Le Paradis reouvre ses portes...

Aî trop surprise par la venue de Kuroï n'avait même pas fait attention à ce que contenait son verre, elle avait tellement perdue l'habitude de communiquer avec les gens qu'elle paniquait au moindre geste envers elle.. Alors qu'il lui adressa la paroles en la complimentant, mais elle recula, bousculant des gens et paniquant. Cependant, l'homme qui lui avait adressé la parole la rattrapa par la taille. Elle se crispa et ferma les yeux en entendant l'homme qui s'énervait, mais Zetsu puisque c'était ainsi qu'il s'appelait l'aida. Il s'empressa de lâcher Aï qui était un peu confuse.

"Ce n'est rien..."

Elle le regarda du coin de l'oeil en remettant ne mèche derrière son oreille, un peu embarrassé.

"Merci..."

Elle lui fit un grand sourire, mais il ne tarda pas à être appelé par quelqu'un. Elle fit un simple signe de tête quand il dut partir. Alors elle se retrouva de nouveau seule, et peu après des gens e profitèrent pour la rabaisser. La jeune femme n'arrivait plus à renvoyer la balle au gens, trop affaiblie, alors elle se contentait de baisser la tête, traumatisée. Alors qu'elle était prête à s'enfuir, une personne vint de nouveau à son aide. Elle garda la tête basse e l'écoutant parler, puis il essaya de la rassurer.

"Elle, elle n'ont pas tord..." répondit-elle d'une voix tremblante.

Cependant, contrairement à ce qu'elle pouvait penser, ce qui lui fit le plus peur fut qu'il veuille la laisser pour aller chercher Naomi. Elle attrapa alors la manche du jeune homme et la tira, mais se rendant compte de son geste elle le lâcha brusquement.

'Pardonnez moi !"

Mais elle lui raccrocha la manche.

"Je sais que je suis pas une compagnie intéressante, mais vous ne voulez pas rester avec moi ?"

Elle le lâcha.

"Mais si vous ne le souhaites pas, vous pouvez partir...."

Elle redressa la visage, et lui sourit d'un de ses sourire radieux très rare.

"Que vous m'aidiez m'a fait tres plaisir, et même que vous m'offriez un verre, en plus de ma boisson préférée, alors merci..."

Kuroï réagissait avec ses sentiments qui débordaient énormément. Ses gestes étaient tous emprunt de ses sentiments alors qu'ils doivent être de parfait inconnu. En tout cas la mémoire de Aï avait beaucoup disparut. Puisqu'elle ne l'avait même pas reconnue. Kuroï était partagé entre la déception et le soulagement. Au fond de lui, il aurait souhaitait que Aï revienne avec lui. Mais pour le moment, le plus prudent n'était peut être pas là. Pourtant il se permit de passer un bout de soirée avec elle et la rattrapa même quand elle perdit l'équilibre sous l'inquiétude. Mais ce qui lui fit énormément plaisir, c'est qu'elle lui souriait. Et c'était bien une des premières choses qu'il lui souhaitait.

" C'était avec plaisir."

Il lui sourit tendrement avant de s'en aller avec la femme qui l'avait appelé. Ainsi il put réglé ses affaires sans trop de problème. On avait pas oublier qui il était pour certains qui le connaissait déjà et les négociation était donc plus facile. Pour d'autre par contre il fallait donner beaucoup plus de sa personne. Cependant, Aï eut de nouveau des problèmes avec des personnes qui se croyaient intéressante. Kuroï trouvait cela insupportable et ne se gêna pas pour les jeter dehors. Par contre, elles avaient attaqué Aï sur des points particulièrement sensible et il ne leur pardonnerait pas avant un moment pour cela.

" Elles ont tord sur toute la ligne ! Vous êtes meilleurs qu'elle en tout point et nombreux sont ceux qui vous envie. Les autres, ne mérite pas de vous côtoyer tout simplement."

Par contre, ses gestes devenaient beaucoup trop imprudent et il préféra aller chercher sa petite soeur. Hors Aï ne fut pas de cette avis puisqu'elle lui attrapa la manche pour le retenir. Elle s'en rendit compte bien sûr, mais elle ne voulait tout de même pas le lâcher. Kuroï finit donc par se retourner tout en l'écoutant. Elle ne voulait pas qu'il parte et lui demandait de lui tenir compagnie. De plus elle le remercia pour son aide tout en lui souriant radieusement. Kuroï sourit tendrement avant de dire une de ses pensées doucement.

" J'avais peur de ne jamais te revoir sourire comme ça..."

Kuroï blêmit se rendant compte de sa bêtise avant de se racler la gorge et parler d'une voix plus clair.

" Je peux rester oui, cela ne me dérange absolument pas."

Il sourit tout de même en la regardant avant de l’emmener avec lui près des buffets au passage. Kuroï prit un verre qu'il commença a boire. Il fallait absolument qu'il se reprenne. Il allait enchaîner bêtise sur bêtise s'il continue comme ça. En tout cas Kuroï passa la soirée avec Aï, ce qui était plutôt agréable jusqu'à ce qu'Eiichi n'arrive que vers la fin de soirée.

- Aï ! Tu passes une bonne soirée ?

Kuroï était un peu déçu, s'il arrivait maintenant c'est qu'ils allaient sans doute se séparé... Il resta silencieux tout en prenant sur lui malgré son manque d'enthousiasme.

Ai ne savait trop comment réagir avec cet homme, mais le fait qu'il y ait au moins une personne de disponible pour la défendre l'aidait beaucoup à garder le moral, ou plutôt le retrouvé alors qu'elle l'avait perdu. Cependant, cet homme apparemment nommé Zetsu. Elle fut déçu et resta seule jusqu'à ce que des gens l'ennui. Encore une fois Zetsu vint à son aide et elle le remercia, même si elle n'était pas d'accord sur le fait qu'elle valait mieux que ces femmes.

"Je suis un peu bête, je ne me souviens de quasiment rien de mon pc, alors elles ont un peu raisons, mais vos paroles me font plaisir..."

Elle lui sourit doucement, puis il voulut partir, mais elle le retint souhaitant le voir rester à ses coté. Cependant, ses paroles furent tout à fait étrange et elle le regarda les yeux grands ouverts. Cependant, elle préféra ne rien lui demander puisqu'il semblait lui même gêné parce qu'il venait dire, elle n'était pas indélicate au point de lui demander s'ils se connaissaient.

"Je vous remercie..."

Aï passa une bonne soirée avec l'homme qu'elle avait aimé, et aimait toujours sans même s'en rendre compte. Puis Eiichi arriva, elle lui attrapa le bras toute joyeuse.

"Une très bonne soirée..."

Elle lui fit un large sourire, puis posa ses mans sur l'épaule de Eiichi pour lui poser une question, elle arrêta sa bouche à quelque centimètre de son oreille et lui murmura :

"Est ce que je le connais ou c'est un dragueur de troisieme zone ?"

Elle le regarda d'un air déterminé à obtenir une réponse. Ensuite elle s'éloigna de lui et s'adressa à Kuroi.

"ça m'a fait plaisir de discuter avec vous."

Aï était toujours aussi influençable par contre. Elle pouvait croire tout ce qu'on lui racontait et cela exaspéra un peu Kuroï qui afficha une mine triste.

" Ayez un peu plus confiance en vous. Passé ou non vous êtes vous même."

