Quand la guerre continue

Il fallut quelque jours à Yamato pour atteindre la province de ses nouveaux alliés, à cheval le voyage était bien moins épuisant, mais la saison des pluies provoquaient de longues averses torrentielles et il était parfois bien compliqué de s'y déplacer. Sa provinces avaient été conquise par l'un de ces puissant seigneurs et plutôt que de résister il avait choisit de s'y soumettre pour conserver la vie de son peuple. Cependant, derrière lui se trouvait un puissant guerrier maître dans l'art de la guerre et rebelle connu. Personne ne savait vraiment comment cet homme avait bien put devenir garde personnel de sa majesté Yamato, mais tout le monde se méfiait de lui, le voyait comme un ennemi alors qu'il était sans doute l'allié le plus fidèle à son pays. Il était nommé Yoh.

Une réunion importante se déroulait à présent dans ce qui pouvait être la capitale des provinces conquises, d'importance capital puisqu'elle permettait de déterminer qu'elle serait les prochains plan d'attaque. Tetsuya était un marchand qui participait aussi bien à cette réunion puisqu'elle était importante pour se faire de l'argent. En fournissant Armes et armures de dernière génération, il se faisait beaucoup d'argent et avantageait grandement les hommes qui se battaient sur le champs de bataille.

La réunion se déroula sans accro, et tous rejoignirent leurs appartement dans la nuit. Yoh sortit secrètement pour aller se renseigner chez les rebelles. Il avait pour but l'assassinat du grand seigneur, jusqu'à ce qu'un groupe de soldat n'arrive et il se dissimula dans la cours d'un jardin espérant que personne ne le remarque.

Tetsuya quand à lui se promena en ville, nombreux étaient les passant qui sortait de leur fête un peu arrosé et Yamato écrivit un poème au contexte plutôt mystérieux.

Fuyu était une jeune noble, dont la fortune n'avait d'égale à personne d'autres, mais un clan ennemi attaqua sa demeure et elle dut s'enfuir, et alors qu'elle courait elle remarqua des silhouettes au loin.

"Aidez moi ! S'il vous plaît, aidez moi !"

La nouvelle capitale commençait a comporter de nouveaux habitant. Inari en faisait partit, son mari avait des collaborations a faire dans les alentours. Donc c'était beaucoup plus pratique pour lui d'être sur place. Surtout que le grand seigneur avait demandé expressément qu'il s'installe ici. Inari n'était pas contre, de toute façon ce n'était pas comme si elle avait vraiment son mot à dire. Au moins ici elle avait de nouveau divertissement et la dispensait de la présence de son mari. Ainsi elle passa ses journées à se promener et une fois chez elle, c'était la solitude qui primait. La nuit était tombé depuis un moment. Inura était installé au bord du pavillon contemplant le jardin tout en se délassant contre les portes quand elle entendit un froissement dans les buissons. Surprise, elle se redressa immédiatement tout en essayant de voir ce qui venait d'arriver avec la lumière du clair de lune. Chose peu évidente, mais elle se leva doucement tout en demandant d'une voix forte et sur d'elle.

" Qui est là !?"

Elle garda la tête haute avant de s'assurer de l'épingle dans ses cheveux. Elle avait appris a dissimuler des armes au cas où qu'on vienne l'attaquer. Son mari était entre autre mal placé. Qu'on s'introduise chez eux n'était pas à exclure. Du coup elle s'approcha d'un pas prudent près à réagir.


Yasuo sortait de la réunion qui venait d'avoir lieu. Réunion plutôt éprouvante et nullement intéressante. Il soupira avant de rejoindre Kotoko qui l'attendait à l'entrée. Vu que c'était assez mal vue une femme en temps que guerrière, elle s'était déguiser en homme pour passer inaperçue. Seul Yasuo était au courant, mais il se garda de révélé sa vrai nature.

