Vert, couleur émeraude

Personne ne choisit sa famille de naissance, et surtout, personne n'est jamais satisfait de celle qui possède, il y a toujours un élément qui fait que la famille est insatisfaisante, malgré tout l'amour qu'il est possible de lui porter. Cela peut être le manque d'argent, comme un trop plein d'argent, ou l'avis d'un de ses parents sur certains sujet, ou même le manque de parents.

Aï vivait seule depuis... Elle ne comptait plus le nombre d'année, mais depuis toute jeune, son père était le président de la firme Otomiya, un gigantesque empire mondial d'un grand puissance et ne passait pratiquement pas de temps avec elle. Sa sœur était décédée dans un accident huit ans auparavant, et sa mère était en hôpital psychiatrique pour de terrible trouble du comportement. Le fait de voir Aï la rendait folle et elle faisait tout pour l'étrangler et la frapper chaque fois qu'elle la voyait puisqu'elle n'avait pas pardonner sa fille pour la mort de sa petite sœur.

Aï était une jeune femme de vingt ans forgé par la solitude et la richesse, c'est-à-dire de tout ce que la bourgeoisie pouvait faire de mauvais. Arrogante, elle croyait que tout lui était dû, en plus d'avoir des difficultés à aider, il ne fallait pas lui parler de travailler, elle étudiait, mais n'avait aucune envie de passer son temps à galérer. Mais Hikari, l'esprit gardien de sa famille savait que la jeune femme agissait ainsi pour se protéger et dissimuler ses nombreuses faiblesses.

Aî pensait être protégée, seulement, elle se disputa avec son père et se retrouva sans argent, elle essaya d'abord de travailler, mais voyant que ce n'était pas du tout efficace, elle finit par aller voir son père pour lui demander pardon, même si elle ne le pensait pas du tout, elle voulait simplement retrouver son argent.

-J'accepte tes excuses à une seule condition : Tu dois rencontrer un des candidat pour être ton fiancée.

Si la jeune femme fut d'abord hésitante, elle n'eut d'autre choix que d'accepter sa condition et se rendit dans un restaurant à la date et à l'heure convenue. Elle avait vraiment envie de fuir mais ne pouvait pas se le permettre alors elle attendit l'air agacé.

"Il est en retard !"

Heijiro était un membre a part entière de la mafia de Tenebrae. Certes il était dans un cadre bien mineure. Mais il n'était pas pour autant impuissant.

Les plus grands de la mafia avait déjà bien à s'occuper avec la famille des Kikutas. Du coup, c'était lui qui était en charge de surveiller la grande ville de Welgaïa. Même si c'est une capitale respectable, le trafique d'armes et les complots ne sont pas à écarté. Au contraire, vu que la mafia est basé dans une autre ville. Ils pensent pouvoir effectué leur petite manigances dans l'ombre sans craindre une représailles quelconque venant des autres.

A vrai dire, Heijiro était indirectement liée à la ligné d'Arès. Tout deux était dragons dans le sang, mais plus dragon noir pour le maître des opérations. Que lui était plus dans le sang des dragons dorées. Plus sage que leur cousins plus noir dans l'âme. Le fait qu'il se soit retrouvé ici était seulement dut à l'adoption. Ses parents étant mort dans un tragique accident. Un couple au activité douteuse l'adoptèrent dans le but de le mêlé à la mafia. Et ainsi augmenter ce pouvoir déjà grand.

Ainsi, Heijiro fut tatoué de son signe afin de le retrouvé rapidement. Cela avait été douloureux, mais avec le temps la cicatrice de cet évènement s’atténua. Laissant juste le dessin d'un dragon qui parcourt son torse.

Il n'était pas tellement déçu de son destin. Au contraire il l'appréciait. Jusqu'à ce qu'on lui demande de crée une alliance avec les Otomiya. Notamment en se mariant avec la fille du chef de famille... Là sa devenait beaucoup moins amusant puisqu'il devait quitter le terrain pour aller dans des bureaux. Mais ce n'est pas lui qui commande après tout.

Sur ce Heijiro se rendit à l'heure convenue dans un restaurant mais avec un peu de retard. Il était pas enchanté du tout et en voyant la personne en question. Son expression devint encore plus sombre virant à la déception.

" Déjà que je n'avais pas envie de venir. C'est encore pire maintenant."

Il soupira s'installant en face d'elle sans s'occuper des convenances.

" Bon je n'ai pas de temps a perdre. Tu vas dire à ton cher papa que tu n'as pas aimer et tu vas te trouver un autre blaireau. ça marche ?"

Heijiro sourit amusé, il avait un peu de motivation au départ. Mais plus maintenant, du coup il espérait que Aï le refuse. Au moins l'histoire serait réglé.

Aï n'était pas ravie de la décision de son père de lui enlever de l'argent, et non plus de son idée pour qu'elle trouve un fiancée, pourtant, elle était obligée de le supporter ainsi, sinon, elle ne pourrait jamais retrouver son argent. Après tout, Aï n'avait que vingt ans, c'était compliqué pour elle de se marier à un si jeune âge et surtout avec une personne qu'elle n'aimait pas. Elle ne voyait pas pourquoi elle n'aurait pas autant de temps que toutes les personnes normales.

