Le Paradis reouvre ses portes...

Aï savait qu'elle n'obtiendrait aucune réponse de la part de Kuroï et pour cette raison elle n'insista pas plus tout en essayant de recommencer à insister un peu plus tard. Par contre Kuroï se moqua d'elle gentiment et elle fit une moue boudeuse même s'il blaguait. Elle s'accouda à la table.

"Je te remercie... Je t'approcherais plus comme ça tu n'auras plus à me sentir..."

Même si elle ne faisait pas la tête, elle faisait en sorte de faire la comédie en montrant un certains mécontentement qui n'était pas réel, pas complètement en tout cas. Puis il l'emmena dans un festival, et Aï s'y plut beaucoup, si regarder pouvait être intéressant, elle ressentait le besoin absolut de se dégourdir les muscles. Kuroï lui dit de participer au jeu de sumo.

"Le sumo tu va voir, il va finir par t’assommer..."

Aï souffla, elle savait qu'il blaguait et Aï finit par dire en souriant amusée.

"Et après tu me reproches les blagues sur le fait que tu sois vieux ?"

Elle gagna de nombreux lot qu'elle distribua à n'importe qui les voulait et Kuroï finit par la conduire à un arbre qui abritait les vie passée liées à Hikari.

"De toute façon, je doute qu'il n'avait pas tenu à Hikari, elle l'aimerait tant, elle me parle toujours de lui."

Elle s'approcha de l'arbre et remercia Kuroï, elle était vraiment contente d'avoir put à se rendre à cet endroit. Par contre, elle sentit la présence de l'esprit qui semblait se sentir seule. Ai demanda à Kuroï.

"Kôsei n'est pas là ? Il y a quelque chose qu'il va pas ?"

Même elle trouvait étonnant que le démon ne soit pas présent, mais ressentir la solitude de l'esprit n'était vraiment pas agréable. Aï s'approcha de Kuroï et le serra dans ses bras pour essayer de faire passer ce sentiment de solitude.

"Les anciennes qui ont été choisit par Hikari sont très gentilles, elles m'ont encouragé, même si elles ont dit des truc que je n'ai pas compris. Vaut mieux ne pas chercher."

Il était difficile d'oublier les sentiments partagé avec Hikari.

"Mais je suis ravies d'avoir put découvrir cet endroit."

Kuroï sourit amusé de la taquiner. Même si au final elle faisait semblant de bouder, c'était une douce vengeance à toute les fois où elle l'enquiquine aussi.

" Tu ne tiendra que par orgueil. Mais tu le regretterais bien vite."

En tout cas il ne s'arrêta pas a cette blague puisqu'une fois au festival. Il fit exprès de l'embêter de nouveau. Autant Aï râlait mais lui se marrait complétement en l'imaginant.

" Non c'est bon j'ai déjà donné."

Kuroï lui sourit tendrement avant de lui caresser le visage en réponse de sa remarque.

" Autant que je me venge non ?"

Ensuite il la guida jusqu'à l'arbre qu'avait planté Kôseï à la mort de Hikari. Il lui offrait cette arbre en guise de souvenir passé. En plus de le rendre éternel d'où son grand âge et sa floraison infini. Il était continuellement en fleur ce qui passionnait beaucoup de monde.

" Il sera content de l'apprendre."

En tout cas Kôseï n'était pas présent ce soir. Il n'avait pas la forme ses derniers jours et préférait rester dans son univers qui ne lui prenait pas d'énergie. Sa fatigue était grandissante et il coupait tout pont avec Kuroï pour le moment. Donnant une réponse plutôt évasive pour la jeune femme.

" Il n'est pas en forme en ce moment donc il évite d'aller dans le monde réel..."

Connaissant Kôseï, il aurait sans doute voulut répondre à la solitude de Hikari. Mais s'il sortait maintenant. Il risquait vraiment de pas pouvoir intervenir en cas de problème... En tout cas Aï avait communiqué avec ses ancêtres, sans pour autant comprendre tout ce qu'elles voulaient dire.

" Je sais pas, cela peut être important. Tu devrais les écouter."

