."

Alors que Ruka continuait à rammasser les gouttes d'eau qui ne s'évaporait la jeune femme lui demanda s'il y avait un moyen de lui faire retrouver sa forme originale.

"Je ne sais pas, faut que je teste..."

Kazuto ne comprenait pas vraiment, et il resta non loin bien qu'il n'aime pas vraiment les araignée. Ruka plante une seringue dans l'araignée et elle ne tarda pas rétrécir se sauva.

"Belle expérience", dit Ruka.

Kazuto regarda Ruka et attrapa la jeune femme pour la tirer ailleurs,, sa sureté était prioritaire par rapport au touché.

Kazuto allait faire son devoir a la perfection et apprendra a la connaître pour la satisfaire. Une telle dévotion était admirable malgré qu'elle se sente quelque peu mal à l'aise. Mais elle ne pouvait pas non plus dire que c'était de la gentillesse. Tsubaki sourit discrètement avant de répondre.

" J'essaierais tout de même de ne pas en demander trop."

La condition ne le permettait pas et elle se devait de faire attention. Après tout, son image était en jeu. Du coup a l'extérieur elle ferait juste ce qui la dérange de trop. Comme le fait qu'il soit trop loin... Elle n'aimait pas marcher et être suivit de trois mètre. En tout cas les enlèvement étaient courant ici. Surtout que son mari attisé la curiosité des gens. Donc on allait sans doute demander a sa femme des informations.

" Je ne vais tout de même pas rester enfermé dans une tour d'ivoire. Comme pour lui et moi, que je reste chez moi aurait attisé aucunement la curiosité... Donc je vais pas m'arrêter de vivre pour ça, juste parce que je suis ici.."

Alors qu'ils marchaient a côté l'un de l'autre ou plutôt. Un yoyo avec elle. Kazuto était toujours aussi mal et Tsubaki capitula exaspéré.

" Faites comme vous voulez je craque... Je ferais bien par m'y faire et ne pas croire qu'un type louche me suis dans tout mes déplacement..."

Son ton avait été d'une banalité extrême ce qui pouvait en vexé certain. Mais c'est bien la sensation que Kazuto lui faisait en restant loin d'elle en ne disant rien. Cependant ils furent arrêté par un type louche qui lui faisait le trottoir d'une curieuse manière. En plus il rendit une araignée très grande. Tsubaki avait été surprise, mais elle était passé au dessus de tout cela. Réagissant plutôt bien. Ainsi elle parla aisément avec l'homme et l'araignée put retrouver sa taille normal ce qui la soulagea. Hors Kazuto la prit rapidement pour la tiré ailleurs. Tsubaki le suivit sans trop avoir le choix avant de lui faire ralentir l'allure tout en reprenant la liberté de ses gestes.

" Je crois que nous sommes assez loin non ? Et vous risquez d'avoir des problèmes comme ça."

Elle lui fit un sourire tendre avant d'être décidé a rentré.

" C'est bon pour ce soir, je suis d'accord pour rentrer."

Tsubaki sourit discrètement avant de prendre le chemin du retour. Elle se plaisait a s'imaginer dans son bain une fois rentrer. Cela lui fera sans doute un bien fou.

"Demandez moi autant de chose que vous le souhaitez, je serais heureux de répondre à vos demandes !"

La jeune femme ne pouvait pas comprendre qu'il était content de s'occuper de la jeune femme, et en plus de ne pas comprendre une raison, elle ne pouvait comprendre l'autre, tout aussi importante. Elle l'apprendrait un jour mais sans doute pas tout de suite. Kazuto acceptait de marcher proche d'elle même s'il n'était pas très à l'aise.

"Je ne vous empêche pas de sortir, mais ne restez pas seule à l'extérieur, monsieur et connu ici, mais que personne ne sache qui il est fait qu'il attise vraiment les curiosité."

Puis la jeune femme reprocha à Kazuto son comportement particulièrement louche, iil ne se sentait pas à l'aise et ne savait comment y remédier.

"Je m'y habituerais..."