Tout deux marchèrent dans les rues de la ville en plein effervescence quand ils croisèrent le marchand d'armes juste avant de rencontrer une femme complétement paniqué qui les appelaient à l'aide. Surpris, Yasuo s'arrêta comme Kotoko qui mit sa main sur son arme au cas où. Mais elle la dégaina vraiment avant de se charger des hommes en face d'elle. Comparé à Kotoko, ils étaient beaucoup plus lourd dans leur mouvement et elle n'eut aucun mal à les repousser tandis que Yasuo avait intercepté la jeune femme affolé. Kotoko revint qu'après les avoir mis hors d'état de nuire. Mais vu que Yasuo n'était plus seul, elle évita de faire un commentaire. Ce qui n'était pas le cas du jeune noble.

' Il n'y as plus rien a craindre pour le moment. Soyez rassurer.'

Il fit un sourire assez rassurant tandis que Kotoko gardait toujours un oeil sur les alentours avant de pressé son maître qui compris le message qu'elle envoyait.

' Je conseille de ne pas rester dans les parages. Vous me raconterez votre problème dans un lieu plus sur.'

Sur ce il l'invita dans une auberge afin qu'elle se désaltère. Kotoko semblait ennuyé par contre.

Yoh faisait partit d'un groupe d'homme contre l'autorité du grand seigneur de ces terres, ils pensaient avoir perdu leur liberté en perdant leur pays, soit annexé par la guerre, ou par un mariage. La capital était privilégiée par rapport aux provinces et ceci ne plaisait pas à certains qui considéraient qu'il devait avoir les même droit que les autre. Yoh était ainsi partit en réunion afin de préparer un plan pour essayer de reprendre leur liberté perdu.

Au moment où il quittait les lieux, des soldats du seigneur arrivèrent provoquant la fuite de tout les rebelles. Certains moururent en combat, tandis que d'autres purent s'enfuir sans mal comme Yoh.

Pour se mettre en sécurité, le jeune guerrier passa au dessus du mur de la cour d'une grande demeure et se cacha dans dans les feuillage d'un buisson. Malheureusement, il fut repéré, et comme la femme était bien trop bruyante. Il sortit ainsi son sabre et se mit face à la jeune femme en pointant son arme vers elle.

"Tais toi !"

Il s'avança pour l'obliger à reculer pour rentrer à l'intérieur, tout comme lui pour se protéger des soldats qui était toujours à la recherche d'éventuel rebelle.

"Si tu te laisses faire, il ne t'arrivera rien.."

Fuyu paniquait, elle avait vu ses parents mourir dans les flammes et le sang, ainsi qu'une partie entière de son clan qui avait été exterminée, elle avait été chanceuse de parvenir à s'enfuir. Seulement, elle était poursuivie, et alors qu'elle se pensait condamnée, deux personnes la sauvèrent.

Terrorisée, elle ne réalisait pas vraiment ce qu'il se passait. Les paroles du jeune homme lui semblait inaudible, et elle les suivit sans vraiment en avoir conscience, elle était simplement en larme et le regard figé dans le vide.

A l'auberge, elle se désaltéra avec du Saké, ce qui l'aida d'ailleurs à se remettre, bien qu'elle soit complètement saoule après quelques verre. Cependant, elle était très calme.

"Merci..."

Elle regardait le jeune homme féminin, et l'autre homme, et se mordait les lèvres. Elle baissa ensuite la tête.

"Ma famille, s'est faite... exterminer..."

Elle éclata de nouveau en sanglot et cacha son visage dans ses bras.

Inari était assez inquiète au moment où elle entendit un bruit dans les buissons du fond. Vu qu'il y avait eu une émeute pas loin, elle était assez inquiète. Mais ne cédant pas encore à sa peur elle avança prudemment tout en demandant à la chose qui venait de pénétré dans le jardin de sortir. D'ailleurs, elle ne manqua pas de voir l'homme en question puisqu'il sortit brutalement en la menaçant chose qui la fit sursauter légèrement. L'homme lui demandait de se taire et elle fronça les sourcils avant de reculer sagement entrant avec lui dans sa chambre. Elle devait absolument rien faire au risque d'y perdre la vie.

" Soyez plus aimable et il n'y aura aucun problème."

Inari avait une peur bleu mais elle ne montra en rien ses sentiments. Bien enfermé au fond d'elle, sa fierté pris les devant pour agir plus normalement. D'ailleurs elle se détourna de son arme pour fermer les panneaux coulissant. Coupant toute visibilité dans sa chambre. Jusqu'au moment où elle entendit un bruit dans les couloirs. La peur au ventre, elle poussa rapidement le rebelle derrière les paravents tout en lui demandant de se taire et ne faire aucun bruit. Là elle se retourna après avoir refermer la cachette et vit son mari entrer.