Aï était ravi, au moins une bonne chose. Maintenant c'était Hikari qui fallait consoler.

" Hikari ! Tu veux voir Kôseï ?"

Il la regarda avant d'utiliser un miroir pour joindre le monde parallèle où le démon se cachait. Autant lui en offrit l'occasion tant qu'il pouvait.

"C'est possible que je le regrette, mais je ne tiendrais pas, je préfère encore te faire sentir mon odeur car c'est pas moi qui en souffre..."

Kuroï se moquait d'elle gentiment, ce qu'elle comprenait parfaitement mais elle n'aimait pas vraiment cela. Elle comprenait par ailleurs les sentiments de Kuroï lorsqu’elle lui faisait des remarque du même genre. Puis il l'embêta de nouveau au festival, et Aï lui proposa de l'assommer ce qu'il ne souhaitait pas malheureusement.

"Le pire dans tout ça c'est que ça te fait bien rire..."

Elle soupira résigner, il pouvait se moquer d'elle tant qu'il voulait, elle resterait de marbre, juste pour ne pas lui faire plaisir. Mais il lui caressa la visage bientôt ce qu'elle appréciait.

"Mais toi tu prend la mouche quand je le fais..."

Puis Kuroï la guida jusqu'à l’arbre qu'avait planté Koseï et la jeune femme fut heureuse de pouvoir le sentir au toucher ainsi qu'entendre les voix de ses ancêtres avant elle. C'était un arbre magnifique que beaucoup de monde admirait et Aï faisait de même. Par contre Kôsei n'était pas en forme.

"Ah je vois..."

Aï communiqua avec ses ancêtres sans comprendre les phrase poétique plein de mystere.

"Mais c'est un genre d’énigme... Je ne comprend pas vraiment."

Puis Kuroï demanda à Hikari si elle voulait voir Kôsei, bien sur elle se précipita vers Kuroi.

-Koseï, tu reviendras bientôt n'est ce pas?

Elle le le regarda avec attention. Puis Elle se tourna vers Aï et Kuroï.

"Y a pas moyen que je lui parle en privé ? "

" M'étonne pas de toi."

Kuroï sourit amusé et ce n'était pas la dernière blague qu'il lui faisait. Il le fit jusqu'à ce qu'elle se mette un peu à râler comme quoi lui prenait la mouche. En même temps c'était Aï qui déclenchait les festivités.

" En même temps tu commences."

Ensuite, Kuroï l'emmena jusqu'à l'arbre qu'avait planté Köseï. Lui par contre était plutôt mal en point et ne pouvait se montrer dans le monde réel. Mais il proposa à Hikari de le voir. Hors elle parla plus devant le vortex que de rentrer.

" Eh bien rentre au lieu de parler devant. Tu pourras toujours ressortir."

Il sourit amusé avant de passer la fin de soirée avec Aï et toute les vacances. Il fit son possible pour lui faire plaisir et la changer d'air. Lui montrer des endroits qu'elle ne connaissait pas encore et des fêtes afin de figé ses moments ensemble. Mais comme toute bonne chose ont une fin. Ils furent obligé de rentrer à la fin de la semaine.

Kuroï fut de nouveau écrouler sur le travail. Mais il fit son possible pour rentrer le midi ou plus tôt le soir. Faire en sorte aussi qu'elle ne passe pas ses journées enfermé dans le manoir. Ce qui était difficile pour trouver des personnes qu'elle pouvait voir. Ils étaient pas tout le temps disponible.

Aï prenait pas trop mal les blagues de Kuroï, mais elle lui répondait quand même ce qui la fit sourire au final. Il se vengeait vraiment à sa manière, mais elle ne se calmerait pas pour autant.

"Et je terminerais..."

Puis Kuroï l'emmena jusqu'à un arbre important pour elle et Hikari puisque cela représentait de longues années de passé, des ancêtres., et des enigme. Par contre Elle ne savait pas si elle pouvait rentrer, si Kosei voulait la voir.