Puis ils firent la rencontre d'une étrange homme qui faisait des choses bizarre comme ramasser du liquide, et rendre une araignée gigantesque. Kazuto n'était pas rassurer alors dès qu'il en eu l'occasion il attrapa la jeune femme pour l'amener autre part beaucoup plus loin. Elle finit par se détacher de lui et Kazuto la regarda interrogatif.

"Mais votre sûreté et prioritaire par rapport au fait que je ne doive pas vous toucher."

Puis la jeune femme accepta de rentrer, il fit un signe de la tête doucement pour marquer son accord. Cependant alors qu'il marchait silencieusement, sa bouche formait un sourire presque inconscient qu'il essayait de faire taire. Il finit par se pincer le bras si fort qu'il secoua sa main rapidement comme pour faire passer la douleur. Alors il pencha la tête pour s'adresser à la jeune femme.

"Madame, vous préférez un repas gastronomique où un repas plus agréable ? Je vous annonce aussi que je mange en votre compagnie, j'espère que la mienne sera agréable pour vous..."

Puis une fois arrivé à l'appartement, il changea ses gants comme à son habitude et commença à préparer le repas assisté par d'autres domestique.

" Ce n'est pas pour autant que je dois abuser. Je demanderais seulement ce qu'il me faut."

Elle sourit amusé touché par tant de dévotion avant de continuer a marcher. Kazuto avait beaucoup de mal de rester a ses côtés et cela la gêna quelque peu. Voir complétement et l'envie irrésistible de le comparé a un yoyo lui trottait continuellement dans la tête. Du coup elle se força a garder son sérieux. Par chance la discussion l'aidait a se changer les idées.

" Je m'en doute. Pourtant ce n'est pas moi qu'on devrait enlever mais vous. Après tout, c'est vous qui détenez ses ordres."

Tsubaki le regarda fixement, après tout. En commençant par Kazuto on pourrait sans doute remonter a la source et non elle qui se marie avec un homme qu'elle connait pas du tout. En tout cas, elle n'eut pas le temps de réfléchir dessus puisqu'un évènement plutôt inattendu la distrait au moins une dizaine de minute avant d'être tiré par le majordome. Tsubaki se fit tout de même lâcher au bout de quelques mètre jugeant le danger potentiel assez loin. Mais Kazuto n'avait pas l'air de le comprendre.

" Je crois que le danger est passé, Kirigaya. Il n'est plus nécessaire de me tenir."

Elle lui sourit d'une manière rassurante avant d'annoncer qu'elle désirait rentrer. Le majordome fut visiblement ravi par la nouvelle. Il ne put s'empêcher de réprimer un sourire ce qui fit rire Tsubaki.

" Il est facile de vous faire plaisir."

Elle le regarda amusé avant de continuer a marcher tranquillement quand Kazuto lui demanda sa préférence pour le repas.

" Je préfère les repas simple. Je n'aime pas la complexité dans le domaine culinaire."

Tsubaki avait déjà sa dose dans son métier floral. Du coup elle avait toujours apprécier la simplicité des repas. Aussi étonnant que cela puisse être... Puis ils arrivèrent a l'appartement, ainsi Tsubaki se dirigea rapidement a la salle de bain et y pris un bon bain chaud. Ravi la jeune femme se prélassa ravi dans la baignoire en profitant agréablement de la chaleur. Aucune envie de sortir... Mais elle fut tout de même forcé a sortir pour prendre le repas du soir. Tsubaki enfila une légère robe de soie et une veste longue avant de se diriger vers le salon où attendais sans doute Kazuto.

"Vous avez le droit d'être exigeante, sinon, je serais inutile."

Kazuto eut du mal à rester aux cotées de la jeune femme puisqu'il n'avait pas l'habitude de rester très proche de la personne qu'il servait. Mais il fit des efforts pour stabiliser sa distance. Cependant, la jeune femme trouvait qu'il était pourtant la meilleure cible, cela lui permit alors d'expliquer la raison pour laquelle il ne craignait rien.