- Bonsoir, Inari.

Il lui sourit chaleureusement avant de lui embrasser le dos de la main. Visiblement ravi de l'avoir comme femme. Mais c'était pas du tout l'avis de tout le monde. Du moins la concernant.

- Vous avez le bonjour du grand seigneur. Il est d'ailleurs déçu de ne pas vous avoir vu.
" J'ai eu un imprévus. Mais il s'en remettra très certainement."

Le visage de l'homme s'assombrit avant de lui parler plus sérieusement.

- S'il vous plait accompagnez moi la prochaine fois. Vous savez très bien qu'il ne vous refuse rien. Et nos affaires n'en seront que plus florissante.
" J'y réfléchirais... Je suis fatigué, j'aimerais me reposer."

Son mari lui caressa son visage avec douceur remarquant sa pâleur que maintenant.

- Vous êtes bien pale. Quelque chose vous tracasse ?
" Ne vous inquiétez pas."

Inari le pressa du regard espérant que le rebelle se tairait jusqu'à ce que son mari s'en aille. Mais il n'était pas très décidé a partir jusqu'à ce qu'on ne l'appelle pour une quelconque entrevu. Là il salua la jeune femme qui souffla de soulagement avant de se souvenir du rebelle. La elle attrapa son épingle pour se défendre en cas de besoin. Un oeil pouvait être vite crevé.


Yasuo avait trouvé une jeune femme complétement paniqué et Kotoko dut la défendre contre ses assaillants avant que son maître ne décide de l'inviter a boire. Résultat des courses, elle devait être muettes avant que leur protéger soit saoul avec quelque verre. Furieuse, Kotoko l'incendiait du regard tandis que Yasuo était plutôt bienveillant avec elle puisqu'il essaya de la consoler.

' Ce n'est rien.'

Hors, ce qu'ils apprirent fut assez étonnant. Sa famille avait été exterminé. Ici en pleine ville. Kotoko regarda son maître surpris qui ne sut répondre avant qu'il ne prenne une initiative.

' Vous ne pouvez rester seule en de tel circonstance. Vous pourrez dormir chez moi. Nous verrons plus tard des hommes qui ont effectué cela.'

Sur ce il se leva avant de prendre doucement la jeune femme qu'il accompagna jusqu'à chez lui. Suivit de Kotoko, énervé mais ne disant rien du tout à ce sujet. Elle soupira avant que Yasuo se tourne vers elle une fois à l'intérieur.

' Guide la jusqu'au bain pour qu'elle soit plus a l'aise.'

Kotoko regarda Fuyu avant de la guider la suivant même dans le lieux où ils doivent se changer. Là elle enleva complétement son déguisement avant de regarder la jeune femme.

- Voulez vous que je reste ?

Yoh fut découvert par la propriétaire de la demeure et fut obligé de sortir pour la faire taire. Il la menaça avec une arme, mais elle ne semblait nullement affectée par les menaces. Du moins, en apparence. Yoh connaissait bien les femme et en possédait une vision plutôt négative. Manipulatrice née, menteuse, égoïste, bref, il les trouvait en grande partie insupportable puisqu'elle voulait plus de liberté alors qu'elles étaient incapable de se débrouiller seules. Il soupira et baissa son arme. Une fois à l'intérieur, il fut poussé rapidement derrière le paravent ce qui le surprit.

Yoh écouta la discussion mais rien de passionnant n'arrive alors, il rengaina discrètement son armes et s'assit en tailleur sur le sol. Il attendit la fin de la discussion, mais il ne bougea pas pour autant. Quand le mari fut partit il prit enfin la parole.

"Je comprend que vous en vouliez pas voir ce grand seigneur..."

Yoh se mit à rire, avant de soupirer et regarder froidement vers l'extérieur d’où provenait des cris de soldats. Il les ignora et retourna son attention vers la jeune femme, si elle se rendait à l'une des réunion, elle saurait qui il était.

"Vous n'êtes qu'un objet..."