Puis Aï voulait qu'il reste auprès d'elle. Cela l'étonna énormément mais il fut touché par sa demande. Et d'autant plus ravi quand elle sourit, c'était si rare. Par contre il fit une gaffe et Aï eu la gentillesse de pas relever. En tout cas il passa toute la soirée avec elle, jusqu'à ce qu'Eiichi n'arrive. La réaction de Aï se fit rapide puisqu'elle s'accrocha rapidement a son bras d'un air joyeux. Dire qu'avant c'était avec lui qu'il était comme ça. Kuroï ne préféra pas affiché ses sentiments mais il resta très silencieux.

- Ah oui ? Je suis ravi pour toi.

Eiichi lui sourit tendrement avant qu'elle ne l'attrape pour lui demander si elle connaissait vraiment Kuroï. Eiichi fut étonné par sa demande et vu la tête de Kuroï il s'était passé des choses en effet. Vu qu'elle le demandait autant ne pas lui mentir.

- Oui, tu le connais.

Il avait répondu en chuchotant avant qu'Aï ne remercie son mari pour la soirée avec elle. Kuroï resta galant et préféra se retirer.

" J'étais très heureux de passer cette soirée en votre compagnie."

Kuroï s'inclina avant de tourner après les avoir saluer. Son expression se relâcha quand il fut vraiment loin et qu'elle ne pouvait pas le voir. Cela lui faisait terriblement mal, cette distance imposé. Mais il n'avait pas trop le choix. Naomi ne tarda pas a le rejoindre et remarqua son expression. Inquiète elle lui demanda tout de même s'il allait bien. Il préféra répondre avec un sourire triste tout en lui caressant doucement la tête avant de s’éclipser dans le reste de la foule.

""Comment pourrais-je avoir confiance en moi, quand la personne de qui j'étais la plus proche à finit par disparaître de ma vue..."

De toute manière, si elle se souvenait de son existence, son visage et sa voix lui était inconnus, alors même en faisant de nombreux efforts elle ne saurait pas qui il était même s'il l'avait en face d'elle. Cela l'attristait en même temps qu'elle se sentait soulagée. Puis, elle demanda à Kuroï de rester un peu avec elle. Il accepta, quand elle sourit il dit une étrange parole, elle préféra ne pas faire la remarque, puisqu'il ne semblait pas rassurer lui même de ses paroles. Ensuite Eiichi arriva et elle l'accrocha. Elle lui sourit doucement, puis lui posa une question dont la réponse serait lourdes de conséquence. Elle le connaissait.

"Merci Eiichi !"

Puis elle remercia Kuroi qui fit preuve de politesse, mais elle n'aima pas du tout son expression, il ne savait probablement pas completement cacher ses sentiments. Alors, elle regarda Eiichi.

"Je reviens dans cinq minutes !"

Et elle se mit à suivre Kuroi, et tenta de le rattraper, les escarpins n'était pas simple pour se déplacer rapidement. Alors elle utilisa sa force monumentale pour bousculer les foule et passer au travers, elle trébucha sur un pied et s'éclata le nez contre un dos. Celui de Zetsu. Elle se mit face à lui en faisant barriere.

"On peut se revoir ?"

Elle semblait déterminée, et refusa ne serait sans doute pas très bon.

Aï comptait toujours sur lui pour pouvoir avoir confiance en elle. Pourtant il était juste en face d'elle mais elle n'était pas encore disposé pour le remarquer ni même le savoir. Elle aurait sans doute prit la fuite en sachant son vrai nom. En tout cas, en la présence d'Eiichi. Kuroï se ferma complétement, il était passé rapidement au second plan. Et savoir qu'Aï allait partir et pour le moment ne lui appartenait pas. Il ne pouvait le supporter. C'était impossible. Du coup il la salua poliment avant de les laisser. Eiichi était assez attristé pour Kuroï, cela se voyait qu'il était complétement blessé par la situation. Mais il ne réagissait pas vivement et passait toujours son temps a épargné Aï de ses problèmes. La laissant reprendre doucement a son rythme. Par contre, elle semblait avoir retrouver une certaine ardeur tout en lui demandant d'attendre.

- Je t'attends, t'en fais pas.

Il lui sourit tout en surveillant tout de même où elle allait. Kuroï lui, commençait a quitter la soirée. Du coup il salua la plupart des convives et commença a se diriger vers la sortie quand quelqu'un se heurta dans son dos. Surpris il s'arrêta avant de voir passer Aï en face de lui tout en faisant barrière. Tout ça pour lui demander de se revoir. Kuroï ne put s'empêcher de sourire amusé avant de répondre en souriant.

" Si vous le désirez princesse. Ce sera avec plaisir."

C'était une habitude, mais quand Aï réagissait de la sorte. Il avait toujours envie de la taquiner c'était irrésistible. Elle était toujours comme une princesse qui voulait avoir ce qu'elle désirait immédiatement. Gare si on lui disait non.

" Vous pouvez m'appeler chez les Takanaga. J'habite chez eux pour le moment. Ainsi vous me préviendrez de vos disponibilité."

Des membres de cette famille arriva et s'approcha de Aï qu'il saluèrent respectueusement avant de demander à Kuroï s'ils pouvaient partir. Et il fit un signe de tête.

" Au plaisir de vous revoir Mme Otomiya."

Il la salua avant de partir a la suite des personnes qui se rapprochèrent de lui afin de lui parler et monter en voiture.

Aï qui se sentait vide depuis qu'elle avait perdu autant sa mémoire retrouvait sa joie de vivre, mais pas pour autant ce qui manquait tant à son cœur, seulement grâce à Kuroï, bien qu'elle ne sache pas que c'était lui, Alors elle ne pouvait pas ignorer son regard triste, elle voulait le revoir, et elle espérait que ce soit le cas aussi pour lui.

Alors après avoir entendue la réponse de Eiichi la jeune femme se précipita à la recherche de Kuroï qui était déjà loin. Elle bouscula beaucoup de monde avant de se prendre sa cible en plein dans la figure, cependant, elle était très contente de le retrouver avant qu'il ne parte. Elle lui demanda alors s'il était possible pour eux de se revoir, ce qu'il qu'il ne tarda pas à accepter en l'appelant princesse.

"Prin... cesse ?"

ELle le regarda étrangement, mais il n'était pas étonnant qu'il l'appelle comme ça s'il se connaissaient très bien. Elle soupira quand il lui dit d'appeler chez les Takanaga. Aï aquiesça.

"J'appellerais, quand j'en aurais envie !"

Puis des membres de cette famille arrivèrent et la saluèrent, elle s'inclina poliment.

"J'espère vous revoir bientôt..."

Puis la jeune femme retourna auprès de Eiichi

"Merci ! Il a accepté de me revoir !"

Elle fit un sourire radieux et elle ajouta :

"Je peux l'appeler demain ?"

Puis ils partirent tout deux de la réception.

Aï ne changeait pas toujours fidèle a elle même. Une princesse qui voulait qu'on lui obéisse, Kuroï l'écoutait parfois et quand il le faisait. Il ne manquait pas une occasion de la taquiner comme cette fois où il l'appela encore "Princesse" Elle semblait étonné, mais Kuroï ne réagit pas plus que ça. Par contre il devina rapidement les intentions de Aï quand elle affirma qu'elle le fera comme elle avait envie.

" Comme vous voudrez."

Bien sûr elle n'allait pas tenir et le lendemain elle l’appellera juste pour avoir des nouvelles. C'était prévisible et cela rassura le jeune homme. Il avait encore des morceaux de sa Aï qui n'avait pas changer a son égards. Puis fut le moment des au revoir. Kuroï la salua également avant de partir en rejoignant les autres.