"Je peux ? "

Elle ne se fit pas prier et aller voir Kosei et le prit dans ses bras, sans un mot, elle avait presque deviné la raison pour laquelle il n'était pas bien. Elle resta longuement avec lui, et finit par lui dire au revoir sachant qu'elle ne le reverrait pas avant un moment.

Aï passa une magnifique semaine en compagnie de Kuroï et de très bonne humeur elle faisait part de son bonheur largement à Kuroï. Aî était heureuse de pouvoir l'avoir auprès d'elle et profita beaucoup de ses vacances. Le retourà la routine se fit cependant trop rapidement, enfin... rapidement, elle s'était rendu compte de quelque chose plutôt inquiètant. Après un petit coup de panique, elle se dit que le seul moyen d'être sûr de ce qu'elle pensait serait de prendre rendez vous chez le medecin pour faire un échographie.

Et ce qu'elle craignait arriva... Elle était enceinte d'un peu plus d'un mois, et en l'apprenant Aï devint complètement livide à l'inquiétude du médecin. Une fois sortie elle voulut appeler Naomi parce qu'elle avait besoin de parler à quelqu'un mais pas de réponse.

"Naomi... J'ai besoin de dire quelque chose de manière urgente..."

Mais elle habitait trop loin pour elle et il fallait qu'elle parle au plus vite. Eiichi était beaucoup plus proche et elle rejoignit son appartement et frappa à sa porte espérant qu'il serait là.

"Pitié soit la, pitié soit la, pitié soit la...."

Il était presque dix huit heures, mais elle ne pouvait pas être sûr qu'il était là.

Kuroï passa des vacances excellentes en compagnies de Aï et il permit à Hikari de passer un peu de temps avec le démon sérieusement affaiblie. Et d'ailleurs cela ne fit qu'empirer de jours en jours. Kuroï sentait toujours sa présence et sa voix. Mais il ne pouvait plus du tout se téléporter dans le monde du jeune homme. Kuroï se fit à cela sans comprendre et sans pouvoir demander conseil a sa mère qui aurait put lui raconter si elle avait vécu cela également.

Kuroï reprit le travail malgré lui mais essaya de faire des efforts pour retrouver le plus tôt possible Aï qui n'aimait pas tellement être seule. Mais celui qui fut particulièrement étonné ce ne serait pas lui pour aujourd'hui.

Eiichi était rentrer chez lui dans l'après midi. Ses cours de musique s'étant terminé plus tôt suite à un problème administratif, il rentra chez lui afin de se poser. Alors qu'il était assis à son piano en train de travailler une composition On frappa a sa porte assez brutalement. Surpris, il arrêta avant d'aller ouvrir et découvrit Aï complétement déboussoler.

" Aï ? Mais qu'est ce qu'il se passe ?"

Il la regarda avant de la faire rentrer.

" Pose toi 30 s et après tu me raconte."

Eiichi la conduit au salon et lui servit un verre d'eau qu'il donna à la jeune femme avant de s'installer devant elle.

" Qu'est ce qu'il t'arrive ?"

Aî ignorait si elle aurait voulu s'en rendre compte pour le moment, ou si elle aurait voulut le savoir plus tard, le plus difficile étant pour elle, de réaliser qu'elle était bel et bien enceinte. Mais passé le moment de la réalisation, vint le moment de la panique, premièrement elle n'était pas prête;ensuite, ce n'était pas du tout prévu, enfin, elle ne savait pas du tout comme elle allait pouvoir l'annoncer à Kuroï, ayant peur de sa réaction.

Son premier réflexe fut alors de contacter Naomi, mais elle ne répondit pas, alors, elle se rendit chez Eiichi pour se rassurer, et demander quelque conseil à Eiichi qui était le plus à même à le renseigner sur les réactions de Kuroï, c'était une partie imprévisible de lui, qu'elle ne comprenait pas. Heureusement Eiichi lui ouvrit.

"Eiichi ! Tu es là !"

Un soupir de soulagement, se fit entendre et Aï entra avec Eiichi. Elle se mit dans le salon et but le verre d'eau que Eiichi lui avait donné d'une traite.

"Je vais être clair..."