Il se leva et s'approcha de la jeune femme lentement, tout en faisant attention à son épingle.

Fuyu alla bien mieux après quelques verres d'alcool, et cet alcool lui permit de passer sa tristesse actuelle, en tout cas en partit, puisqu'elle éclata de nouveau en sanglot.

"Je vous suis reconnaissante pour votre aide..."

Elle suivit les deux hommes jusqu'à ce qu'elle découvre que l'une des hommes était une femme, elle fut surprise, mais plutôt ravie d'avoir une compagnie féminine. Fuyu se changea.

"Si vous le souhaitez."

Elle sourit doucement.

"Ma présence vous déplait ?"

Dit-elle en se rendant aux bains.

Inari était inquiète, tout ce qui l'horrifié c'était une mort lente ou de souffrir longuement. Rien que le fait de penser à cela la démoralisé. La mort n'était pourtant pas une de ses plus grande peur. Jouer avec elle lui faisait beaucoup plus mal. Pourtant c'est ce qu'on arrêtait pas de faire avec elle. Un objet de désir, un objet pour des fins politiques ou commerciale. Toute sa vie on l'avait poursuivie pour de tels tâches. Et les hommes qui ont osé la côtoyer son mort aujourd'hui. Par pur défense, elle les avait tué avec une arme qui leur appartenait. Du coup Inari fut rejeté par toute la population de son pays jusqu'à ce que son actuel mari ne vienne la chercher. Il lui offrit un toit tout en l'utilisant, cependant jamais il l'utilisa pour des fins plus personnel restant dans une relation platonique. Il ne souhaitait pas mourir par ses mains non plus.

Inari était pas mécontente de cette union. Elle avait une vie convenable, mais elle pouvait lui apporter des dangers. Comme par exemple un rebelle qui tombe dans son jardin avant de la menacer d'une arme. Elle resta docile et garda son calme refusant de céder à la peur pourtant bien présente. Encore plus quand son mari entra. Mais elle fut entre autre soulagé quand il fut partit.

" J'en doute. Du moins pas pour les mêmes raisons."

Le rebelle était assez inquiétant et son coeur battait a tout rompre. Encore plus quand il la traita d'objet. Une colère noire l'envahit mêlé à de la tristesse. Elle aurait tellement voulut être autre chose, mais on lui en avait pas laissé le choix. LE rebelle s'approcha d'elle en faisant une fixation sur son épingle. Inari le laissa approché avant de sortir quelque chose de sa manche qui se posa juste sur une artère du cou du jeune homme. La pointe de l'aiguille juste contre la peau.

" Laissez moi. Je ne signale pas votre présence et vous me laissez tranquille. Ce n'est pas trop demandé."

Ce geste, elle l'avait tellement de fois effectué en l'aboutissant. Et pourtant aujourd'hui elle s'arrêtait avant de la planté... Inari voulait rompre avec son passé, mais ce n'était pas forcément le moment.



Yasuo avait proposé a Fuyu d'héberger chez lui en attendant que tout cela se tasse. Ce qu'elle accepta et finit même par être sous la protection de Kotoko qui semblait être tout sauf ravi. Mais elle resta polie en lui demandant si elle voulait qu'elle assiste.

' Je vais vous aider.'

Sur ce elle suivit la jeune femme avant de l'aider pour se préparer. Ensuite elle l'attendrai juste a côté des bains. Cependant Fuyu sentait clairement l'hostilité que lui portait Kotoko. En même temps ce n'était pas difficile a voir.

' Ne vous inquiétez pas, je suivrais les volontés de Yasuo vous concernant.'

Ce n'est pas pour autant qu'elle serait plus sympathique. Ce qu'elle préféra précisé.

' Cependant, je vous serais gré de parler de ma condition a personne. Une femme chez Yasuo pourrait tout compromettre. '

En gros Fuyu pouvait être un danger pour elle et elle espérait qu'elle le comprenne bien.

Yoh était un homme sûr de lui, brutal, et surtout dangereux de part le fait qu'il était un assassin plus qu'un garde du corps. Il se chargeait d'éventuels assassinat, parfois des séances de torture pour récupérer quelques informations, mais surtout, il tuait de n'importe qu'elle manière et de sang-froid. Ce n'était pas qu'il avait été élevé dans cette optique de devenir un monstre, c'était simplement par nécessité, afin de survivre. Un orphelin ayant rarement l'occasion de vivre très longtemps s'il na pas d'utilité particulière.