Cependant, la jeune femme accepta de rencontrer un homme, puisqu'elle était ainsi tranquille avec l'argent. Elle n'était pas tellement ravie, mais c'était encore la meilleure solution. Elle se rendit ainsi au restaurant en attendant son rendez vous. Elle n'aimait pas du tout le fait qu'il soit en retard puisqu'elle perdait du tout pour rentrer chez elle.

Quand enfin elle le vit arriver, elle constata qu'il était la genre d'homme qui pouvait être considéré comme "beau", elle n'aimait de toute manière pas dut tout les hommes alors cela ne signifiait rien pour elle de le trouver beau, elle ne s'approcherait pas pour cette unique raison. Surtout qu'il possédait une personnalité désagréable.

"Tu m'ôtes les mots de la bouche..."

Surtout qu'il était assez malpoli, à lui donner des ordres, Aî n'aimait pas du tout alors, elle était décidé à l'ennuyer juste pour s'amuser un peu elle aussi.

"Non, je n'en ai pas envie, tout compte fait, je t'aime bien..."

Elle attrapa le verre du jeune homme et lui servit un verre de vin et lui tendit.

"Fais un effort... Je ne connais même pas ton nom. Pourtant je pense que tu ferais un bon fiancé..."

Elle le regarda avec un air sadique, il allait sans doute subir avec AÎ, mais au final tout ce qui comptait pour elle, c'était de récupérer son argent.

Heijiro devait se rendre à un rendez vous pour un mariage arrangé. Encore une idée idiote de sa direction. Mais comme les fiancés disaient non ou leur père; Il n'avait aucun problème. Ici se serait sans doute pareil et ils comprendraient enfin qu'il ne servait à rien de le marier.

Hors, alors qu'il allait rencontrer Aï. Il fut très rapidement déçu a peine fut il en face. Etant particulièrement désagréable et elle aussi par la même occasion.

" Parfait, ça durera encore moins de temps."

Il sourit amusé s'installant en face d'elle. Lui demandant bien expressément de partir pour affirmer son refus; Hors, elle n'était pas de cette avis là préférant être encore un peu avec lui.

" Menteuse."

Aï attrapa le verre en face de lui pour lui verser le vin tout en lui demandant son nom. Ce qu'il refusa de dire.

" Quel importance ? Ce n'est pas comme si on allait se revoir."

Heijiro la regarda avant de se rapprocher d'elle pour lui attraper le visage afin de le mener jusqu'à lui.

" Arrête de jouer la comédie ça ne prend pas. Je n'ai pas envie de jouer ton blaireau pour tes soucis d'argent. Les princesses potiches dans ton genre m'ennuie. Alors trouve toi un gentil toutou bien docile, ta vie en sera que plus facile."

Il la lâcha avant de se lever.

" Donc dis bien à ton père que tu ne veux pas. Imagine ce que tu veux de moi ça m'est égale. Tant qu'il enlève cette idée idiote de sa tête."

Aï ne connaissait pas du tout l'homme qu'elle allait rencontrer, il devait sans doute correspondre à son statut pour avoir l'autorisation de la rencontrer, ou apporter un minimum à son père, mais elle ne le saurait dans doute jamais.

Elle n'eut d'autre choix que de le rencontrer dans un restaurant, lieu idéal à toute rencontre d'un éventuel fiancé. En réalité, elle était loin d'être ravi, surtout en le voyant, c'était un "beau mec", mais ce genre d'homme lui faisait peur à la manière de Itsuki, trop beau pour être fréquentable, soit ils faisaient semblant d'être gentils, soient ils étaient de véritable playboy.

"Je ne suis pas sûre..."

Mais comme elle tenait à son argent, elle était prête à faire de nombreux sacrifice. Au point de dire qu'elle l'aimait bien, même si c'était complètement faux.

"Je ne mens pas..."

La jeune femme lui demanda son nom, mais sans grand succès, il ne voulait pas lui dire.

"Je n'en suis pas si sûre..."

Elle n'aurait de toute manière par le choix si son père le décidait, il avait au final tout autorité sur elle. Par contre Heijiro lui attrapa le visage et le rapprocha ce que la jeune femme n'aima pas du tout, mais c'était plus par peur que par colère.

"Je me fiche de ce que tu penses de moi, mais ne me touche pas !"

A peine lâchée, elle lui envoya une droite magistrale en plein dans la figure et recula en tremblant légèrement. Il fallait vraiment qu'elle s'habitue au contact des hommes.

"Je fais ce que je veux... De toute manière que ce soit toi ou un autre je serais obligée de me marier à quelqu'un alors autant que ce soit fait le plus vite possible, tu ne crois pas ? Au moins tu ressembla à quelque chose..."

Elle essayait de garder son calme, mais son corps réagissait toujours aussi mal à la peur.

Heijiro n'aimait pas être forcé et têtu comme il était. Il n'allait pas renoncé aux travail sur le terrain pour les beaux yeux d'une humaine. Aï n'était en plus même pas dans ses goûts de base.

" Il y a tout intérêt."

Mais voilà qu'elle mentait sur ses ressentit comme quoi elle l'aimait bien. Hors ça ne prenait pas, pas du tout.

" Tu te fous de moi en plus."