Elle prit l'enveloppe qu'elle n'avait jamais lâchée et sortit les résultat imprimé de l'échographie pour les montrer à Eiichi.

"Je suis enceinte de cinq semaine..."

Puis son calme repartit aussi vite qu'il était venu et elle accrocha le bras de Eiichi et baisse la tête.

"Mais j'ai peur de le dire à Kuroi... J'ai peur de sa réaction..."

Elle souffla un bon coup et continua :

"D'apres toi, vaut mieux que je fasse comment pour lui dire, ... ou sa réaction sera le moins vive, en douceur, ou direct ? "

Eiichi était très étonné de voir Aï devant sa porte et surtout dans un tel état de panique. En général cela concernait toujours Kuroï espérons qu'il n'est rien fait de mal à la jeune femme.

' Rentre.'

Il l a fit rentrer et l’installa dans le salon où il lui offrit un verre d'eau. Qu'elle avala très rapidement d'ailleurs. Eiichi s'installa en face et écouta son problème. Quand elle lui annonça qu'elle était enceinte, il la regarda surpris. Aï était complétement paniqué et elle s'accrocha au bras d'Eiichi pour savoir comment réagir avec Kuroï. Eiichi souffla avant de faire reculer Aï en lui tenant doucement ses épaules.

' D'abord calme toi. Stressé dans ton état n'est pas la meilleur des choses.'

Il soupira avant de lui répondre calmement.

' Tu devrais en parler le plus vite possible à Kuroï, ce genre de chose ne se cache pas. Surtout si c'est lui le père. En ce qui me concerne, j'aimerais être au courant quand ce genre de chose arrive.'

Eiichi caressa doucement la tête de la jeune femme avant de la rassuré sur son mari.

' Kuroï est grand, il ne va pas réagir de façon immature. S'il t'a demandé en mariage c'est bien parce qu'il savait que ce genre de chose arriverait un jour. Je pense donc que tu peux lui parler sans crainte. Il est plus mature et réfléchis que tu ne le penses.'

Ai était vraiment stressé mais Eiichi était présent, et lui demanda de rentrer pour parler. Elle était très mal à l'aise, mais n'hésita pas une seconde à dire à Eiichi la situation problématique dans laquelle elle était depuis qu'elle était aller faire ses examens. L'eau lui fit du bien car le stresse lui donnait la gorge sèche mais elle se dessécha de nouveau bien trop vite. Pour se rassurer Aï s'accrocha au bras de Eiichi qui la poussa bientôt.

"Comment veux-tu que je me calme ?"

Par contre, il voulut qu'elle aille le dire rapidement à Kuroï car ce n'était pas une situation qu'elle devait lui cacher si c'était lui le père. C'était forcément lui, mais elle craignait vraiment sa réaction.

"Mais comment je dois lui dire..."

Eiichi lui caressa la tête et elle la redressa pour le regarder encore peu rassurée de devoir dire une telle chose à Kuroï.

"Mais s'il réagit de manière mature, il ne sera pas forcément favorable à cette situation... qu'est ce que je dois faire si ça arrive..."

Elle attendit le reponse et se leva.

"Merci de toute ton aide... J'avais besoin d'en parler."

Elle rentra avec son enveloppe et traça jusqu'à leur chambre et cacha l'enveloppe avant de se coucher sans même se préoccuper de savoir si Kuroi était rentré. Il lui fallait se préparer.

Eiichi faisait son possible pour que Aï se calme et réfléchisse calmement à la situation. Sinon elle risquait de faire des bêtises.

' Essaye au moins un peu'

En tout cas il lui conseilla de le dire rapidement a Kuroï ce dont elle paraissait particulièrement retissante. Pourtant c'était la meilleur chose a faire. Eiichi soupira avant de lui répondre.

' Tout simplement lui dire la vérité. Il n'y a pas de recette miracle.'

Il lui caressa doucement la tête pour la rassurer et essaya encore de la rassuré même s'il ne réussissait pas vraiment.

' Aï, tu crois vraiment qu'il pourrait être violent avec toi ? Ce n'est pas son genre. Et je doute qu'il réagisse négativement a cette nouvelle.'