Yoh écouta la scène entre la femme et son mari qu'elle trouvait bien ennuyante, alors il lui fit part de son avis concernant le fait qu'il n'aimait pas la grand seigneur et q'il pouvait comprendre qu'elle ne voulait pas le voir.

"Sûrement pas, en effet..."

Il la traita d'objet, puisque c'était le constat qu'il venait de faire, une femme plus utile, mais pas forcément aimée. Il s'approcha alors d'elle et lui mit son épingle contre le cou.

"Vous êtes bien ennuyante, vous savez, je pourrais très bien vous tuer, lentement, personne ne saurait qui l'a fait, donc je serais tranquille, mais vous vous n'essayez même pas de me tuer..."

Il appuya son cou sur la pointe pour qu'elle transperce un peu, sans pour autant atteindre l'artère, située à quelques millimètres. Ensuite, il attrapa la main de la jeune femme en retourna l'épingle contre elle.

"Il me suffirait de tellement peu pour vous immobiliser..."

Il sourit d'un air malsain. Il ne craignait pas la mort qu'elle soit chez lui ou en face de lui, alors il suffisait de très peu pour qu'il commence à faire souffrir la personne qui se trouvait en face de lui.


Fuyu subit d'étrange évènements qui la dépassait complètement, avant d'être sauvé par deux hommes qui lui offrait son aide. Elle l'accepta n'ayant d'autre choix puisque rester seule signifiait à l'heure actuelle la mort. Pour oublier, elle but, et plutôt qu'oublier, elle prenait les évènements à la légère, bien que ce comportement soit temporaire.

Le jeune homme qui était en fait une jeune femme l'aida, mais elle semblait ne pas être d'accord sur la présence de Fuyu, mais obéissant à son maître. Fuyu la regarda tristement. Cependant, cette situation semblait aussi être causée par le fait que son identité risquait d'être révéler. La jeune femme posa sa main contre la joue de celle en face d'elle et lui sourit.

"Je n'ai aucune raison de révéler votre identité, vous m'avez aidé, et ce n'est pas dans mes principes de révéler des secrets. Vous êtes courageuse de pouvoir vivre d'une telle manière cependant.

Inari était vraiment inquiète depuis l'arrivé de se rebelle chez elle. Et maintenant il était dans sa chambre l'air menaçant. Elle aurait put informer son mari de sa présence, mais étant donné qu'il était armé ce n'était pas vraiment possible. Les deux auraient immédiatement perdu la vie. En plus l'homme avait le don de remuer le couteau dans la plaie. Inari n'était qu'un bel objet qu'on pavanait pour s'attirer les faveurs de tout hommes qui serait intéressé par elle...

Pour se défendre un peu, elle dut menacer le rebelle a l'aide d'une de ses aiguilles caché dans la doublure de ses manches. Malheureusement cela ne lui fit aucun effet. Au contraire il s'appuya contre, faisant perler une goute de sang sur son cou. En plus de ça il retourna son épingle contre elle ce qui était loin de l'arranger

" Alors pourquoi ne pas m'avoir tuer avant ? Vous ne faites que perdre du temps et augmenter les risques qu'on vous attrape."

Elle le regardait droit dans les yeux, fierté qui prenait toujours sur sa peur qui la serrait au niveau du ventre. Inari aurait tellement aimé une mort rapide. Mais il n'était pas décidé à le faire... Agacé, elle fit un geste rapide avec sa main libre pour lui écorché l'arcade qui se mit a saigner abondamment. Ensuite elle elle donna un coup dans le ventre en se retournant dos à lui pour éviter l'épingle dans sa main. Ce n'est qu'après qu'elle attrapa l'arme du rebelle pour au moins le dissuader de s'approcher plus d'elle quand elle s'était éloigné.

" Arrêtez de jouer. J'aurais cru les rebelles beaucoup plus direct..."