Eiichi attendait le retour de la jeune femme et quand elle arriva elle était complétement aux anges.

- Ah oui ?

En plus elle voulait rapidement l'appeler dès demain ce qui fit sourire Eiichi.

- Pourquoi pas ?

Eiichi ne put s'empêcher de la taquiner tout de même.

- Il te plait ? ou c'est la curiosité qui te pousse vers lui ?

Sur ce ils quittèrent la réception pour rentrer chez lui. Le lendemain Aï put appeler Kuroï c'était pas un problème. Il était juste très occupé pour le moment et ne pouvait pas voir la jeune femme. Des affaires avec les Takanaga, ils ont toujours besoin de son soutient pour des affaires ce qui lui demande beaucoup de temps. Par contre il réussit a se libérer un jour et alla au point de rendez vous en moto. Depuis leur sois disant séparation, Kuroï avait repris la conduite en moto. Cela lui permettait de se changer les idées. Du coup il attendit contre sa machine d'un air assez pensif. Vu qu'il avait rien d'autre a faire en attendant.

Aï était curieuse de savoir qui était cet homme qui provoquait un tel tourbillon d'émotions chez elle. Mais ce n'était pas uniquement de la curiosité qui la poussait à revoir cette homme dont elle ne connaissait rie, il avait une part d'elle qui souhaitait l'approcher, et aussi embarrassant que cela puisse être, le prendre dans ses bras. Il était peut être inconnu, mais il avait un lieu sûr avec son passé. Elle sourit à sa réponse, puis il partit. Elle rejoignit alors Eiichi.

"Oui, oui, je ne pensais pas, alors qu'un inconnue le lui demande !"

Elle n'avait pas réellement conscience que cet homme la connaissait bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Puis elle demanda si elle pouvait l'appeler le lendemain, et il accepta.

"Merci, Eiichi !'

Ce dernier lui demanda alors les raisons de son intérêt pour lui. Alors elle baissa la tête et avec un air timide, elle lui répondit :

"Dire qu'il ne me plait pas serait mentir.... mais je suis aussi curieuse, alors les deux..."

Elle regarda Eiichi pour voir ce qu'il pensait de ce qu'elle venait de dire puis ils rentrèrent. Aï appela le lendemain Kuroï, mais pendant un long moment il fut occupé, et elle ne put le revoir qu'un moment après. Elle s'habilla simplement mais élégamment; elle ignorait vraiment comme s'habiller, même si comme habituellement beaucoup de sa peau était apparente.

Elle finit par trouver Kuroï et elle s'arrêta en voyant la moto et en arborant un air de dégout.

"Vous ne devriez pas conduire ces engins là, c'est vraiment dangereux..."

Elle frappa la machine doucement, mais le bruit montra qu'elle n'y était pas allée de main morte.

"Oups..."

Il sourit et lui attrapa le bras sans lui laisser le choix.

"Aller, on va se balader !"

Elle lui prit la main pour plus de facilité et l'emmena à travers les rues, mais elle finit par s'arrêter se rendant compte qu'elle ne savait plus du tout où se trouvait le lieu où elle voulait se rendre.

"Je suis désolée, je me souviens pas du chemin..."

Eiichi sourit devant l'enthousiasme de la jeune femme. Elle était vraiment ravi que Kuroï accepte.

- Pas si inconnue que ça tout de même.

En tout cas elle était ravi de pouvoir l'appeler le lendemain. Et elle ne cacha pas son attirance envers lui ce qui rassura considérablement Eiichi. Peut être que Kuroï arrivera bel et bien a la récupérer.

Kuroï ne put cependant pas se libérer très rapidement et ne put que lors d'une semaine suivante. Il était par contre arrivé en moto pour ne pas avoir de bouchon. Et puis cela le détendait par contre Aï avait toujours une aversion envers ses engin. Cela n'avait pas changé.

" J'aime prendre des risques."

Il sourit amusé après avoir répondu a la jeune femme qui abima quelque peu la moto. Elle avait toujours une force herculéenne...

" Par contre, il faut apprendre a mesurer sa force..."

Kuroï caressa la tôle froissé avant de devoir suivre la jeune femme qui lui avait pris rapidement la main pour le tirer a sa suite. En tout cas elle se pauma rapidement et cette fois Kuroï lui prit doucement la main pour la guider a son tour.

" Alors laissez moi vous guider."

Il sourit avant de l’emmener avec lui a travers les rues. Kuroï la conduit alors au dernier bar où il avait bossé. C'était l'endroit aussi où ils s'étaient revu après la disparition de la jeune femme pendant deux ans. Kuroï la fit assoir avant de lui parler.

" Je vais prendre notre commande. Je connais le patron, donc autant en profiter."

Kuroï la laissa et alla au bar pour commander des verres. Soudain plusieurs personne se mirent a crier horrifié quand ils virent la scène actuelle. Un homme avait poignardé Kuroï en plein dans l'estomac tout en essayant d'atteindre le coeur mais le Kagami réussit toute fois a immobiliser l'arme pour pas se faire planter plus. Des clients attrapèrent le type tandis que le patron se précipita devant le comptoir.

- Kuroï ! Vite appeler une ambulance !!!

Kuroï s'était laisser glissé contre le comptoir tout en haletant. Il n'était déjà pas au milieu de sa forme alors un coup pareil ne pouvait que le toucher. Il regarda ses plaies qui firent rougir son haut avant de fermer les yeux tout en essayant de réprimer la douleur. Cela ne faisait rien c'était toujours insupportable en plus de perdre une grande quantité de sang qui lui fit perdre connaissance. Par chance les ambulanciers ne tardèrent pas a arriver pour l'emmener.

Aï ne connaissait pas la relation qu'ils avaient eu avant qu'elle ne perde trop de souvenirs, alors si elle ignorait qui il était, ce n'était peut être pas le cas du jeune homme. Mais elle n'en savait rien puisque la plupart de ses souvenirs avaient tout simplement été supprimé. Il existait cependant un moyen qu'elle retrouve un partie de ses souvenirs, mais n'ayant pas conscience elle-même de cette façon de retrouver la mémoire, elle n'avait d'autre choix que de rester pour le moment dans son état actuel.

"Je n'ai aucune idée de qui il est, ni même de la relation qu'on possédait, et son nom, Zetsu, ne me dit vraiment rien..." dit-elle en continuant à sourire.

Elle fut heureuse que Eiichi accepte qu'elle appelle Kuroï, ou plutôt Zetsu, le lendemain. Cependant, il fallut une longue semaine pour qu'elle puisse le revoir, elle comprenait qu'il était occupé, mais la jeune femme ne faisait rien de ses journées, sa perte de mémoire lui enlevait tout sa confiance en elle et à faire face aux autres dans son état actuel. Ainsi, elle attendit avec impatience sa rencontre avec Zetsu. Lorsqu'elle arriva, la jeune femme remarqua la moto, elle ne les aimait pas du tout.

"Suicidaire je dirais... C'est trop dangereux." répondit-elle en se frottant la tête avec la main.

Peu après la jeune femme abîma l'engin bien malgré elle, toujours sa force qu'elle ne contrôlait pas, le jeune homme lui fit même la remarque.

"Je suis désolée..."