"Personne n'a jamais réussi à m'enlever, ils ont tous finit par se prendre un mur... Je ne crains donc plus d'être enlevé..."

Il était très dangereux pour lui de se faire enlever alors il savait parfaitement se défendre face à un quelconque danger. Il était cependant beaucoup plus difficile pour lui de défendre la jeune femme puisqu'il devait s'assurer qu'il ne lui arrive rien, et défendre quelqu'un d'autre était une tâche bien plus compliqué que ce que les gens pouvait penser. Ensuite, il firent face à une étrange situation et Kazuto finit par fuir avec la jeune femme.

"Peut être, mais je veux pas qu'ils vous arrivent quelque chose de stupide parce que je n'ai pas fait attention !"

Il fronça les sourcils avant que son humeur n'aille à l'opposé puisque Tsubaki décidait de rentrer pour ce jour. A son grand regret la jeuen femme avait remarquer qu'il était content.

"C'est normal que je sois content puisque vous avez décidé de rester..."

Et il n'avait eu aucun espoir sur ce point. Elle lui demanda alors un repas simple, alors il prépara le repas pendant qu'elle prenait son bain. Il l'attendit dans le salon quand il eut finit. Il s'était débarrassé de sa veste à queue de pie le repas étant le seule moment où il avait le droit en présence de la jeune femme.

"Je vous attendais... Le repas est prêt, j'espèce qu'il serait à votre convenance."

Puis il l'envoya vers la salle à manger, il mangea avec elle, mais quitta la table rapidement.

"Veuillez m'excuser mais j'ai encore beaucoup de travail ."

Il passa sa main dans ses cheveux et se sauva en hâte pour aller dans le bureau où la jeune femme s'était réfugiée plutôt. Il ne manquait plus qu'a travailler une bonne partie de la nuit pour tout rattraper.

" Vu comme ça."

Elle sourit amusé avant d'émettre l'idée que Kazuto devait être la personne a enlever. Et vu qu'il était insaisissable la jeune femme eu une autre réflexion tout a fait réfléchit.

" Donc on m'enlèvera pour vous avoir et enfin obtenir les informations qui leur seront utile. Ils doivent être bien au courant que je connais rien de mon mari."

Tsubaki se tourna vers Kazuto avant de sourire amusé tout en continuant.

" Je dois donc être prudente pour vous protéger de tout ses ennuies. C'est pas mon mari que je dois protéger de mes comportements, mais plutôt vous. Au final, c'est vous qui en subirez les conséquences. Plutôt surprenant non ? On se protégerait l'un l'autre."

Alors que tout deux se baladaient, leur chemin fut interrompue par un bien étrange personnage. Elle n'aurait jamais pensée voir cela durant toute sa vie mais c'était plutôt amusant malgré la bizarrerie de la chose. En tout cas Kazuto la guida rapidement plus loin et elle dut se détacher de lui pour tout de même arrêter la panique inutile. Kazuto ne semblait pas du même avis et elle fit semblant de trébuchant. Bien sûr elle se rattrapa rapidement avant que le majordome ne put faire quoique ce soit et elle parla avec un sourire amusé.

" Trébuché aussi est un accident stupide mais c'est pas pour autant que vous allez me tenir la main n'est ce pas ? "

En tout cas le moment était de rentrer ce qui ravi Kazuto. Savoir qu'elle restait lui faisait énormément plaisir.

" Au moins quelqu'un apprécie ma présence, c'est toujours ça de pris..."

Tsubaki sourit tristement car de toute façon, elle ne voyait rien qui la retenait vraiment. Kazuto était très sympathique avec elle, mais d'un côté il ne faisait que son devoir. Au moins il se fera pas reprendre par son maître si elle reste. Un ennuie en moins.

Une fois rentrer, Tsubaki s'empressa de prendre un bain et sortit bien contre son grès. Kazuto l'attendait et mangea avec elle. Mais il ne resta pas plus longtemps.

" Faites..."