Kotoko était avec Fuyu en train de lui frotter le dos pour qu'elle puisse aller ensuite dans les bains afin de se poser. Du coup elle en profita pour lui dire clairement ce qu'elle pensait, ne voulant pas du tout qu'on dise sa nature a qui que ce soit. Par chance Fuyu lui promis de ne rien dire.

' J'aime simplement la vie que procure cette condition et je ne vois pas pourquoi seul les hommes seraient autorisé.'

Elle soupira avant de s'éloigner pour attraper de nouveau vêtement pour la jeune femme. Et les posa juste a côté des serviettes.

' Maître Yasuo souhaitera sans doute savoir comment vous vous porterez. J'irai lui faire part après vous avoir conduite à votre chambre'

Yoh s'occupait avec la jeune femme, puisqu'elle semblait vouloir se montrer forte, même en étant effrayée par sa présence. Elle le menaça, mais il n'en prit pas vraiment compte, puisqu'il n'en avait pas peur du tout. Au contraire, il s'appuyait même dessus pour saigner un peu, montrant encore une fois qu'il avait une totale confiance en sa capacité à survivre, et surtout sur le fait qu'il prenait la jeune femme pour quelqu'un de particulièrement faible. Il retourna son épingle finalement contre elle.

"Parce que je n'ai pas d'intérêt à vous tuer, et parce que mon maître va encore me faire la leçon pendant des heures, c'est aussi simple que cela."

Yamato était un homme sympathique, mais qui n'aimait pas les morts pour "rien", il autorisait Yoh à tuer qu'en cas de réel danger et cette femme n'était pas vraiment un danger. Par contre, elle se rebella contre lui et lui ouvrit légèrement l'arcade soucilière et il se mit à saigner abondamment, l'empêchant ainsi de voir correctement. Il ferma alors un oeil mais se fit avoir et il la regarda d'un air blasé.

"Je ne suis pas du même genre que ces rebelles brutaux..."

Il soupira et voulut partir, mais juste avant de sauter le mur, il entendit les soldats qui tournaient encore et encore. Aors, il s'allongea dans le jardin, il allait dormir là.

"Je vous dérange pas trop ici ?"

Fuyu était une noble, mais très sympathique, elle avait toujours vécu de manière simple et ce qui importait à ses parents était uniquement qu'elle soit une jeune femme bien élevé, elle était aussi l'épouse idéale respectueuse, gracieuse, polie. Alors Fuyu n'avait aucune raison de dire la vérité à qui que ce soit à propos de Kotoko.

"VOus avez raison, nombreuses sont les femmes qui ne souhaite pas, faire ce que les femmes sont censé faire, tant que votre vie vous convient, c'est parfait."

Fuyu sourit avant que la jeune femme ne lui donne des vêtements, elle se sécha et s'habilla.

"Je peux m'y rendre moi-même, il suffit de m'y conduire, j'aimerais le remercier e encore une fois pour son hospitalité."

Inari était agacé par cet homme qui cherchait plus à lui faire peur pour passer le temps qu'a agir véritablement. Tout ça a cause d'un maître qui lui ferait la morale longuement pour le gronder de son comportement.

" De ce fait, vous m'ennuyez au lieu de rester dans un coin ou partir."

Elle soupira avant d'agir pour se libérer. Ce qui marcha puisque l'arcade sourcilière se mit a saigner abondamment l'obligeant a fermer un oeil. Et ainsi lui permit de voler son arme afin de se défendre. Le rebelle semblait terriblement ennuyé et c'est ce qu'elle souhaita au fond d'elle. Seulement pour qu'il parte loin d'ici.

" Vous êtes tout aussi infecte."

Par chance il commença a partir et elle fut soulager se permettant enfin de s'asseoir. Hors le rêve était trop beau et il revint décidant de s'installer dans son jardin. Surprise et furieuse Inari se leva brutalement avant d'aller vers lui d'un pas furieux. Tout en plantant le katana juste a côté de sa tête.

" C'est hors de question !"

Sur ce elle se retourna avant d'aller chercher de quoi arrêter les saignements ainsi que les laver. Inari s'installa juste a côté du jeune homme et commença a soigner les plaies superficielle. Suffisait juste de comprimer pour que cela s'arrêter. Quand ce fut terminé, elle lava son visage juste après.

" Levé vous."