Heijiro refusa de lui donner son nom, elle n'en avait pas besoin et pour bien lui faire comprendre qu'elle devait arrêter de le côtoyer. Il se montra assez dur envers elle.

" En plus tu es sainte ni-touche ?"

Et il eut la joie de se prendre une droite dans la joue. Ce qui ne plut pas le dragon puisque ses yeux avaient viré au dorée lumineux.

" Ne recommence surtout pas."

Heijiro la regarda agacé avant qu'il ne tape sur la table pour montrer sa détermination et surtout sa supériorité. Chaque dragons avaient leur défauts. Les dragons d'or supportait que très mal la domination, ils se montraient autoritaire quand une hiérarchie ne les gênait pas.

" Trouve toi un autre larbin mais pas moi. Des prétendants t'en as à la pelle ne me la joue pas. Tu trouvera bien un idiot dans une poubelle qui voudra t'épouser."

Il se montra encore plus menaçant mais en attrapant le cou cette fois qu'il enserra.

" Tu as intérêt à faire ce que je dis, sinon tu pourrais très bien le regretter amèrement."

Aï fit la rencontre de Heijiro, un potentiel fiancé, mais la première impression ne pouvait pas être pire, il était un type avec une personnalité exécrable et qui ne l'écoutait pas dut tout ce qu'elle détestait, elle aimait bien qu'on l'écoute sans faire de crise.

"Je bien le droit de me foutre de toi..."

Elle le regarda d'un air assez froid, qui montrait aussi tout particulièrement qu'elle était une vilaine petit princesse qui ne pouvait pas s'empêcher de mettre les autres plus bas que terre. Par contre, il commença à la toucher ce qu'elle ne supportait pas à cause de ce qu'elle avait vécu par le passer à cause d'un ange.

"Nooonn !"

C'était plutôt le contraire, mais elle ne supportait plus le contact des hommes depuis bien trop longtemps à présent. De ce fait, Heijiro eut le droit à une belle droite dans la joue, il dut la sentir passer.

"Tu n'as qu'à t'en prendre qu'à toi-même !!"

Il tapa sur la table, mais ceci ne lui faisait pas peur, ni son regard, elle faisait pareil quand elle empruntait les pouvoir de Hikari.

"Je ne veux pas."

Aï fut surprise quand il lui serra le cou, à la limite de l'étranglement, Aï attrapa alors le bras de Heijiro pour le tordre dans le but de le casser. et Hikari y mit du siens puisqu'elle produisit une chaleur intention dans la main de AÎ pour brûler le jeune homme.

"Je ne suis pas non plus... ton larbins !"

Puis elle prit son courage à deux mains pour lui envoyer un pied dans le flan et le repousser.

"Tu es bien ridicule à lutter ainsi contre moi..;"

Heijiro n'appréciait pas les mariages arrangé. C'était un principe qui l'agaçait au plus au point. Et cette fois sa pseudo prétendante était loin d'être a ses convenance en plus d'être particulièrement agaçante.

" Je fais de même pour toi. Donc bon."

Du coup, Heijiro se montra particulièrement autoritaire. Elle ne représentait rien pour lui, sauf un vulgaire insecte facile a écraser et effrayer. Déjà a en juger par sa réaction plutôt brutale seulement parce qu'il lui a tenu le menton.

" Qu'est ce que c'est d'autre dans ce cas ?"

La douleur était présente, c'est bien ce qui l'agaçait. Elle n'y était pas aller de main morte. Mais s'il n'était pas un être draconique il aurait eu beaucoup plus mal que ça.

" A moi même ? C'est toi qui a les réactions exagéré ma petite !"

En tout cas Heijiro fit bien comprendre qu'il ne voulait pas être son larbin. Qu'elle en trouve un autre, mais rien n'y faisait. Elle voulait que lui pour le moment. Agacé, il la tint à la limite de l'étranglement tout en se faisant attaquer par elle puisqu'elle lui enserra fortement le bras. Ce qui fit ressortir des écailles dorés sur la zone qui subissait la chaleur tout comme des griffes au bout de ses doigts.

" Je n'ai pas dit que tu l'étais, je veux éviter une cohabitation inutile."

Aï lui donna un coup de pied ce qu'il apprécia moyennement tout en reculant reprenant complétement sa forme normal.

" Ridicule ? Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre. Je n'ai tout simplement pas envie d'être attaché à une gamine sans cervelle; Incapable de bosser par elle même parce que la mademoiselle a toujours vécu dans un palace. Les gosses de riches comme toi son vraiment les plus écœurant. Et si pour ne pas être attaché à toi, je dois te tuer. Ce n'est pas un problème. Après tout tu n'es pas une grosse perte."

Aï avait son caractère et l'expression "qui s'y frotte, s'y pique" lui correspondait bien. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds et Heijiro n'allait pas tarder à le découvrir. Elle soupira avant qu'il ne se montre autoritaire, un peu trop pour Aï qui n'apprécia pas du tout, par contre, il lui fit peur, de ce fait elle le frappa.

"J'ai juste été surprise !"

Elle n'allait tout de même pas lui dire qu'elle avait une peur qui relevait de la phobie en ce qui concernait les contacts avec les hommes, n'importe lesquels, elle ne le supportait pas du tout. Surtout qu'il trouvait ses réaction exagéré.