Tsubaki sourit tristement avant de se retrouver a nouveau seule... Déprimé elle regarda l'extérieur d'un air nostalgique. Elle n'aimait pas cette ville, elle n'aimait pas cet appartement et malgré toute la gentillesse de Kazuto. Elle resterait seule... On lui avait même interdit d'aimer un homme autre que son mari, alors qu'il ne daigné même pas la rencontrer. Tsubaki fut prise de cafard et alla dans sa chambre tristement. Elle essaya de dormir mais la nuit était affreuse, le lendemain matin elle ne daigna même pas quitter sa chambre préférant être seule. Après tout, elle était bien comme ça. A rêver d'une autre vie que celle qu'elle était en train de vivre actuellement.

"Ces criminels peuvent me prendre pour cible, je n'aurais jamais besoin de coopérer avec eux si c'est pour vous libérer. Ils n'auront jamais l'occasion de me prendre des information sauf en cas d'extrême urgence,s i votre vie est en danger..."

Il soupira et continua :

"Mais je dois tout de même vous protéger..."

Puis ils rencontrèrent une scène inhabituelle avant que Kazuto ne fasse en sorte de s'éloigner. Elle lui reprocha d'être un peu trop protecteur et fit semblant de trébucher, il eut tout de même le réflexe de vouloir la rattraper, et elle lui demanda s'il elle trebuchait s'il allait lui tenir la main.

"Si par malheur vous étiez maladroite alors je vous tiendrais la mains autant de temps qu'il le faut..."

Puis le jeune homme fut très heureux de savoir que la jeune femme restait, et elle semblait contente aussi.

"C'est normal je vous ai choi...."

Il serra son poing en se rendant compte de la gaffe qu'il allait faire. Il espera cependant que la jeune femme ne lui en tiendrait pas compte. Puis il rentrèrent mais le jeune homme du rapidement partir pour travailler. Autant dire qu'il passa une très mauvaise nuit puisqu'il ne dormit pas du tout afin de travailler tout ce qu'il n'avait pas pu faire dans la journée. Au matin, il ne se sentait pas très bien mais alla retrouver la jeune femme.

"Madame, vous allez bien ? Votre petit déjeuner est pres..."

Il se mit à bailler sans vraiment controler son baillement,, ses cernes était suffisante pour voir combien il était fatigué.

"Veullez excuser mon impolitesse, je n'ai pas dormit de la nuit et la fatigue se fait sentir."

Il se rapprocha de la jeune femme.

"Vous voulez connaître cotre mari ?"

Il dit ceci sur un coup de tête.

Dans tout les cas, un enlèvement serait fâcheux. Puisque de toute manière avec ses histoires les happy end n'existent pas vraiment. Du coup, s'il arrivait malheur l'un d'eux allait bien subir quelque soit le kidnapping.

" Espérons seulement que cela ne me coute pas la vie. Sinon je serais forcé d'haïr encore plus mon mari que ça n'est déjà !"

Elle l'avait dit avec un tel sourire que cela en devenait effrayant. Tsubaki ne l'aimait vraiment pas et il était sûr que si elle avait de grave problème par sa faute. Elle lui en voudrait. Car elle ne l'aimait pas et était obligé de subir toute les contraintes sans un retour positif.

Pour le moment c'était Kazuto qui prenait sois d'elle, voir un peu trop. Il s'inquiétait pour pas grand chose et si elle avait été maladroite ça aurait été pire. Tsubaki le regarda exaspéré avant de lui répondre.

" Kirigaya... je vous en pris. Pas à ce point."

Elle soupir avant de constater sa bonne humeur au sujet qu'elle reste. Tsubaki était plutôt étonné et elle ne comprit pas non plus le semblant de phrase du majordome.

" Pardon ?"

Tsubaki le regarda étonné avant de passer a autre chose. La soirée était assez morne puisqu'elle était de nouveau la seule. La nuit fut tout aussi pire. Tsubaki n'était vraiment pas d'humeur et resta coucher dans son lit. Sans aucune envie de sortir de sa chambre. De toute façon il n'y avait rien a faire dans cet endroit. Kazuto lui par contre était toujours fidèle au poste...

" Je n'ai pas faim !"