Inari était assez autoritaire quand elle était énervé ou qu'elle désirait pas quelque chose. Alors elle prit de quoi écrire et le donna au jeune homme.

" Ecrivez une lettre. N'importe quoi ce qui vous passe par la tête au sujet de ce qui se passe. Mais que ce ne soit pas idiot non plus. Et signé à la place de votre maître"

Pendant ce temps, elle alla se changer pour ne pas avoir une seule trace de l'altercation d'avant. Elle ne revint auprès de lui qu'ensuite et cacha également les quelques tâches habilement. Ensuite, elle lut ce qu'il avait écrit et rédigea une sorte de réponse. Maintenant il fallait sortie de sa chambre.

" Suivez moi."

Elle échangea les lettres et commença a sortir marchant a ses côtés dans les couloirs. L'air nullement inquiète, elle jouait son rôle à la perfection et même devant son mari elle ne faiblit pas. Il était assez curieux de voir Yoh a ses cotés, mais il ne dit rien suite au preuve qu'elle avait. Et vu qu'il reconnaissait Yoh. Il se posa encore moins de question. Il était tout simplement ravit que Yamato ait convaincue sa femme de venir à la réunion du lendemain. Du coup elle put le laisser à l'extérieur et les gardes ne se doutèrent de rien. Même en les voyants.

" Maintenant partez. Que je ne vous revois plus."

Inari le regarda froidement et le laissa sur place. Il pouvait rentrer surement. Il avait un alibi avec lui et les gardes ne lui diront absolument rien.




Kotoko se surprit a apprécier une discussion avec Fuyu. En même temps elle avait tellement l'habitude de parler avec Yasuo qu'il était rare pour elle de parler avec une femme. En tout cas Fuyu voulait parler avec Yasuo ce qui la surprit assez mais elle n'en dit rien.

' Très bien, mettez donc ceci. Je vais vous conduire à lui après vous avoir préparer.'

Kotoko se chargea de l'aider a s'habiller et se coiffer avant de se changer elle même pour reprendre son habit d'homme. Elle emmena ensuite la jeune femme jusqu'à Yasuo qui se divertissait dans son salon. Il leva la tête qu'une fois qu'il eut fini ce qu'il lisait. Dut moins un bout de phrase.

- Je m'attendais pas à vous voir ce soir. Vous vous sentez mieux j'espère ?

Yoh s'amusait un peu avec cette femme, mais elle était clairement agacé par lui. C'était assez amusant à voir mine de rien, mais il ne pouvait la tuer, même s'il le désirait pour ne pas entendre Yamato, son maître.

"Vous avez plutôt bien compris."

Puis la jeune femme se libérer en lui abima l'arcade sourcilière ce qui l'aveugla d'un oeil puisque le sang l'empêchait de voir.

"Je ne vois pas en quoi ils sont infectes, ils se battent pour leurs idéaux..."

Puis il souhaita finalement partir, avant de s'installer dans le jardin trouvant l'extérieur trop dangereux elle n'était pas d'accord et planta un katana jusqu'à coté de la tête de Yoh qui ne broncha même pas.

"Je ne vous dérange pas..."

Il attrapa le katana pour le récupérer et le rangea, puis elle le soigna et nettoya son visage, ne comprenant pas il la regarda d'un air suspicieux et suivit les instructions. Il comprit en cours de route qu'elle le virait et une fois dehors il lui dit en faisant un signe de la main.

"A bientôt..."

Il rentra alors chez lui, il la verrait probablement dès le lendemain. Yamato lui fit tout de même la leçon mais finalement il s'en sortait bien.


Fuyu s'habilla et fut coiffée avant de se rendre chez le jeune homme. Elle était polie et s'inclina à son arrivée dans la pièce.

"Je vais un peu mieux."

Elle s'agenouilla et dit :

"Je vous remercie vraiment pour toute l'aide que vous m'apportez. Si je peux faire quelque chose en retour n'hésitez pas à me le demander, j'ai perdu ma famille, mais j'ai toujours mon statut, et mon argent, n'en ayant moi même pas de réel utilité s'il peut vous aidez n'hésitez pas."