"Je ne vois pas en quoi !"

Par contre, elle continuait avec son envie de l'ennuyer qui pouvait être sacrément exagérée, surtout qu'elle en subissait les conséquence puisqu'il essayait plus ou moins de l'étrangler. Bien sûr, elle essayant de le faire lâcher en serrant son bras, et elle pu découvrir qu'il n'était pas humain.

"Oh... Une bébête dorée.... "

Heijiro luttait toujours pour la faire changer d'avis, mais c'était impossible, Aï était tout ce qu'il y avait de plus borné.

"Mais tu as pas le choix..."

Elle sourit amusé avant de lui donner un coup de pied avant qu'il ne la menace ouvertement.

"Blah blah blah !"

Elle lui fit un signe de la main.

"A bientôt !"

Elle en parla dès le soir avec son père et pu récupérer son argent, au final, elle fut sadique, parce qu'elle s'organisa pour connaître l'adresse de Heijiro et utilisa les pouvoir de Hikari pour se téléporter chez lui avant de s'installer comme si c'était chez elle attendant son retour !

"Hello ! A partir d'aujourd'hui je vie ici !"

Le dragon était très loin de l'apprécier, surtout qu'elle faisait tout pour rester avec lui au final. Ce qui était très loin de le ravir.

" Surprise ? Bah tiens, et puis quoi encore ?"

Du coup, cela devenait une guerre ouverte. Oeil pour oeil, dent pour dent. C'est comme ça qu'elle découvrit plus ou moins la nature de Heijiro. Un dragon d'or, assez rare par les temps qui court. Les bleu, les noir et les rouges étaient bien plus répandu.

" Qu'est ce que ça peu te faire ?"

Il la regarda agacé tout en essayant les dernières cartes. Mais elle s'en moqua complétement ce qui était loin de plaire à Heijiro. Au moins elle était partit, c'était le principal.

Quelque jours plus tard, Heijiro eut la mauvaise nouvelle. Aï avait sois disant apprécier l'entrevu et souhaitait mettre leur relation en période d'essai. Ce qui était loin de le ravir, mais le pire fut quand il rentra chez lui. Aï était installé sur son canapé, bien décidé à vivre ici.

" C'est pas vrai..."

Il la regarda agacé, soupirant exaspéré de ne pas savoir quoi faire pour se libérer de ça.

" Tu dormiras sur le canapé c'est pas mon problème."

Vu qu'il était pas beaucoup chez lui et découchait régulièrement; Il y avait qu'une chambre et c'était la sienne. L'appartement n'était pas grand c'était le strict nécessaire pour lui.

" N'attends pas que je m'occupe de toi; Tu te démerdes et tu me fous la paix."

Aï était plutôt satisfaite de la rencontre avec Heijiro, il était assez insupportable mais au final, elle pouvait largement trouver de quoi s'amuser avec lui.

"Je te demande pas de me croire..."

Sa phobie, elle la gardait pour elle, la partager signifiait la fin de la rigolade. Bon, Heijiro l’étranglait tout de même, mais c'était pas grand chose comparé à d'éventuelle caressa, ou baisers. Du coup, elle découvrit ainsi qu'il n'était pas humains.

"Rien, c'est amusant..."

Au final, elle partit sans l'écouter pour ne pas perdre plus de temps avec lui, il fallait qu'elle commence la prochaine phase de son plan ce qui n'allait sans doute pas du tout plaire à Heijiro.

Plus jours après, elle s'installa chez Heijiro sans lui laisser le choix, il n'était pas content, mais elle en avait rien à fait.

"Si, si, c'est vrai... Pour au moins un mois..."

Par contre, il sembla l'accepter trop facilement puisqu'il voulait qu'elle dorme sur le canapé, ce que Aï refusa.

"C'est toi qui va dormir dessus..."

Il ne s'occupait pas d'elle, alors elle s'attaqua au plan B pour se faire remarquer.

"Ha... très bien..."

Elle commença à se faire à manger en découpant des légume, mais elle détruisait le plan de travail en morceau sans parler du couteau dont la lame se brisa et qui manqua de poignarder le jeune homme sans le vouloir, il se planta dans le mur juste derrière.

"C'est pas bien solide chez toi..."

Heijiro était pas content de rencontrer Aï et se fut pire à la fin de l'entrevu. Il la détestait au plus haut point, ce qui était loin d'être très arrangeant pour la suite. Il voulait la tuer, elle souhaitait poursuivre l'aventure a ses côtés... En gros plus il se débattait, plus il la faisait rester avec lui. Malheureusement il ne le comprit que trop tard.

Ce fut quelque jours plus tard qu'il vit la réaction de Aï sur ses menaces. Elle s'était invité chez lui comptant bien vivre un mois chez lui pour espérer l'embêter. Ce qui était effectivement le cas...

" ... Un mois. Donc après tu te barres."

Il l'espérait du moins, seulement. Il ne fallait pas qu'il fasse la même erreur que l'autre fois. S'il veut la virer de chez lui il doit ne pas réagir a ses provocations.

" Je dormirais ailleurs."