Aï eut la ferme intention s'emmener Kuroï à un endroit quand elle lui prit la main, seulement, impossible de se souvenir du chemin. Elle se souvenait du début, de la fin, mais apparemment il manquait un morceau au milieu. Déçue, elle regarda Zetsu tristement, mais celui-ci voulut l'emmener quelque part, alors, elle le suivit en le regardant, essayant de souvenirs du moindre indice pouvant mener à son identité exacte. Il l'emmena dans un bar, en lieu où elle était sûr d'avoir été régulièrement même si la raison de cette venue lui échappait. Elle se demanda s'il l'avait emmené dans cet endroit en sachant cela.

"Je suis déjà venue ici..."

Elle était en plein réflexion, et s'assit à sa table, et se contenta d'un simple signe de la tête en réponse aux paroles de Zetsu.

Soudain, un cri la sortit de son intense réflexion et elle se leva brutalement pour aller voir ce qu'il se passait. Elle entendit alors le nom de Kuroï, elle se figea un instant en s'apercevant que cette personne n'était autre que Zetsu, Aï comprit que cet homme auquel elle était intéressé, n'était autre que la personne qu'elle aimait. Elle se précipita vers le jeune homme pour s'occuper de sa blessure puisque déjà une personne appelait les urgences. Pressant la blessure avec sa main, la jeune femme tentait de parler bien que sa voix soit particulièrement tremblante.

"Résistez..."

Les urgences finit par arriver peu après, et elle laissant Kuroï aux mains de ses personnes, mais partit avec eux. Elle ne pouvait pas laisser le jeune homme pour le moment, pas avant de s'être assurer qu'il était sain et sauf. Elle tourna comme un lion en cage durant toute la durée de l'opération faite en urgence à Kuroï. Une fois qu'il fut amené à une chambre, Aï demanda au médecin la situation exacte, et si elle pouvait le voir.

Lorsqu'elle arriva dans la chambre un choix se présenta à elle, elle avait jusqu'à ce qu'il se réveille pour choisir ou non d'agir comme si elle ne savait pas qu'il était Kuroï. Des sentiments aussi opposés les uns que les autres ne lui offrait de choix plus valable qu'un autre, mais surtout, elle ne comprenait pas les agissements du jeune homme envers elle puisqu'elle était persuadée qu'il la détestait. Il agissait a l'opposé de celui qui la terrifiait, il était trop doux avec elle.

Elle choisit de ne rien dire par peur de sa réaction, et s'assit à coté du lit sur lequel il dormait. Elle croisa les bras sur le bord du lit et posa sa tête en attendant qu'il se réveille. Elle voulut caresser les cheveux du jeune homme, mais fut arrêter par l'aspect rougeâtre des ses mains. Alors elle se leva et alla se laver les mains, et même si pour ses vêtement cela ne changerait rien, au moins il n'y avait plus de sang sur sa peau. Debout elle regarda Kuroï et caressa sa joue avec douceur quand une infirmière ouvrit la porte en lui annonçant l'heure de fin des visites.

"Je ne partirais pas..."

L'infirmière voulut l'emmener de force, mais elle la repoussa brutalement, ce qui amena une sacrée pagaille puisqu'elle appela la sécurité. Aï e partirait pour rien au monde, et alors que les gardes avaient du mal à lui résister u médecin fit son apparition. Celui-ci ne se plaignit pas du comportement de Aï, mais de l'infirmière et de la sécurité.

"Laissez la tranquille, il vient d'être agressé, il est normal qu'elle veuille s'assurer de son bien-être elle-même !"

Le médecin soupira bruyamment en sortant les trois personnes de la pièce et ajouta :

"S'agiter à coté d'un malade n'est pas bon pour lui, alors laissez-la, elle n'a rien fait de mal."

Le médecin ferma la porte et s'adressa à Aï.

"Restez tranquille sinon j'aurais des problème..."

Aï fit un "oui" de la tête et il quitta la pièce. Aï retourna auprès de Kuroï, impatiente qu'il se réveille. Elle lui caressait la tête et le visage avec douceur de temps en temps.

Aï n'avait aucun souvenir en concernant Kuroï, même dans ses attitudes. Elle ne le reconnaissait pas. D'un côté cela pouvait lui faire voir le vrai Kuroï et non pas l'image qu'il s'était fabriqué pour la protéger. En tout cas Eiichi l'encouragea a le connaître cela ne pouvait être qu'une bonne chose.

- Tu apprendra a le connaître.

Puis les jours passèrent. Kuroï ne put se libéré durant la semaine suivante a cause des boulots qui le prenaient. Aucune minute a lui jusqu'à ce jours. Un jour de congé était permis et il en profita pour aller voir Aï. Celle-ci toujours en aversion au niveau des motos.

" Il faut bien mourir de quelque chose un jour si on va comme ça."

Par contre elle cassa de nouveau sa moto... Dire que ce n'était pas la première qu'elle abimait accidentellement. La prochaine fois il viendrait en voiture. Au moins elle ne la cassera pas, du moins il l'espère. Pour le moment Aï voulait l'emmener quelque part et il dut suivre. Cependant la jeune femme fut rapidement perdu, ce qui fit choisir la destination a Kuroï. Étonnamment, Aï se souvenait de cet endroit.

" Ah oui ?"

Puis Kuroï alla chercher la commande quand un drame opéra; Un homme, lui en voulant surement ne manqua pas d'agresser le Kagami dans un moment d’inattention. Celui-ci se défendit du mieux qu'il put et évita de se faire tuer. Hors il était gravement blesser et ne put garder conscience bien longtemps.

Kuroï était partit dans un coma qui lui firent revivre des moments qu'il avait déjà vécu. Mais il résistait du mieux qu'il pouvait, il ne voulait pas mourir avec un tel regret. Aï n'était pas encore rétabli et il ne pouvait pas l'abandonner. Pas encore... Elle avait trop souffert par sa faute, déjà qu'elle avait manqué de mourir. Aï ne lui pardonnerait sans doute pas ou le craindrait. A cet pensée, son corps tout en entier se crispa tout en cherchant Aï dans son esprit, les derniers moment en sa présence. Le manque qu'elle lui produisait était insupportable.

"Aï..."

Kuroï détourna la tête tout en suivant la chaleur qu'il sentait auprès de lui. Curieusement l'idée qu'elle ne soit pas là lui quitta l'esprit et il attrapa cette personne qui était a son chevet. Elle ressemblait vraiment a Aï, du moins sa morphologie semblait être la même. Du coup, il la tira a lui pour l'enlacer immédiatement

" Pardonne moi..."

Kuroï la garda toujours contre lui pensant que c'était un rêve et apprécia se contact sans vouloir la lâcher. Mais la fatigue l'emporta de nouveau et libéra ainsi la jeune femme. Le lendemain par contre fut particulièrement douloureux. Kuroï se redressa tout en se tenant la tête ayant soudain le tournis. Et se crispa quand il sentit la douleur a son abdomen. Toute fois il releva doucement la tête pour voir où il était véritablement.

La jeune femme n'avait d'autres choix que d'essayer de retrouver son identité e apprenant à le connaître, mais c'était une tâche assez compliquée puisque le jeune homme était très occupé. Il lui fallut une semaine, trop longue pour Aï, pour se libérer. Il était en moto, dangereux engin, puisque les accidents étaient très vite arrivé et les conséquence parfois bien plus dramatique que les voitures.

"Mais si tu meurs trop jeune, les gens qui t'aiment te pleureront..."

Ainsi lorsque c'était possible, il valait mieux éviter la mort et doc éviter d'aller sur ce genre d'engin. Sas faire attention elle brisa la moto, seulement un petit bout, heureusement, puis ils partirent, pour au final se rendre dans un bar qu'elle avait dejà l'impression d'avoir vu.