A quoi bon insister, Aï ne l'écoutait qu'a moitié et il la laissa partir. Dans le pire des cas, si Kuroï n'était toujours pas au courant au bout du mois il lui en parlerait. Au moins pour rassurer la jeune femme. Car a ce rythme elle pouvait se rendre malade ce qui n'était pas forcément bon pour son enfant.

Kuroï de son côté rentra un peu plus tôt, mais Aï n'était pas présent. Ainsi il l'attendit patiemment dans le salon quand il entendit quelqu'un rentrer. C'était elle, mais elle ne chercha même pas à le voir et se coucha directement. Surpris et inquiet il se leva afin de la rejoindre. Une fois auprès d'elle, il lui caressa doucement le visage.

" Aï ? ça ne va pas ?"

Eiichi avait raison, il fallait absolument que Aï se calme, ce n'était pas bon pour elle, mais c'était une tâche actuelle dans la situation dans laquelle elle était. Entre devoir dire à Kuroï qu'elle était enceinte et vouloir lui avouer. Elle ne pouvait expliquer la peur qui l'envahissait, mais elle pouvait au moins comprendre que ce qu'elle faisait était le mauvais choix.

"Je ne peux pas..."

Eiichi lui dit de dire à Kuroï ce qu'il y avait sans rien cacher, cependant pour Ai, c'était une tâche compliquée car elle n'avait pas confiance en elle.

"J'ai peur..."

Eiichi la assura alors en lui caressant la tête ce qui détendit Aï un petit peu, et elle réfléchit au à ses paroles.

"Il ne réagira pas violemment c'est sûr, mais même moi je trouve que c'est un peu tôt..."

Aï sourit doucement à Eiichi et partit pour renter chez elle. Inquiète, elle n'alla pas voir Kuroï qui était pourtant déjà rentré et alla se coucher. Il fallait qu'elle lui dise rapidement, mais son curage n'était pas présent. Kuroï vint lui-même la voir apparemment inquiet pour elle.

"Kuroï... je !"

Elle grimaça en s'apercevant que le reste de ses paroles ne sortait pas.

"Ce n'est rien..."

Elle serra les poings, et si elle ne pouvait le dire d'elle-même, alors peut être que lui montrer directement les preuves serait pour le mieux ? Après une seconde d'hésitation, elle se redressa et de leva allant chercher l'enveloppe contenant tout ce qu'il fallait pour que Kuroi comprenne et elle s'assit sur le lit et lui donna l'enveloppe.

"Regarde dedans..."

Elle se crispa en attendant une quelconque réaction de sa part.

Eiichi fit de son mieux pour calmer Aï et tout pour la rassurer afin qu'elle parle à Kuroï de ce qui lui arrive. Et il est vrai que pour la jeune femme il était trop tôt... En même temps Naomi avait 26 ans quand elle a eu Hinata. Et Kuroï a lui 30 ans. Autant dire qu'elle était bien jeune.

' Kuroï a tout de même 30 ans. Pour lui ce ne sera sans doute pas trop tôt.'

Ensuite il la laissa partir et espéra qu'elle en parle a Kuroï. Celui-ci était déjà rentrer et quand Aï revint, il ne la vit même pas. Inquiet, il s'était levé pour la rejoindre afin de savoir ce qu'elle avait exactement. Hors elle ne voulait pas trop en parler.

" Tu peux me le dire Aï."

Il lui caressa doucement la tête afin de la rassurer avant de la voir se lever pour aller chercher une enveloppe. Intrigué Kuroï la regarda avant de regarder maintenant l'enveloppe qu'il avait dans les mains. Il regarda un instant Aï avant d'ouvrir l'enveloppe et examiner ce qu'il y avait dedans. Kuroï resta très silencieux et son visage ne marqua aucune expression particulière. Au bout d'un moment, il posa la pochette sur le côté avant de prendre Aï pour la mettre en face de lui et ainsi pouvoir la prendre dans ses bras.

" T'inquiète pas Aï."

Il posa sa tête contre elle avant de continuer.