Pour se faciliter la vie, Heijiro préféra l'ignorer. Un mois allait être très long donc autant se préserver. Ce qui pouvait être envisageable, mais non... Aï faisait n'importe quoi dans l'appartement détruisant tout, et manqua de poignarder Heijiro qui la regarda d'un air particulièrement sombre.

" Salo...."

La phrase se termina dans sa tête, mais son expression montrait bien toute la haine qu'il portait à la jeune femme.

" Espèce de... "

Heijiro essaya de se calmer et au final il tapa dans le mur a côté effectuant un beau trou. Il fallait pas qu'il craque, ne pas la tuer serait tout aussi intelligent. Mais ce n'était pas l'envi qui lui manquait. Pour une fois il aurait aimé qu'on l'attaque. Ce serait une excuse si la jeune femme venait à mourir accidentellement.

" Je sors."

S'il restait plus longtemps il risquait de faire des dégâts. Le tout c'est que Aï ne le suive pas ou ne le colle pas.

Aï pouvait se montrer particulièrement infecte quand elle en avait envie, et pour s'amuser tout simplement, il fallait bien qu'elle s'amuse d'une manière ou d'une autre et c'était le pauvre Heijiro qui subissait le plus.

La jeune femme en parla à son père pour accepter une période d'essais voir si les résultats qu'elle avait eut était probant et il fut décider qu'elle vivrait chez lui pendant au moins un mois, plus si cela se passait plutôt bien. Heijiro par contre avait mal compris.

"Au moins... Donc sûrement plus."

Elle refusa cependant de dormir sur le canapé, et il décida de dormir ailleurs. Elle le regarda désespéré.

"Tu n'es pas drôle..."

Par contre, la suite le fut beaucoup plus puisqu'elle détruisait tout et il finit par vouloir l'insulter.

"Vas y, continue, je t'en prie."

Il était vraiment très agréable avec elle, ce qui fit sourire la jeune femme du coup il frappa le mur avant de partir. Elle ne le suivit pas, ce n'était pas une solution et elle voulait tout de même continuer à l'embêter or, en le suivant elle allait le faire définitivement fuir.

Le lendemain son père demanda de passer voir sa mère comme c'était son anniversaire, mais comme d'habitude, le résultat fut catastrophique, elle se fit accuser de tout les maux concernant le décès de sa soeur, sans parler du fait que sa mère la frappa violemment. Notamment en lui jetant un verre dessus qu'elle évita, mais elle se prit tout les débris ce qui fut très douloureux, sans parler des plusieurs gifle avant que sa mère ne soit arrêtée par les médecin. Aï sortit et en retourna chez Heijiro elle nettoya ses blessure au niveau des mains et du visage laissant des mouchoirs plein de sang sur le sol et elle se cacha dans la chambre de Heijiro et s'enroula dans la couette.

"Je lui avait pourtant dit que je ne voulais pas y aller."

Heijiro n'appréciait pas qu'elle vive chez lui. C'était une gamine insupportable qui croyait être tout permis. Ce qui était très loin de l'enchanter. Surtout qu'elle pouvait rester bien plus.

" Tu te lasseras à force."

Et c'était bien ce qu'il comptait faire. La lasser et qu'elle décampe le plus rapidement de chez lui. Déjà il dormirait ailleurs le soir. Ne pouvant avoir sa chambre, il n'allait pas rester dans cet appartement avec elle.

" Je ne suis pas payer pour ça."

Le pire fut après puisqu'elle détruisit tout ce qu'elle touchait. Ce qui agaça Heijiro qui avait des envies de meurtres. Aï le provoqua encore plus, mais il explosa seulement un mur avant de partir pour se détendre ne rentrant même pas le soir.

Le lendemain, il était venu passer prendre des affaires pour dormir chez une amie à lui. Heijiro ne voulait pas rester avec une folle furieuse pareil. Mais étonnamment quand il rentra il fut surpris de voir un tas de mouchoir ensanglanté sur le sol. En plus de mener jusqu'à sa chambre où il découvrit Aï complétement en boule.

" Un troupeau d'éléphant t'es passé dessus ?"

Il la regarda surpris. C'était bizarre de la voir dans un état pareil. D'un côté cela le soulageait, mais lui faisait tout de même mal. Parce qu'elle ressemblait à un chien battu.

" Plus sérieusement qu'est ce qu'il t'est arrivé ?"

Aï pouvait être aussi adorable qu’insupportable, il suffisait juste de la connaître un peu pour pouvoir avec chacune de ses réactions aisément. Elle décida de loger chez Heikiro qui n'était pas décider à la laisser vivre avec lui.

"J'en suis pas sûre..."

En tout cas, il ne voulait par rester dans le même appartement qu'elle ce qui était dommage, puisque le but c'était tout de même de cohabiter.

"Je peux te payer si tu veux..."

Aî finit par le mettre vraiment en colère, même si elle n'avait jamais songé au fait qu'il puisse se retenir ainsi de frapper. Elle en fut surprise, mais continua tout de même à le provoquer, jusqu'à ce qu'il parte de lui-même.

Le lendemain, la journée fut ignoble, Aï rencontra sa mère, mais comme à chaque visite, sa mère ne supportait pas sa vue et faisait une crise où elle devenait particulièrement violente, en essayant de la tuer.