"Mhhh, je sais que j'y ai passé un moment, mais la raison m'échappe vraiment..."

Puis alors qu'il allait chercher la commande Kuroï se fit agresser, et gravement blessé, il perdit rapidement conscience. A l'hôpital la jeune femme décida de rester à ses cotés, elle le regardait en silence, et avait des gestes tout envers lui, puis soudainement, il crispa en appelant son nom.

"Calme-toi, Kuroï..."

Son mouvement soudain réveilla la jeune femme qui s'était à demi endormie, peu après, il tourna la tête, et attrapa Aï qui ne comprenait plus vraiment s'il dormait ou s'il était réveillé. Elle comprit uniquement lorsqu'il la tira pour l'enlacer. Elle ne bougea pas, et il s'excusa. Elle comprit alors qu'il souffrait aussi du comportement qu'il avait eu envers elle, alors quand il la lâcha, elle le regarda et murmura :

"Je te pardonne, mais dis moi toi-même qui tu es..."

Elle l'embrassa avec douceur espérant qu'il n'en serait pas conscient à son réveil. Aï devait partir à présent, pour rentrer, mais elle souhaitait rester, alors, elle installa de chaises l'une contre l'autre et appuya sa tête sur le bord du matelas de Kuroi. Le lendemain elle se réveilla tôt puisque sa position pour dormir n'était pas forcément très confortable.

"Bonjour... Vous allez bien ?"

Elle lui sourit doucement rassurer de le voir Réveillé et elle lui caressa la tête.

"Vous nous avez fait une sacrée frayeur, vous savez ?"

Elle se leva et s'étira. Il dit, sans pourtant mettre de détails ;

"Vous avez parlé dans votre sommeil durant la nuit..."

Kuroï regarda Aï quand elle lui fit encore une fois la morale pour sa moto. Il y avait trop d'accident pour elle et il risquait de perdre la vie. Et on risquerait de le pleurer. Hors il pouvait être tué a tout moment en ce moment...

" C'est sur que mourir a 30 ans n'est pas des plus amusant"

Puis ils partirent se balader et aller au bar pour boire un coup et se reposer. Aï connaissait cette endroit mais elle ne se souvenait plus ce qu'il s'y était passé.

" Cela ne devait pas être très important. Sinon ça vous reviendra plus tard. Soyez patiente."

Mais un drame se produisit et Kuroï se fit violemment agressé, subissant plusieurs coup de couteau. Les urgences arrivèrent rapidement et purent ainsi l'opéré pour arrêter les hémorragies. La fièvre ne tarda pas non plus a l'emporter dans des délires et des inquiétudes lié au évènement dernier. Les problèmes avec sa famille et la répercutions sur Aï était ses plus grand regret. Ils n'étaient plus ensemble ou du moins Aï ne devait pas être disposé a le revoir ce qui le mit encore dans ses crises d'angoisse où il l'appela sans pour autant l'avoir. Cela lui fit terriblement mal a tel point qu'il cru l'avoir auprès de lui et l'entendre. Sous une pulsion il l'attrapa pour la prendre contre lui et ainsi se rassurer. Ce dire qu'elle était là au moins dans ses rêves il pouvait la toucher...

Le lendemain, Kuroï finit vraiment par se réveiller. Sa fièvre était tombé lui laissant un peu de répit. Par contre Aï était là a son plus grand étonnement. Il la regarda surpris avant de répondre.

" ça pourrait aller mieux."

Il était incroyablement faible et pouvait difficilement bouger. Le haut de son corps le faisait énormément souffrir. Aï lui caressa ensuite la tête comme elle avait coutume de faire tout en disant qu'il avait causé beaucoup de frayeur.

" Mais il n'y a malheureusement pas que des gens qui me veulent du bien..."

Kuroï soupira avant d'être surpris et angoissé par les paroles de Aï. Il avait parlé dans son sommeil? Qu'est ce qu'il avait dit ? Il ne s'en souvenait pas du tout.

" Qu'est ce que je dit ?"

Il était complétement blanc sous l’inquiétude, mais vu qu'il était malade cela ne se voyait pas trop. Une chance pour lui car il était particulièrement angoissé.

Aï ne dit rien de plus en ce qui concernait la moto, puisqu'elle savait qu'elle n'arriverait pas à le convaincre que c'était dangereux et qu'il ne fallait pas utiliser un engin pareil. Ils se rendirent ensuite à un bar où Aï était persuadée d'avoir été de nombreuse fois.

"Si, j'ai la sensation qu'il s'y est passé quelque chose de très important;..."

Puis Kuroi se fit agresser et emmené à l'hôpital en urgence. Durant la nuit, son sommeil fut agité d'étranges rêves. A ses paroles, elle était sûre qu'il parlait d'elle, mais ce rêve lui permit de comprendre les effets néfastes de ce qu'il avait fait sur son état psychologique. Il était prit de culpabilité. Elle ne savait que faire puisqu'il dormait, mais elle lui parla comme si elle s'adressait à Kuroï et non à Zetsu. Elle espérait seulement qu'il ne s'en souviennent pas. Il se réveilla, ne s'attendant probablement pas à la voir.

"Je me doute, mais c'est toujours mieux qu'hier..."

Puis Aï dit au jeune homme son inquiétudes en incluant les autres.

"Je sais, il as beaucoup de monde qui vous veulent du mal..."

Cependant, il fut inquiet en ce qui concernait les paroles qu'il avait dit durant la nuit. Elle le regarda un instant hésitant sur la quantité à dire.

"Ai ... vous m'avez ensuite enlacé pardonne moi... Quelque chose comme ça ?"

Elle arbora un sourire des plus malsain.

"Vous me cachez quelque chose n'est ce pas ? Dite moi tout !"

Elle s'assit sur le lit et se pencha sur Kuroï en rapprochant son visage du sien.

"Dites moi..."

Kuroï avait été hospitalisé dans la journée mais ne se réveilla que le lendemain. Avec aucun souvenir de la nuit passé, pas un mot, pas une sensation rien. Il regarda alors Aï étonné de la voir a son chevet.

" Sans doute, je ne m'en souviens pas..."

Il se souvenait de rien, juste de la douleur du moment puis plus rien. Donc il ne sait pas si c'était mieux ou pas puisqu'il n'avait rien ressentit. Juste la peur d'un regret. En tout cas Aï concéda au faites qu'on lui voulait du mal. Malheureusement il se prenait aussi les ennuies de la jeune femme. Beaucoup de monde projetait encore de l'agresser, de ce fait il faisait en sorte de les prendre a sa place. Hier était le cas par exemple...

" Malheureusement..."

Kuroï soupira avant d'être complétement blême quand Aï lui annonça ses paroles de la nuit. Il s'était complétement trahit et il avait bien dit ses regrets a haute voix. Ce qui ne l'arrangea pas non plus, comment s'expliquer a elle comme ça. En plus le côté têtu de Aï n'était toujours pas partit puisqu'elle insista auprès de lui pour savoir ce qu'il lui cachait. Kuroï n'était pas très a l'aise et détourna la tête tout en cachant son visage alors qui rougissait sous la gêne. Mais Aï ne s'arrêta pas là puisqu'elle se rapprocha de lui beaucoup trop près en insistant. Kuroï était complétement embarrassé et ne savait pas du tout quoi répondre.

- Bonjour. Je viens voir comment vous vous portez.

Un médecin vint interrompre l'interrogatoire qui relâcha complétement la pression de Kuroï; Il était complétement déstabilisé et n'avait pas prévu tout cela. Au moins la venu du médecin était un délai de plus.