" Sa me fait très plaisir ce que je viens d'apprendre et a vrai dire je ne pensais pas que sa arrive si tôt pour toi. Mais toi ? Est ce que tu te le sens vraiment ?"

Kuroï cela lui allait parfaitement, mais Aï était encore jeune donc ce genre de chose n'était peut être pas la bienvenue...

Aï était venu se réfugier chez Eiichi pour être rassurer, et ce fut d'une grande aide puisqu'elle se sentit un peu mieux vis à vis de Kuroï. Et s'il fallait le temps pour qu'elle lui avoue, elle se sentait à présent capable de lui dire sans lui cacher. Il était vrai que l'âge de Kuroï le rendait plus prêt à assumer un enfant qu'elle et ces paroles furent un certains soulagement.

"Merci..."

Elle rentra, mais Aï pas bien préféra aller se coucher sans même aller voir Kuroï. Ce dernier la rejoignit peu après et lui demanda ce qu'elle avait, sans oser lui dire cependant, Aï restait trop silencieuse à son goût. Elle se concentra, mais c'était sans succès malgré les paroles de Kuroï et ses gestes.

"Désolée.."

Seulement, elle réussit à faire fit de son angoisse pour aller chercher l'enveloppe et la tendit à Kuroï. Se mordillant les lèvres Aï ressentait un stress tel qu'elle avait du mal à tenir en place. Surtout en voyant le manque d'expression de Kuroï, elle reculait lentement prête à s'enfuir, mais il l'attrapa avant qu'elle ne put faire quoique ce soit pour la prendre dans ses bras. Aï se crispa mais se détendit peu après en entendant ses paroles. Elle l'enlaça à son tour, et il posa la tête contre la sienne. Elle n'hesita pas à faire part de ses inquiétudes cependant.

"Je ne sais pas... J'ai peur, très peur..."

Elle posa la main sur son ventre et regarda Kuroï.

"Ce n'est pas que ça me dérange, mais... J'ai, je ne pensais pas que ça arriverait maintenant, je ne sais pas quoi en penser, ni comment réagir..."

Elle tremblait légèrement preuve que son angoisse était belle et bien présente.

Kuroï avait été assez inquiet concernant Aï puisqu'elle refusa de lui parler une fois rentrer. Il dut un peu la titiller pour qu'elle lui parle un petit peu mais pas du problème qui la préoccupe puisqu'elle ne faisait que s'excuser.

" Aï..."

Seulement, elle finit par se lever lui apportant une enveloppe qui lui disait la nature de son problème. En fait, Aï était enceinte de cinq semaines. Kuroï était particulièrement étonné car ce n'était pas encore dans ses projets en prenant compte de l'âge de sa femme. Lui cela allait parfaitement mais elle? Qu'est ce qu'elle pensait vraiment de ça. Et son inquiétude se confirma. Elle était particulièrement effrayé.

" Je serais avec toi jusqu'au bout Aï, t'en fais pas."

Il lui caressa doucement la tête de la jeune femme tout en l'écoutant parler. Au moins il avait sa soeur qui avait eu un enfant. Ce qui serait particulièrement utile.

" Si tu veux, demain tu iras voir Naomi. Avec Hinata elle sera plus a même de te rassurer sur tes questions"

Kuroï lui embrassa le front avant de finir.

" Mais je suis vraiment très content. ça peut paraître égoïste, mais au moins j'ai encore plus la certitude que tu m'appartiens et que ce dont je désire est sur le point de se réaliser. Etre avec toi me comble, encore plus ce qui est en train d'arriver"

Aï était inquiète de révéler à Kuroï ce qui n'allait pas, en fait, ce n'était rien de grave, mais c'était surtout important d'en parler. Aï préférait s'excuser d'être incapable de le dire et elle espérait qu'il ne lui en voudrait pas. Cependant, après avoir prit son courage à deux mains Aï sortit l'enveloppe dans laquelle était stockée toute les information nécessaire à Kuroï pour comprendre et il la rassura. Elle avoua cependant la crainte qui la rongeait.

"Merci, Kuroï..."