Alors forcément, quand elle rentra, Aï n'était pas bien du tout, et si elle prit tout de même le temps de s'occuper de ses plaies, elle ne tarda pas à aller dans la chambre pour s'enrouler dans la couette. Heijiro finit tout de même par aller le voir et il reçut un regard noir.

"Non..."

Elle finit tout de même par se redresser un peu, et il pouvait aisément voir qu'elle avait pleurer peu de temps auparavant, son maquillage coulait à moitié et ses eux était encore rouge.

"Je suis juste passée voir ma mère, c'était son anniversaire, mais des circonstance font qu'elle ne supporte pas de me voir, au point d'en devenir violente... ça fait des années que c'est comme ça, que ma mère me rejette totalement."

Elle soupira.

"Maintenant, satisfait, je pleure, tu peux te moquer de moi..."

Heijiro et Aï avait très mal commencé, il avait des envies de la tuer. Et elle ne faisait rien, mais absolument rien pour que sa s'arrange. Le poussant même jusqu'à ce qu'il quitte l'appartement. Bien décidé à ne pas rentrer; Peut être le lendemain, mais pas de suite.

Ce qu'il fit le lendemain, ne venant qu'en fin d'après midi pour prendre des affaires. Mais en voyant les mouchoirs et la tête de Aï dans sa chambre. Il y avait de quoi se poser des questions. Elle ressemblait à un fantôme vu les traits tiré qu'elle avait.

" Dommage. L'image aurait été amusante."

La raison était tout autre puisqu'elle était partit voir sa mère pour lui rendre visite. Mais cela s'était très mal passé puisqu'elle avait tenté de tuer sa fille par pure haine. Heijiro la regarda, ne comprenant vraiment pas pourquoi elle s'acharnait à voir une personne qui ne l'aimait pas. Il soupira avant de s'installer en face d'elle pour lui mettre une pichenette sur le front.

" C'est tentant, mais je vais pas le faire pour cette fois. Même avec tes airs de lapins touché par la myxomatose"

Il sourit amusé avant de lui dire.

" De toute façon, tu es idiote toi aussi. Si tu sais qu'elle t'aime pas. Ne cherche pas à la voir si c'est pour te mettre dans un état pareil. Ok c'est ta mère, mais il y a des limites. Surtout quand elle essaye de te tuer."

Lui de toute façon, il les avait quitter ses parents adoptifs. Il ne les a jamais aimé c'est comme ça. Et c'est vrai parents... Il se porte bien sans... Heijiro soupira avant de se lever pour ouvrir son placard tout en réfléchissant à ce qu'il allait prendre. Même si pour le moment il n'attaquait pas Aï. Il n'avait pas tellement envie de rester non plus.

Aï s'amusait beaucoup à embêter Heikiro, même si cela devait être dure pour lui de la supporter. De toute manière le lendemain, elle ne serait pas en état de l'embêter, puisqu'elle allait voir sa mère et le résultat ressemblerait à tout les fois où elle passait la voir, en coups.

Quand elle rentra chez Heijiro, la petite princesse était dans un drôle d'état, un peu abîmée de partout et surtout psychologiquement très fragile puisqu'il suffisait d'un rien pour qu’elle pleure tout les larmes de son corps.

D'ailleurs c'est ce qu'elle fit, jusqu'à ce que Heïjiro ne vienne pour se moquer un peu d'elle.

"Pas du tout."

Seulement, elle n'était pas du tout d'humeur à s'amuser alors elle s'avérait plutôt désagréable au final. Elle lui expliqua alors ce qui s'était passé sans donner tout les détail. Il la compara à un lapin avec la myxomatose ce qui ne faisait pas très plaisir alors elle cacha son visage.

"Ce n'est pas vrai."

Par contre, au niveau de sa mère, il ne semblait pas du tout comprendre son point de vue, alors elle soupira avant de préciser.

"Je veux qu'elle me pardonne ce que j'ai fait.;. Certes, j'ai fait quelque chose d'horrible... Mais j'ai déjà un père qui n'a jamais été présent pour moi, j'aimerais bien que ma mère me pardonne un peu. ça fait un peu moins de dix ans que je passe mon temps seule sans personne, et que les seule personne que j'ai vu m'ont pourri la vie..."

Elle grimaça en pensant à Itsuki;

"Tu repars ?"

elle n'avait pas tellement envie d'être seule, ais elle comprenait qu'il souhaite partir avec tout ce qu'elle lui avait fait subir.

Heijiro était rentré dans la fin d'après midi pour récupéré des affaires. Cependant, il retrouva Aï dans un bien triste état puisqu'elle avait semer des mouchoirs partout. Avant de devenir le monstre de la chambre. Surtout qu'elle lançait des regards bien noir à chaque blague du jeune homme.

" Je trouve que si."

Il sourit amusé avant de lui demander ce qu'elle avait et c'était pas dès plus joyeux. Elle venait de se faire bien rejeter par sa mère ce qui la rendait fragile psychologiquement. Cependant Heijiro ne put s'empêcher de la taquiner.

" Un petit peu."

Il la regarda avant de dire son point de vue, mais c'est vrai que d'autre pouvait le voir d'une autre manière.