- Vous sentez bien ?
"Fiévreux..."

Même si c'était pas trop le cas, c'était plus Aï qui l'avait complétement déstabilisé et pris au piège comme une souris. En tout cas le médecin finit de s'occuper de lui et lui informa de la suite.

- On viendra vous changer les bandages. Je reviendrais plus tard."

Sur ceux il s'en alla les laissant de nouveau tout seul.

"Je m'en souviens très bien !"

Elle souleva à hauteur de sa poitrine ses bras pour lui montrer que le sang qui tâchait ses vêtements signe qu'elle retenait ce qui s'était passé et son état avec beaucoup de détail. Ensuite, elle dit que beaucoup de monde lui en voulait, puisqu'il s'était fait agresser.

"Mhh, je suis morte de nombreuses fois aussi, alors vous n'êtes pas une exception... Sauf que vous quand vous êtes mort vous l'êtes vraiment..."

Puis Aï lui raconta ce qu'il avait dit durant la nuit et elle le savait particulièrement mal à l'aise, elle estima alors que c'était le moment idéal pour lui faire cracher le morceau, même si elle ne se doutait pas qu'elle allait voir des cotés de Kuroï qu'elle n'avait absolument jamais vu.

Aï fit en sorte qu'il ne puisse pas dissimuler son visage, mais elle n'aurait jamais imaginé le voir rougir, alors pendant une seconde son regard insistant se relâcha signe de son étonnement face à un Kuroï qui rougissait, d'ailleurs, elle sortie son téléphone portable rapidement et prit une photo avec avant de le ranger pour se rapprocher de lui encore et encore. Seulement le médecin arriva et elle se poussa. Elle fut déçu de ne pas pouvoir continuer, par contre, elle étouffa un rire en entendant le fiévreux.

Puis ils furent dde nouveaux seule et la jeune femme reprit sa position précedente.

"Bon, tu vas me le dire ou pas ?"

Elle attendit un moment avant de soupirer et se leva. Elle hésita une seconde, faire ce qu'elle allait faire était vraiment horrible, mais si c'était la seule manière pour qu'il lui dise, elle était prête à tenter. Elle enleva la bague que Kuroï lui avait donné il y avait maintenant un moment et la posa sur lui.

"Je te rend ça, j'aurais essayé, mais tu te débrouilleras mieux sans moi..."

Elle s'éloigna vers la porte.

"Adieu..."

Elle ferma la porte derrière elle et s'assit sur un banc.

"Je ne pensais pas que lui faire ça serait si dur pour moi..."

Aï était complétement tacher par le sang du jeune homme qui se sentit quelque peu mal à l'aise. D'habitude c'est l'inverse qui se produit. En tout cas Aï n'avait pas oublier ses mort et cela fit rire le jeune homme.

" ça tu ne l'as pas oublié !"

Puis Aï commença a lui poser des questions sur qui il était, le secret qu'il cachait. Mal à l'aise, Kuroï ne put s'empêcher de rougir avant d'être clairement agacé quand la jeune femme commença a le prendre photos et l'empêcha du mieux qu'il pouvait.

" Non ! Mais n'en profite pas non plus !"

Le pire dans tout ça c'est qu'elle insistait en se rapprochant de plus en plus de lui.

" Aï ! Je suis pas en forme."

Il la regarda agacé tout en la retenant du mieux qu'il pouvait. Mais rien que comme ça on aurait dit qu'ils étaient de nouveau en couple. Aï l'avait percé a jour cela se sentait et Kuroï avait sa fierté qui remontait le bloquant pour avouer de lui même qui il était. Par chance le médecin arriva et cela permit au jeune homme de souffler un peu. Par contre Aï revint a la charge dès qu'il fut partit.

" Suis je vraiment obliger de le dire..."

Il le regarda agacé sur le fait qu'elle s'amusait autant a le mettre mal à l'aise. Par contre la suite, il n'aurait jamais songé à ce qu'elle allait faire. Aï pris la bague de leur mariage et la donna a Kuroï qui se sentit très mal. Cela lui faisait un mal de chien... Qu'est ce qu'elle voulait dire. Elle le savait et pourtant, elle se plaisait a lui faire ça. Pourtant cela voulait bien dire qu'elle le quittait.

" Qu'est ce que tu racontes..."

Kuroï lâcha une pointe d'énervement dans sa voix. Et quand elle s'en alla pour lui dire adieu, il ne put le supporter.

" Aï !"

Instinctivement il se leva mais son corps n'était pas complétement remis lui coupant immédiatement les jambes. Il n'avait aucune force pour la rattraper ce qui doubla sa colère.

" Merde !"

Kuroï tapa fortement le sol qui produit une onde noir, avant qu'il ne se redresse difficilement pour s'assoir contre le lit épuisé. Il soufflait de fatigue tout en tenant sa tête et cachant ainsi son visage. Il était complétement contrarié, il ne savait plus du tout quoi faire. De toute façon pour le moment il était bloquer ici. Aï était sans doute partit... Kuroï respira fortement avant de tirer un coup sur son bras pour enlever les machines qui le gênait plus qu'il ne l'aider. Les mettant ainsi en colère vu leur bip assourdissant. Hors il avait tout autre chose a penser et cela se voyait particulièrement a l'ambiance de la pièce qui était lugubre reflétant parfaitement son ressentit.

Le sang ne perturbait pas vraiment Aï, elle avait régulièrement l'habitude de voir celui des victime de Kuroï, et même si elle n'était pas sur de la personne qui agissait de façon si meurtrière, cela ne pouvait être qu'une personne pour elle. La jeune femme n'avait pas oublier ses morts, mais c'était différent, c'était toujours très douloureux à chaque fois.

"En même temps c'est surtout les mauvais souvenirs qu'il me reste..."

Puis Aï lui posait des question auxquelles Kuroï ne voulait pas répondre. Kuroï finit par rougir, et d'après le peu de souvenir qui lui restait elle ne l'avait jamais vu avec cette expression alors elle en profita pour le prendre en photo malgré qu'il tente de l'en empêcher.

"Trop tard !"

Kuroï était mal à l'aise parce que la jeune femme se rapprochait de plus en plus de lui, elle e s'arrêta pas malgré ses paroles.

"Tu es assez en forme pour râler..."

Le médecin arriva et les coupa, mais Aï n'abandonna pas pour autant.

"Oui !"

Puis elle fit quelque chose qu'elle n'aimait pas tout ça pour le faire avouer. Elle lui rendit la bague, et lui dit adieu. Cela lui fit très mal, mais peut être allait-il lui dire ? Il l'appela mais elle l'ignora, cependant elle fut très inquiète en entendant du bruit.

"Kuroï..."

Elle entre ouvrit la porte pour le regarder, il était par terre elle le regarda se redresser et enlever ce qui était accroché à ses bras, elle finit par entrer.

"Idiot, ne bouge pas !"

Cependant, elle se sentait si mal qu'elle retenait des larmes tant bien que mal.

"Regarde ce que tu m'as obliger à faire ! Rend moi ma bague !"

Elle tendit les bras en s'approchant de Kuroi mais cassa les machines stressée par le bruit. Elle attrapa la tête de Kuroï pour la mettre contre sa poitrine.

"Tu es un bel idiot... C'est si dur de toute me dire ?"