Même s'il était normal pour un futur père d'agir de la sorte, Aï le remerciait car l'entendre de vive voix était un soulagement supplémentaire. Ses caresse la soulageait aussi, et elle s'exprimait pour ne rien cacher à Kuroï.

"Mhh, je crois que c'est une bonne idée..."

Elle aurait put y aller ce jour, mais comme elle n'avait pas répondu, c'était Eiichi qui avait donc servit de anti-stress. Aï pensa alors que Kuroi n'était même pas le premier prévenu, et c'était une personne sans aucun lien, sauf d'amitié qui avait été prévenu en premier.

"Ca me fait penser que Eiichi, aura été le premier à le savoir du coup..."

Kuroï avoua peu après sa joie de pouvoir un peu plus posséder Aï encore, elle sourit doucement un peu plus détendue et dit :

"Je t'appartiens sans ça, tu devrais le savoir... Et ça n'a rien d'égoîste, en ce qui me concerne, devenir un ballon de baudruche me rend pas forcément très contente, mais je suppose qu'il y aura pour moi des bon coté..."

Il se redressa face à lui et embrassa longuement Kuroï.

"Je t'aime... "

Puis elle souhaita se coucher fatiguer par les évènement, elle hésita cependant à parler.

"Je sais que tu as du travail, mais tu peux pas rester au moins la mtinée avec moi ? après j'irais voir Naomi, mais j'ai pas envie d'être seule..."

Kuroï fit tout pour rassurer la jeune femme et s'eut l'air de marcher. Ce qui lui le rassura grandement. Il ne voulait pas qu'elle s'inquiète pour des choses comme ça alors qu'il serait toujours auprès d'elle quoiqu'il arrive. En tout cas il lui proposa d'aller voir Naomi vu qu'elle avait eu Hinata.

" Je pense aussi, je vois personne d'autre dans notre entourage sinon"

En tout cas, Aï lui annonça que Eiichi avait été prévenu en premier. Déçu, Kuroï fit un peu la tête ennuyé par cet aveu.

" Eiichi... Depuis quand ?"

Il soupira avant de voir un peu le liens et retint un peu son énervement.

" Mais je crois que c'est lui qui t'a convaincue de m'en parler."

S'il n'avait pas été là, vu la réaction première de Aï. Il ne sait pas s'il aurait été si rapidement au courant. En tout cas Kuroï était ravi que la jeune femme lui appartienne encore plus. Plaisir simple et égoïste.

" Bien sûr qu'il y aura des bon côtés. Tu vas grossir aussi a ce niveau là."

Il sourit amusé tout en massant la poitrine de la jeune femme. Il attendait aussi sa réaction qui allait être assez amusant. Kuroï sourit au baiser de la jeune femme avant de répondre pour sa demande.

" Je peux bien prendre ma matinée pour toi, il n'y a pas de soucis."

Kuroï embrassa tendrement la jeune femme avant de l'allonger pour qu'ils dorment.

" Allez repose toi maintenant, vu comme tu as stressé tu dois être crevé."

Il lui sourit tendrement avant de partir se changer et la rejoindre qu'après la prenant immédiatement dans ses bras pour la nuit.

Le lendemain, Kuroï resta avec Aï toute la matinée comme plusieurs matin par la suite. Toujours au près d'elle, il essaya de la soutenir du mieux qu'il pouvait. N'hésitant même pas a travailler au manoir pour rester avec elle au cas où il y aurait un problème. Kuroï veillait continuellement sur la jeune femme ou faisait en sorte qu'Eiichi soit là ou bien Naomi. Déjà qu'Aï était une princesse, il n'aida en rien a son caractère toujours au petit soin durant cette période.

Aï était contente que Kuroï très bien, même si, elle manquait encore de confiance en elle, et en sa capacité à assumer un enfant qui serait le sien. Elle aimait beaucoup Hinata, mais étant la fille de Naomi, elle n'avait pas d'inquiétude sur le sujet, à présent, elle avait, sans doute beaucoup trop, mais que pouvait-elle faire ? Kuroï proposa d'aller voir Naomi le lendemain pour poser des questions, son mari ne voyant que cette possibilité, Aï en voyait une autre, mais c'était hors de question.