Tsubaki se retourna agacé avant de voir Kazuto tout aussi fatigué. Il avait bien besoin de dormir. Elle le regarda toujours allongé avant de lui répondre.

" Vous pouvez allez vous coucher."

Ensuite, Kazuto se rapprocha et a son plus grand étonnement lui demanda si elle voulait rencontrer son mari. Tsubaki le regarda étonné avant de se mettre en colère.

" C'est bien la dernière personne que je désire rencontrer. Et je vous ai demander de ne plus me parler de lui..."

Sa voix partit dans la tristesse. C'est vrai elle n'avait aucunement envie de le voir ou même de penser a lui. Elle voulait tout simplement l'oublier. Tsubaki soupira avant de se rapprocher du majordome tout en se redressant pour lui caresser le visage.

" Vous devriez allez vous reposez Kirigaya... Ce n'est pas bon de continuer dans votre état."

Elle le regarda inquiète avant de dire plus autoritaire.

" Ne m'obligez pas a vous l'ordonnez, pour que vous le fassiez."

Ce que disait la jeune femme était blessant, mais elle n'en avait pas conscience, et ne se doutait pas du tout que la personne qui la servait été en fait son mari. Kazuto ne fut pas vexé, il sentit seulement un petit sentiment de tristesse l'envahir. C'était une situation dérangeante, mais il préférait passer par ce chemin pour être sûr de faire confiance à la jeune femme, en plus de vouloir essayer de se faire apprécier à sa juste valeur et non pas se faire automatiquement juger parce qu'il était le mari qu'elle n'avait pas eu le droit de choisir. Kazuto savait que de toute manière la jeune femme lui en voudrait, mais il était près à faire de son mieux pour se faire apprécier et pour se réconcilier avec elle au moment où il choisirait de tout lui dire.

"Connaissez-vous ne serait-ce que son nom ?"

Tsubaki n'avait pas chercher véritablement à voir Kirigaya dans sa version plus impressionnante, mais peut être plus agréable, et même s'il refusait qu'elle le voit il avait du mal à lui résister alors il suffisait de peu pour que la jeune femme puisse lui faire tout avouer. Cependant, la jeune femme le trouvait trop inquiet et fit semblant de trébucher, seulement, il sembla désespéré de savoir qu'il serait prêt à lui prendre la main si elle était plus maladroite.

"Je ne le ferais pas, mais si le besoin s'en fait sentir alors je le ferais."

Kazuto parla un peu trop vite, si vite qu'une gaffe avait faillit complètement le trahir. Il se raidit inquiet pendant un instant.

"Les choix de mon maître son les miens, voilà pourquoi j'ai dit quelque chose d'étrange. Veuillez me pardonner."

Puis lorsqu'ils furent rentrés, Kazuto regretta de devoir quitter la jeune femme mais une quantité astronomique de travail l'attendait et même si ce ne serait pas tout les jours comme ceci, c'était pour le moment une urgence.

Il travailla avec acharnement toute la nuit, s'il pouvait tout finir, il serait libre pour le week-end et pourrait faire découvrir plus d'endroit à la jeune femme. Le matin cependant la jeune femme lui dit qu'elle n'avait pas faim.

"Vous devez manger pour être en forme..."

Puis elle lui dit qu'il pouvait aller se coucher s'il était fatiguer, hors, il ne le pouvait pas, considérant que la jeune femme était plus importante qui petit manque de sommeil.

"Pourquoi ?"

La jeune femme fut alors surprise qu'il lui demande si elle voulait voir son mari, en attendant sa réponse, il baissa la tête un peu déçu, il avait vraiment beaucoup de mal à garder le secret pour lui tout seul et l'envie de le dire à la jeune femme était de plus en plus présente.

"Madame, je n'ai pas parler de lui, je vous ai poser une question, si vous aviez accepté, j'aurais fait en sorte que vous puissiez le rencontrer."

Tsubaki lui avait semblé triste, mais il se devait de rester sérieux. Elle ne tarda pas à lui dire d'aller dormir car il n'était pas conseiller de rester dans l'état de fatigue dans lequel il était.