" Je vois pas le problème. Enfin, en ce qui me concerne. Après toi tu fais ce que tu veux. Si tu préfères rester avec des personnes qui te haïsse c'est ton problème. En général on cherche ailleurs si ça bloque quelque part."

Heijiro n'allait pas s'attarder non plus, lui était assez solitaire mais en groupe il aimait être supérieur. Par contre Aî était assez étonné de le voir prendre des affaires.

" Oui. Pourquoi, tu veux que je restes ?"

Aï n'était pas dans l'état de rire, elle avait terriblement mal à l'endroit où elle avait été coupé, elle se demandait même si certain des bouts de verre n'était pas resté planté dans ses mains et ses jours tant elle avait mal. En plus, Heijiro se moquait continuellement d'elle ce qui était loin d'être agréable.

"Non."

Et il continuait encore et encore tandis qu'elle le regardait avec un air terriblement noir qui montrait qu'elle était pas du tout d'humeur à rire, même si elle n'avait pas d'autres choix que de le subir pour le moment.

En plus, il ne comprenait pas tellement le point de vue de la jeune femme ce qui la désespérait encore plus.

"Je veux juste qu'elle me pardonne pour ce que j'ai fait... Si elle était capable de le faire je suis sûr qu'elle irait beaucoup mieux... C'est un problème de culpabilité envers elle que j'ai."

Elle baissa la tête avant d'ajouter.

"Et puis, ce n'est pas comme si quelqu'un m'appréciait... Peu importe avec qui je suis, la plupart me haïssent ou sont hypocrite..."

Elle était riche après tout, et elle attirait donc les mauvaise langue et les intéressé. Ensuite, Aï lui demanda s'il portait et il confirma ce qu'elle pensait.

"Oui..."

Puis elle rougit en se rendant compte de ce qu'elle disait et secoua les mains en paniquant à moitié.

"Enfin, non !!! Oubli ! J'ai dit une bêtise !"

Heijiro n'était pas vraiment sympathique à la taquiner sur son état. Mais il se vengeait un peu de ce qu'elle avait décidé pour eux deux. Par contre, il ne comprenait pas le comportement de la jeune femme. C'est vrai que le pardon est une chose qu'on veut obtenir. Mais quand on voit que c'est bouché on abandonne.

" On ne revient jamais en arrière. Donc laisse là faire ses crises. Elle t'en voudra quoique tu fasses."

En tout cas, elle était assez attristé que personne ne veuille d'elle. Ce qui fit soupirer Heijiro.

" A ton avis pourquoi ? Ce qui m'agace chez toi c'est ton comportement de princesse, tes manières de chercher les ennuies, tes manies de tout détruire. Et tu es si dépendante de l'argent que ça en devient pitoyable. Tu es une saleté de gosses de riche jusqu'au bout des ongles. Si tu changes pas des détails, c'est clair qu'on a plus envie de te donner des claques qu'autre chose."

Par contre, il ne souhaitait pas rester à l'appartement. Il n'aimait pas trop rester avec quelqu'un qui chercherait à le mettre à bout. Cependant, elle semblait déçu insinuant un peu le désirs qu'il reste. Ce qui était effectivement le cas jusqu'à ce qu'elle se contredise embêtait.

" Ok je reste, mais à deux conditions."

Il la regarda avant d'ajouter.

" Tu me répares tout les dégâts que tu as causé dans l'appart. Et surtout tu me fous la paix sur tes crises d'ados. Je n'ai pas envie de supporter une gamine pourri gâté. Est ce que c'est clair ?"

Aï n'était pas tellement en forme et Heijiro ne cessait de l'embêter ce qui n'améliorait pas du tout son état. Cependant, elle lui parla de ce qui s'était passé sans pour autant évoquer la raison pour laquelle sa mère ne supportait plus de la voir.

"Je suppose que tu as raison, mais la culpabilité m'empêche d'arrêter..."

Peut être qu'elle finirait par s'y faire, mais pour le moment ce n'était toujours pas le cas. En plus, comme personne ne voulait d'elle c'était encore pire et Heijiro lui précisa tout de même les raisons.

"Le problème c'est que si j'améliore mon comportement on voudra m'utiliser pour l'argent. Et le reste, c'est parce que j'ai envie de t'ennuyer..."

Elle soupira, avant qu'il ne veuille partir, comme Aî n'avait pas tellement envie d'être seule, elle était un peu déçue, puis elle finit par lui dire, même si elle ne tarda pas à dire le contraire. Finalement, il accepta de rester à deux conditions.

"Je réparerais... et je te ficherais la paix, si ce n'est que ça... "

Elle se dégagea de sa couette révélant les blessures qu'elle avait sur les mains et dit :

"Merci..."

Elle lui sourit avc une douceur que Heijiro ne devait jamais avoir vu avant de se diriger vers la cuisine bien décider à lui préparer quelque chose de délicieux à manger, tout simplement pour se dire qu'elle n'était pas une si mauvaise squatteuse quand elle voulait. Du coup, elle mit un long moment à préparer, mais au moins elle savait que ça valait le coup.

"C'est pour m'excuser des dégât que j'ai fait...'

Comme elle était pas bien elle était tout de suite plus sympathique et plus honnête, d'ailleurs elle le regardait d'une air bien plus serein que d'habitude. En même temps le sourire sadique en moins jouait beaucoup.