Inari était exaspéré par le comportement du rebelle. Il était vraiment là pour l'ennuyer... De ce fait elle fit de son mieux pour le supporter et aussi se défaire de cet homme dangereux qui pouvait la blesser à tout instant. C'est pour cela qu'elle n'aimait pas les rebelles, pas pour leur idéaux. Pour leur comportement déplacé.

" Ils terrorisent les gens, plus qu'ils ne les aident. Après ce n'est que mon humble avis."

Elle n'était pas forcément d'accord avec le grand seigneur mais pour le moment il jouait le bon rôle puisqu'il mettait les rebelles comme des terroristes. Et leur comportement y faisait croire. Des morts se retrouvait dans les rues a cause d'eux alors que ses gens n'avaient rien a voir avec tout ce problème. Inari les détestait pour cela. Et lui encore plus puisqu'il jouait avec elle. Ne pouvant le supporter plus longtemps, elle décida de le virer alors qu'il comptait s'installer dans son jardin. Mais il ne resta pas un instant de plus. Même si lui semblait dire qu'il se verrait un autre jour.

" Je n'y compte pas."

Inari était partit se coucher et passa une nuit horrible avant de se lever tôt. Son mari était emballé par sa présence à la réunion et lui offrit une tenue qui la mettait en valeur. Ensuite on la coiffa et maquilla rien que pour l'occasion. Inari n'était que très peu emballer mais elle se dirigea a ses côtés allant voir le grand seigneur juste avant que la réunion commence.

' Je suis charmé par votre visite. Chère Inari.'

Il souriait d'un air séduit avant de lui parler quelque instant avant de rejoindre la réunion. Le mari d'Inari n'allait pas vivre encore longtemps, mais cela aucun ne le savait ou peut être les rebelles. A chaque fois qu'elle se présentait, l'envie d’acquérir la jeune femme devenait plus grand. Mais aussi, il devenait complétement dépendant d'elle espérant attirer ses faveurs en l'invitant au réunion. Ce qu'elle refusa encore catégoriquement. Préférant attendre a l'extérieur.



Yasuo était en train de lire dans le salon quand Fuyu se présenta à lui. Visiblement en meilleur forme qu'avant. Cependant elle tenait à le remercier grandement tout en lui proposant une quelconque aide ce qu'il refusa poliement.

- Ne vous en faites pas. Gardez le, vous en aurez besoin pour votre nouvelle vie.

Il la regarda avant d'ajouter.

- Vous allez bien reprendre les rênes de votre famille ?

La jeune femme ne voyait les rebelles, que comme le grand seigneur voulait les montrer. Des gens violents, sans cœur, sans moral, pourtant la plupart de ce de son groupe était des hommes bons et sage, qui ne prenait en aucun cas la vie d'innocents.

"Vous découvrirez un jour que la vérité est toute autre..."

Yoh voulu partir, mais fut couper dans ces intentions, jusqu'à ce que la jeune femme trouve une excuse afin de parvenir à le virer de la demeure. Cela fonctionna puisqu'il ne comprit qu'au dernier moment son objectif. Elle ne comptait pas le revoir, mais il s'enfichait, elle n'avait pas le choix.

Le lendemain, alors qu'il avait rejoint son maître et prit un bon sermon, Yoh se rendit à la fameuse réunion, quand il aperçut la jeune femme de la veille, il la salua d'un signe de la main avec un grand sourire. Yamato, curieux regarda dans la direction de la jeune femme et alla la voir.

"Une amie de Yoh ? Je suis ravi de vous rencontrez."

Il s'inclina poliment, puis regarda sur le coté.

"Ne venez vous pas à la réunion ?"


Fuyu tenait à remercier la jeune homme qui l'avait sauvé, mais il refusa, elle n'insista pas comptant bien lui rendre la pareille, lorsqu'elle en aurait l'occasion. Il lui demanda alors si elle comptait reprendre les rênes de sa famille. Fuyu n'était pas très confiante sur le sujet.

"J'aimerais, mais je ne m'en sens pas capable, mon frère étant l'héritier, je n'ai reçu aucune éducation dans les affaires, et sur le moyens de gérer ma famille."

Elle finit par baisser la tête.

"J'ajouterais aussi que tant que ces assassins seront dans les parages, je ne prendrais pas de risques. Mais ils faut que je les retrouve."