"Vous pourriez me l'ordonner que je ne le ferais pas, je dois m'occuper de vous, et c'est plus important qu'un petit manque de sommeil. Je dormirais uniquement si vous aussi vous décidez de dormir."

Tsubaki n'aimait pas cette discussion. Pourquoi devait on maintenant parler d'un homme qui lui avait tout enlevé. Il lui avait tout pris de force, sa vie lui appartenait en plus de la mettre en danger. Normal que cela l'agace... Encore s'il montrait une certaine sympathie ou attention concrète a son égard. Hors il n'y a rien de tout ça. Et que Kazuto continue de creuser en cette direction l'agaça fortement.

" Je n'ai pas envie le connaître !"

Elle avait été particulièrement sèche et froide. A chaque fois sur ce sujet, elle était irritable, triste ainsi qu'énervé. Que des mauvais sentiments à son égard... Tsubaki soupira agacé et tenta de se calmer. Les évènements au moins la divertir, mais Kazuto était vraiment trop protecteur envers elle ce qui la fit soupirer d'un air déconcerté.

" Je vous rassure ce n'est pas la peine."

Par contre, il parla bizarrement a son compte. Tsubaki ne le manqua pas et le regarda d'un air suspicieux.

" Quel majordome dévoué !"

C'était évident, elle n'était pas convaincue. Mais elle ne s'attarda pas sur le sujet. Une fois rentrée, la jeune femme se posa et prit son repas avec Kazuto. Ce qui fut expéditif. La nuit fut assommante, presque une nuit blanche. Du coup le réveil était particulièrement dur ainsi que l'envie de se lever quasiment absente.

" Je n'ai pas envie d'être en forme."

Tsubaki soupira exaspéré, de plus Kazuto était aussi crevé qu'elle vu à sa tête. Alors elle préféra lui dire d'aller se coucher.

" Allez dormir !"

Elle le regarda exaspéré avant d'être complétement irrité par sa question. Il lui parlait encore de son mari tout en désirant lui faire rencontrer. Tsubaki lui jeta un regard noir avant de répondre énervé.

" Je ne veux pas le rencontrer ! Je lui ai donné plusieurs chance de se rattraper, il n'en a pris aucune. Je suis sa femme a contre coeur, j'ai donc bien l'intention de lui offrir ma présence alors qu'il m'a tout volé !"

Elle soupira exaspéré tout en détournant la tête tristement. A chaque fois qu'on parlait de lui, elle s'emportait. Bien sûr il attisait sa curiosité, mais elle ne voulait pas le voir... Être inaccessible aussi, lui fermer toute les portes pour qu'il ressente vraiment la condition qu'elle vit. S'il voulait vraiment la voir... Pour le moment elle n'en avait aucunement l'impression.

" Je vous en pris Kirigaya. Je ne veux vraiment plus rien entendre a son sujet..."

Tsubaki était vraiment malheureuse de vivre cette situation. Elle avait tellement espéré que son mari lui ferait voir un autre aspect du mariage arrangé. Hors il était pire que tout. Cela ne faisait que la blesser. Cependant la jeune femme tourna son attention vers Kazuto et lui demanda de se reposer. Même a lui ordonner. Hors il ne voulait rien y faire.

" Vous êtes épuisant..."

Elle le regarda avant de lui tirer le bras, l'attirant immédiatement dans son lit. Du coup elle se redressa contre le dossier, tout en forçant son majordome a s'allonger sur ses genoux.

" Alors reposez vous ici"

Tsubaki le regarda avant de sourire tendrement avant de continuer d'un air amusé mais sadique.

" Cependant, je vous déconseille de vous levez. Sinon je me verrais dans l'obligation de raconter la scène de l'orage. Je n'ai pas tellement envie de le répéter, mais je ne désire pas non plus avoir un majordome épuisé. Donc reposez vous s'il vous plait."