Heijiro ne comprenait pas son obstination. Mais ça lui passera sans doute.

" ça ira avec le temps."

Le problème, c'est qu'elle avait personne pour se changer les idées et s'occuper d'elle puisqu'elle avait un comportement des plus agaçant. Et elle ne semblait pas comprendre la différence entre faire des efforts et être complétement idiote.

" T'es pas assez débile pour te faire avoir quand même. Si ?"

De toute façon en ce qui le concerne, c'était juste pour le faire chier et il s'en doutait un peu. Mais il refusait de rester avec elle dans ses conditions. Donc elle avait intérêt à tout réparé et changer un peu son comportement pour qu'il reste.

" J'y compte bien."

En tout cas elle avait vraiment souffert avec sa mère. Elle en possédai de belle marque. Il faudrait qu'elle comprenne que ça ne sert à rien de lutter.

De son côté, il prépara tout de même ses affaires au cas où pour demain. Ce soir elle était sage, mais il n'était pas tellement sur pour la suite du séjour. En ce qui concerne Aï, elle était en train de préparer le repas du soir pour se faire pardonner. Il avait ainsi rien a faire.

" Ou pour m'empoisonner ?"

Il sourit amusé avant d'ajouter.

" Je blague, mais merci."

Heijiro mangea ce qu'elle avait préparer tout en réfléchissant comment il allait se débrouiller demain. Surtout que l'avoir chez lui n'était pas quelque chose qui l'enchantait toujours.

" Au fait tu lui as raconté quoi à ton père ?"

Elle se doutait de toute manière que cette habitude de vouloir aller la voir lui passerait de toute manière, c'était normal pour quelqu'un d'oublier ce qui le traumatisait, ou bien de se faire hanter toute sa vie par ses souvenirs qu'elle détestait. En tout cas, si la jeune femme se montrait aussi mauvaise c'était tout simplement pour éviter les mauvaises surprises auprès des gens.

"Non... Le problème c'est que je suis tellement méfiante que je préfère rejeter les gens d'avance..."

Et en ce qui concernait Heijiro, Aï était simplement mauvaise avec lui pour l'embêter un peu, mais rien de bien méchant. Par contre, elle fut contente qu'il reste, même s'il y avait des condition.

"Ne t'inquiète pas..."

Du coup, elle prépara à manger pour se faire pardonner, mais la remarque qu'il fit la vexa.

"Je fais des effort et voilà la réaction..."

Elle soupira avant qu'il ne dise qu'il blaguait.

"Ce n'est pas drôle.."

Elle mangea et Heijiro demanda ce qu'elle avait dit à son père?

"Ben, je lui ai dit que tu m'intéressais bien, mais que je pouvais pas décider sans te connaître plus... C'est tout quoique sache qu'il pense que tout es bon... Et qu'il peut nous marier."

Heijiro était assez agacé par le comportement de la jeune femme. Elle était insupportable alors passer un mois avec elle était un vrai calvaire. Mais elle vivait très mal sa solitude en plus d'être particulièrement méfiante avec les gens qui l'entoure.

" C'est idiot. Tu pourrais y aller progressivement."

Il accepta tout de même de rester avec elle ce soir. Sous certaines conditions qu'elle accepta bien docilement. En plus de lui faire une repas pour se montrer plus sympathique. Mais il n'arrivait pas à rester gentil. Préférant la taquiner un peu.

" Tu as déjà tenter de me tuer avec un couteau."

Heijiro sourit amusé, lui disant tout de même qu'il rigolait. Il était assez content qu'elle fasse des efforts.

" Détends toi un peu."

Par contre, il était assez curieux de savoir ce qu'elle avait dit à son père. Et la suite était loin de lui plaire, très loin de lui plaire.

" Bravo c'est malin ! Avec tes envies de me pourrir la vie, tu vas nous infliger une conséquence bien pires."

"Je sais, je pourrais, mas je crois qu'à force on devient parfois tellement méfiant qu'on arrive plus à y aller progressivement..."

En tout cas, c'était son cas, elle s'était souvent amusée avec les hommes sans jamais les toucher parce qu'elle savait qu'ils ne l'aimaient pas pour ce qu'elle était mais tout simplement pour ce qu'elle apportait, la gloire et la richesse notamment puisqu'elle était une Otomiya.

Cependant, elle était moins méfiant avec les gens qui se montraient agressif avec elle tout simplement parce qu'ils la détestaient de base alors il n'y avait pas trop d'inquiétude à se faire à ce niveau.

"Si quelqu'un aurait du mourir à cause du couteau ça aurait été moi... J'attire la mort..."

Il suffisait de voir les voitures, elle s'en était pour le moment sortie indemne, mais elle n'était pas sur de pouvoir continuer ainsi lontemps. Par contre, ses blagues était de mauvais goût.

"Pas aujourd'hui... J'ai du mal..."

Par contre, il n'aima pas l'annonce de Aï sauf qu'il ne semblait pas comprendre une chose à son propos : elle s'était résigné.

"Je me fiche de me marier avec toi, que ce soit toi ou un autre ça changera rien pour moi. Y a que toi que ça dérange."

Elle souffla.

"Apres, je sais pas ce qui t'arrangerais toi..."