Aï se souvenait que des mauvais souvenirs ce qui inquiéta le jeune homme. Pour lui cela devait être pareil. Elle devait conserver les plus mauvais sentiments envers sa personne. Cependant, elle eut un comportement plutôt bizarre puisqu'elle se mit a le taquiner et même le prendre en photo tout en voulant qu'il avoue ce qu'il cachait. En plus elle lui disait qu'il était assez en forme pour râler.

" C'est mon état naturel c'est différent..."

Et même si le médecin les avait coupé, Aï n'abandonna pas pour autant. Cependant Kuroï ne répondit pas et elle s'en alla tout en lui rendant sa bague de mariage. Kuroï était surpris par cette réaction et voulut la rattraper. Hors il tomba par terre sans pouvoir se relever. Agacé il se rassit tout en enlevant les fils qui le gênaient d'un air agacé. Mais le plus surprenant fut qu'Aï rentra en colère tout en lui demandant de ne pas bouger. Kuroï la regarda surpris encore plus quand elle le gronda tout en lui demandant sa bague. Mais il fronça les sourcils avant de répondre.

" C'est toi qui l'a voulut !"

Aï cassa d'abord les machines... Encore une chose qu'il devra remboursé a l'hôpital... Que de frais. Cependant il n'eut pas vraiment le temps de s’apitoyer sur ses dépenses puisqu'Aï l'attrapa pour le mettre contre elle. Kuroï se plaisait dans cet position et sourit amusé.

" J'avais peur que tu me craigne ou que tu avais fait une erreur sur ma personne., maintenant je suis rassuré."

Il sourit avant de prendre la jeune femme pour bien la faire asseoir sur ses jambes tout en lui enserrant doucement la taille. Kuroï sourit d'un air ravi tout en mettant sa tête dans le cou de la jeune femme.

" Je ne te céderais a personne..."

Il sourit d'un air amusé tout en embrassant le cou de la jeune femme puis lui attrapa doucement le visage pour l'embrasser tendrement.

" Je t'aime Aï, excuse moi de t'avoir abandonner. Mais je n'ai pas cesser de t'aimer et penser continuellement a toi..."

Kuroï la garda contre lui tout en appréciant sa chaleur qui lui avait tant manqué.

" Lors ce que je t'ai vu a cette soirées. Je ne savais pas comment ta mémoire était. Et si tu te souvenais de moi. J'ai pris le risque de venir vers toi et que tu me fuis. Mais j'ai été ravi de pouvoir passer de nouveau des instants avec toi. Ton caractère n'avait pas changer toujours aussi impulsive et commandante. Je te trouvais adorable et l'idée de devoir te laisser encore à Eiichi m'agaçait. De ce fait, j'ai décidé de te séduire de nouveau pour que tu m'appartienne... Et que quand je t'annonce que je suis en fait, ton mari, Kuroï. Tu ne me fuis pas... Cependant, je m'attendais pas à me faire agresser..."

Le comportement de Kuroï amusait beaucoup la jeune femme, elle arrivait à prendre des photos et râlait, c'était naturel chez lui de plaindre, mais elle trouvait cela passionnant. Puis les médecins la coupèrent dans son élan et elle eut le temps de réfléchir à sa manière d'agir afin de faire avouer le jeune homme. La méthode utilisé en dernier recours fut radicale, et provoqua de la colère chez Kuroï qui la poursuivit sans grand succès puisqu'il était trop faible. Ne pouvant résister, Aï revint voir Kuroï en lui demandant sa bague.

"Je ne voulais pas ! Tu voulais rien me dire."

Puis Aï brisa les machine à cause du bruit qu'elle provoquait, puis prit le jeune homme dans les bras. Cela ne semblait pas le déranger puisqu'il ne tenta même pas de la repousser.

"Je t'ai craint...."

Mais ce n'était plus le cas à présent, elle avait compris que Kuroï ne lui voulait rien de mal, et même si elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait agit de la sorte, elle savait que son vrai Kuroï était celui qui était dans ses bras. Il ne tarda pas à les mettre sur ses jambes et il avoue qu'il ne la laisserait à personne.

"Si, à Zetsu..."

Mais comme ils étaient la même personne, cela semblait évident. Il lui embrassa le cou et elle frissonna, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de tel geste envers elle. Par contre l'embrasser sur les lèvre la dérangeait beaucoup moins, elle sourit tendrement. Elle sourit amusée en entendant ses paroles.

"Wow, c'est rare que tu sois aussi direct..."

Elle prit alors son visage entre ses mains.

"Je m'excuse aussi, je n'ai plus beaucoup de souvenirs de toi, mais une chose est sûr, c'est que je t'aime aussi, et je n'ai pas oublié ses sentiments, même quand je souffrais."

Puis il expliqua ses sentiments, et ses réaction depuis qu'elle était soigné à la réception, attendre elle lui sourit.

"Je vais t'avoue que lorsque je t'ai vu, et que tu m'as parler, le vide laisser par mon manque de souvenir à disparut c'est pour cette raison que je voulais te revoir, puis j'ai comprit pourquoi. Mais comme quoi quoi ça a du bon de se faire accepté, ça acceléré le chose/"

Elle et regarda le blessure de Kuroi avant d'enlever ses bandage et embrassa les blessures qui eu pour effet de les soigner, pas totalement, mais assez pour qu'il puisse bouger un peu plus.

"Je ne peux faire que ça pour toi...Je suis un peu dans le brouillard, et je sais pas ou j'avance puisque je sais même pas ou j'ai été..."

Elle lui dit alors en riant.

"Je paierais la casse ne t'en fait pas !"

Les évènements firent tout pour que de nouveau, le couple se bouffe le nez alors qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Bien sûr Aï s'en alla comme a chaque fois pour le faire réagir et Kuroï essaya de la rattraper en vain puisqu'il s'écroula au sol. Rappelant immédiatement la jeune femme qui le gronda tout en demandant sa bague.

" Ce n'est pas une raison ! T'imagine le mal que ça m'a fait ?"

Il avait eu vraiment peur qu'elle parte pour de vrai, déjà que c'était sa plus grande peur depuis tout ses jours. Le voir là, lui a fait énormément mal. Mais il se calma rapidement en sentant le corps de la jeune femme qu'il serra contre lui. Aï l'avait craint mais c'était plus le cas et cela le soulagea grandement. Il se promit de la céder a personne et pourtant Aï donna le nom de Zetsu.

" C'est moi, donc c'est pareil."

Il sourit amusé avant de lui embrasser le cou puis les lèvres tendrement. Ces gestes lui avaient manquer et il résista pour ne pas en faire plus. En tout cas pour une fois il était direct et dit clairement ses sentiments à la jeune femme.

" Je crois que pour une fois, cela s'imposait."

Ce qui était triste, c'est qu'elle l'avait bel et bien oublié. Et cela l'attrista. Tout leur moment ensemble ne faisait plus partit de son esprit. Kuroï la regarda tristement avant de lui embrasser tendrement la joue.

" Je ferais en sorte que tu t'en rappelle..."

Puis elle lui raconta comment elle avait vécu la chose. Et l'agression avait bien aider. Pourtant il s'en passerait très bien.

" Ouai, mais je n'ai pas ta résistance... Je suis pas immortel comme certaine."

Kuroï la regarda amusé avant qu'elle ne se mette a le soigner. C'était beaucoup plus agréable maintenant. Par contre, il ne la lâcha pas du regard et l'écouta d'une oreille distraite avant de la pousser doucement pour se mettre au dessus d'elle.

" Je m'en charge, mais en échange..."