"Y a bien des personnes dans ma famille, parmi ceux qui me soutiennent, mais non, je suis sûre qu'il vont faire tout ce qu'ils peuvent pour me faire paniquer..."

Peu après, Aï préféra prévenir Kuroi que Eiichi avait été le premier prévenu, ce qui ne sembla pas plaire à Kuroï comme son expression le montrait clairement. Aï sourit doucement.

"Je suis directement rentrée après avoir été chez Eiichi, donc depuis tout à l'heure, peu de temps."

Puis il soupira en disant que c'était grâce à Eiichi que Aï avait révéler aussi tôt sa situation. Elle caressa alors le visage de son homme et dit un un grand sourire sur les lèvres.

"Oui, donc pas la peine d'être agacé, tu n'aurais de toute manière pas été le premier au courant... C'était soit Eiichi, soit Naomi."

Kuroï semblait plutôt content que Aï soit enceinte puisque cela signifiait qu'elle lui appartenait d'autant plus. Par contre elle avait tendance à voir des cotés qui ne lui plaisaient pas forcément. Le contraire été aussi vrai pour Kuroï qui voyait aussi sa poitrine qui allait grossir comme un très bon point toute en la massant.

"Pervers... Et puis ma poitrine est très bien comme elle est..."

Aï recula afin de la mettre hors de portée des mains de Kuroï avant de lui mettre son pied dans la figure. Cependant, elle finit par l'embrasser et lui demanda un faveur, heureusement il accepta.

"Merci..."

Aï se détenditcomplètement, et d'autant plus quand il l'embrassa, cette paix intérieur ne serait sans doute présent que peu de temps, mais Aï aimait cette sensation. Elle s'allongea, Kuroï comprenant pourquoi elle était fatiguée.

"Mhh..."

Peu après Kuroï la rejoignit en la prenant comme à son habitude, dans ses bras. Aï était rassurée de l'avoir contre elle. Il resta donc auprès d'elle, et elle put poser ses question à Naomi, Aï qui pensait retourner au travail repoussa sa reprise pour quelques mois, Aï voyait du monde pratiquement tout les jours lui permettant de rester en forme et d'éviter les pensée négatif, seulement, elle revenait rapidement dès qu'elle avait un moment seule. Aï se sentait de plus en plus lourde et plus qu'une illusion, elle prenait vraiment du poids et du ventre, au début, peu fière, elle faisait tout pour le cacher, mais dès que cela ne fut plus possible, elle réalisa que c'était stupide d'agir comme elle le faisait.

L'échéance arrivait à grand pas et pour Aï, elle commençait à arriver à saturation, les sourires se faisaient plus rares, et les humeurs assez maussades plus présentes, accompagnée bien sûr d'une bonne dose de stress. Le jour arriva un peu avant la date prévue, et Aï était tellement sur les nerfs qu'elle divaguait un peu, après avoir appelé les urgences, il fallait attendre alors malgré tout elle tenta d'appeler Kuroi.

"Alors ça bosse dur ? Moi aussi ça bosse dur ! Hahaha, uhh... Enfin juste pour te dire que tu ferais mieux de plier tes affaires et venir me voir, pas à la maison hein, on s'entend bien..."

Elle raccrocha sans même attendre, elle savait que dans probablement quelques heures elle passerait à la casseroles et c'est effectivement dans ses prévisions que tout se déroula, à l'exception près qu'elle était capable de toucher sa fille, sans en connaître la raison elle était prise d'une terreur et toute tentative pour l'approcher finissait en échec, même les médecins en ignorait la raison. Aï finit par en deviner la raison, enfin, elle n'en était pas sûr, mais c'était le cas le plus probable : La peur de la briser avec sa force inhumaine, et une certaine culpabilité dès qu'elle avait l'impression de lui faire du mal. Peu importe le temps rien n'y faisait, même après plusieurs jours, elle ne pouvait la toucher sous peine d'avoir des crises de paniques