La jeune femme semblait ne pas avoir envie du tout de le onnaître, mais elle serait bien obligé d'apprendre son existence un jour, même si cela n'était pas encore pour tout de suite. Il faudrait peut être plusieurs mois, mais il essaierait de ne pas dépasser les un an car il serait difficile de se réconcilier avec elle sinon. Il n'insista pas plus se ceci.

Par contre, il tenait à ce qu'elle fasse attention où elle marchait sinon il n'hésiterait pas à lui tenir la main pour la guider et pour la retenir lorsqu'il lui arriverait de trébucher. Cependant, elle n'en avait clairement pas envie.

"Très bien..."

Alors qu'il se laissait un peu aller la jeune femme dut le trouver particulièrement suspicieux.

"Je vous assure que ce n'est rien..."

Il était un peu confus et cela se voyait à son expression. Puis le lendemain matin le majordome alla retrouver Tsubaki cependant elle semblait aussi fatiguer que lui et lui disait de dormir ce qu'il ne pouvait pas faire.

"Je ne pourrais pas vous emmener visiter la région si vous ne dormez pas."

Par contre il fit non de la tête pur lui dire qu'il ne voulait pas dormir. Elle refusait de connaitre son mari mais elle ne comprenait pas que lui meme en souffrait.

"J crois qu'il y a quelque chose que vous n'avez même pas envisagé, il a peur que vous le détestiez, c'est pour ça qu'il n'est jamais venu."

Puis il soupira lorsque la jeune femme lui dit qu'elle ne voulait plus entendre parler de lui. Ensuite Kirigaya refusa d'aller dormir, à son grand regret elle trouva une solution radicale, le faire dormir sur ses genoux. Seulement, il ne voulait pas se contenter de ça alors il la prit de ses bras pour l'allonger.

"Dormez aussi, tant pis pour le règlement."

Il la tint conte lui, geste qu'il ne pouvait faire en tant normal.

Tsubaki était très sèche en ce qui concernait son mari, cela devait bien sûr blesser le majordome. Car elle haïssait son maître alors que lui devait l'apprécier. Du coup elle préféra ne plus aborder le sujet. Au moins aucun des deux ne seraient blessé.

Le lendemain, le réveil fut compliqué et elle ne voulut pas se lever. Kazuto était bien embêter, mais elle resta borné jusqu'au bout.

" Aujourd'hui je n'ai envie de rien."

En tout cas Kazuto pris encore la défense de son maître. Quoi de plus normal. Tsubaki soupira avant de lui répondre agacé.

" Eh bien mettons les choses au clair une bonne fois pour toute. Qu'il sache que je n'avais aucune raison de le haïr a ce point au début de notre sois disant relation. Que s'il avait une moindre attention pour moi, il aurait très bien put m'envoyer des lettres au lieu de faire le mort. Je n'ai eu aucun contact de sa part, même pas un mot. Maintenant c'est trop tard, il a creuser son propre fossé. La seule chose qu'il peut le relié indirectement a moi c'est vous."

Tsubaki mit un terme a la conversation avant de s'inquiéter plutôt pour sa santé. Il ne voulait pas se reposer du coup elle le força a s'allonger sur ses genoux. Mais la situation n'en resta pas là puisqu'il la prit dans ses bras. Complétement mal à l'aise, Tsubaki n'osa pas bouger d'un centimètre. La jeune femme soupira avant de répondre.

" Vous avez intérêt a vous reposer dans ce cas..."

Elle s'installa confortablement avant de fermer les yeux pour se reposer puis s'endormir enfin. Une présence dans tout ce monde distant lui fit énormément de bien et lui permit de récupérer. Cependant, elle se réveilla plus tôt que le majordome et quitta discrètement ses bras pour aller chercher quelque chose a boire dans le salon. Tsubaki s'assit complétement tourmenté, elle avait dormit avec un autre homme que son mari. Elle ne l'aimait pas, mais elle ne devait pas se laisser aller ainsi. Elle soupira en mettant la situation sous le coup de la tristesse et du manque d'affection. Puis se promit de reprendre des distances correcte avec Kazuto. Elle se devait tout de même d'être fidèle et ne pas déshonoré son mari...