Il sourit amusé avant de commencer a l'embrasser au niveau du cou et des épaules avec beaucoup de tendresse tout en la caressant. Kuroï n'allait pas aller trop loin, mais il voulait juste lui donner des gestes tendres qu'il n'avait eu l'occasion de donner avant. Du coup il en profita et cajola la jeune femme avec beaucoup de douceur et de tendresse. Kuroï finit tout de même par s'arrêter mais resta toujours au dessus de la jeune femme.

" Je peux te ramener à la maison maintenant ?"

Kuroï sourit tout en caressant le visage de la jeune femme en attendant sa réponse puis l'embrassa tendrement.

" Comme ça je pourrait rattraper le temps perdu !"

"De tomber par terre ? J'imagine, tu dois avoir des bleus... "

Elle lui tira la langue, elle avait eu aussi peur que lui qu'il ne veuille plus la voir, raison pour laquelle la jeune femme était revenue si rapidement. Elle était contente de pouvoir le retrouvé, même s'il ne faisait que râler. Elle comprenait cependant qu'il râle. Mais il sembla être content d'avoir la jeune femme contre lui, elle aussi était contente.

"Nan, c'est pas pareil, tu as osé utilisé une fausse identité !"

Puis il embrassa la cou de la jeune femme et ses lèvres, cela ne lui avait pas vraiment manqué, mais elle frissonnait tout de de même par manque d'habitude, mais aussi parce qu'elle trouvait cela agréable. Il lui avoua ensuite de nouveau ses sentiments.

"Je sais pas si ça s'imposait, mais c'est toujours agréable à entendre !"

Les gestes était agréable, mais sans souvenirs, les paroles étaient aussi nécéssaire pour que la jeune femme soit sûre que Kuroi l'aime vraiment. Il ferait en tout cas en sorte de lui rappeler ses sentiments.

"Je compte sur toi..."

Puis elle raconta son ressentit sur les évènement récent.

"Je ne suis pas immortelle, Hikari ne sera pas toujours avec moi... Le jour où j'aurais passé Aï à quelqu'un d'autre je serais une simple mortelle, sans compte que je ne serais plus résistante aux maladies en plus... Tu es plus resistant que moi au final..."

Elle ouvrit grand les yeux :

"Voila ! Hikari c'était ça son nom !"

Ensuite, la jeune femme le soigna et proposa de s'occuper des probleme en échange, de le laisser faire ce qu'il souhaitait. De toute manière elle était coincée. Aï rougit, elle était un peu trop sensible, mais elle frissonait de plaisir.

"Kuroi, imagine les médecin entre... Je te rappelle que j'ai cassé la machine..."

Mais bon ce n'était pas pourtant qu'elle se débattait bien au contraire. Puis il finit par s'arrêter, Aï avait une expression qui expliquait combien elle prenait plaisir à ce qu'il faisait mais aussi combien elle n'avait plus l'habitude. Il lui demanda s'ils rentraient ensemble.

"Non !"

Elle le poussa et se leva.

"Tu rentres, je dois aller remercier Eiichi et aller chercher mes affaires !"

Puis elle se mit à sourire amusé :

"A moins que tu me remette la bague au doigt !"

Puis elle se sauva dans les couloirs et paya pour les soin de Kuroi avant de faire ce qu'elle avait dit.

Kuroï la regarda exaspéré, c'était pas cela qui lui avait fait le plus mal. Mais elle trouva amusant de faire l'innocente. En tout cas le fait qu'il se soit donner un autre nom sembla la marqué puisqu'elle le fit encore remarqué.

" Si j'avais dit mon véritable nom tu aurais fuit a des kilomètre de moi."

Puis il l'embrassa tout en passant par son cou, provoquant ainsi une réaction de la jeune femme. Cela faisait longtemps et il sourit amusé de retrouver ses réactions embarrassé. Ensuite, il souhaitait redonner les souvenirs de leur vie a sa femme. Ce ne serait pas une mince a faire mais qui ne tente rien n'a rien. En tout cas Aï se souvint d'Hikari et de sa fonction ce qui fit sourire le Kagami.

" Oui mais a ce moment là tu seras vieille et décrépie !"

Kuroï resta cependant fidèle a lui même et commença a rattraper le temps perdu avec la jeune femme sans se préoccuper des médecins qui pourront rentrer a tout moment.

" Ils peuvent pas entrer."

Il sourit sadiquement avant de reprendre encore un peu. Puis il arrêta pour lui demander de rentrer avec lui au manoir. Hors elle refusa ce qui arracha une mine surprise a Kuroï et aussi vexé le faisant redresser rapidement avec la main de la jeune femme.

" Et pourquoi ça ?"

Kuroï la regarda agacé avant de comprendre la raison. Retourner voir Eiichi pour le remercier ainsi qu'aller chercher ses affaires. Mais si il lui remettait la bague, elle resterait. Hors il ne put la suivre quand elle se mit a courir Encore trop affaiblie pour la poursuivre.

" Tu te fous de moi..."

Il soupira agacé en se redressant et encore plus quand les médecins entrèrent en panique pour le soigner. De ce fait Kuroï fut encore plus de mauvaise humeur. Même au manoir. On lui interdisait de bouger trop ce qui lui mépriser tout être qui s'approchait de lui. Se faire jeter par Aï et après être bloqué sans pouvoir la rattraper. En plus de devoir l'attendre. Sa patience était tellement nul qu'il était particulièrement en colère a cause de ça.

"J'avoue que je ne serais sans doute pas rester à coté de toi, mais il ne m'a pas fallut longtemps pour savoir que je n'avais pas à te craindre... Tu étais tellement doux dans tes gestes que je ne pouvais de toute manière pas te voir comme quelqu'un d'hostile à mon égard."

Mais le jeune homme e tarda pas à reprendre ses habitudes avec elle, c'est à dire l'embrasser, le pire était au niveau du cou car la jeune femme était particulièrement sensible au touché ce qui faisait qu'à chaque geste elle frissonnait. Kuroï voulait lui redonner ses souvenirs, mais même si l'étreinte du jeune homme et ses gestes lui étaient familiers, elle n'avait aucune images de ces moments. Puis la jeune femme eu un éclair de souvenirs qui revint en elle, ce n'était pas grand chose, juste assez pour se souvenir d'une personne importante.

"Je dois le prendre comment... " Aï sourit doucement puis continua, "Peut être avant, tout n'est pas rose, et je ne sais pas si je ne devrais pas la donner avant..." Elle était plus sérieuse, malgré ses souvenirs elle craignait de devoir donner Hikari plus tôt que prévu.

Puis Kuroï voulut directement commencer à rattraper le temps perdu, seulement la jeune femme était un peu mal à l'aise.

"Ils peuvent..."

ELle détournait le regard afin qu'il ne voit pas trop sa gêne mais elle se laissa faire, seulement, elle ne voulait pas rentrer avec lui. Il se redressa vexé qu'elle refuse.

"C'est normal que j'aille le remercier, mais je vais rentrer vite..."

Puis elle lui dit que si vraiment il tenait à ce qu'elle reste il devait lui mettre la bague au doigt, seulement, elle était partie bien trop vite. Alors, elle alla voir Eiichi puis après avoir récupérer ses affaires rentra. Elle n'était pas du tout à l'aise et posa son sac dans un couloir puis chercha Kuroï. Elle le trouva apparemment de mauvaise humeur. Elle se mit à trembler légèrement se rappela de trop douloureux souvenirs, et s'approcha et entoura son cou avec ses bras et posa sa tête contre lui.

"Je ferais ce que tu veux, alors je t'en prit ne fait plus cette tête là, ça me fait peur..."