Devenir une Oiran.

Ume vivait dans la campagne profonde, dans un petit village qui vivait principalement des récoltes des champs qui entouraient le village, elle était parmi les rares jeune femme du village à n'avoir aucun partenaire pour se marier alors qu'elle allait fêter ses dix-huit ans à la fin du mois prochain. Ne sachant ni lire, ni écrire la jeune femme ne se préoccupait guère que de la cuisine et des champs. Elle restait cependant le plus souvent pour aider sa mère. Les repas étaient modestes, mais la vie était emprunte d'une joie certaine, la pauvreté ne les dérangeait pas tant que la nourriture était abondante.

Cependant, cette années là, les récoltes furent mauvaise, son anniversaire fut ainsi fêté dans la misère, et la nourriture commençait largement à s'amenuiser. Les impôt étant trop fort, il ne restait plus rien à la famille pour se nourrir le temps de l'hiver. Certains vendaient des animaux, mais d'autres ne possédait rien comme la famille de Ume. Alors, il fallut sacrifier quelqu'un, et ce fut la jeune femme. Les marchands qui passaient dans le village donnèrent une pauvre somme d'argent en échange de la boueuse jeune femme en haillons. Ne comprenant pas ce geste de la part de ses parents Ume pleura beaucoup, de longues journées avant d'atteindre la capitale du pays : Edo. Émerveillée, par tant de changement les larmes de Ume se séchèrent et elle put découvrir un monde complètement du siens. Elle fut cependant bien moins rassurée en voyant n quartier complètement fermé sur lui-même, elle comprit que sa liberté finissait dès qu'elle passait les gardes et les marchand l'emmenèrent dans une boutique dans l'objectif de la vendre avec d'autres filles de son âge, parfois plus jeune.

-Nous avons de très beau spécimen, cinq pièce d'or pour la plus vieille et elle sera à vous les autres sont à 4 pièces d'or, alors que choisirez-vous ?"

Ume était la plus vieille, et étrangement la plus chère.

Shuheï était le gérant du boutique offrant les services de geishas plus particulière les unes que les autres. Il faisait très attention a ses femmes et était particulièrement éxigeant. Elles ne se mélangeaient aucunement. Certaines s'occupaient des locaux et de la maison afin d'accueillir les hommes très convenablement. D'autres faisaient une formation avec les anciennes qui géraient toute l'éducation de ses femmes exemplaires. Et bien sûr, celles dans la fleur de l'âge accueillaient les hommes avec beaucoup de grâce et de culture. La boutique de Shuheï était de loin la plus connu pour sa perfection. Rien n'était laissé aux hasard et chaque client trouvait sa convenance.

Les geishas n'était pas non plus mal traité pour certaine. Au contraire, elles se retrouvaient être les favorites de Shuheï jouissant de quelques privilège comparé aux autres. Comme certains soir partager le repas du patron ou passé la nuit a ses côtés. Posséder des chambres plus grandes et des clients de plus haute sphères. En même temps ses femmes étaient de loin les plus belles, ce qui les rendaient hautaine sur les autres femmes de la maison.

Puis vint le jour des nouvelles ventes. Les marchands faisaient le tour du quartier et vint en premier chez lui proposant ses femmes. Shuheï était sceptique, pour lui cette fournée n'était pas une des plus excellente... Les jeunes étaient beaucoup plus demander en ce moment, mais elles ne faisaient pas l'affaire. Trop ronde, pas assez en chair ou le visage ne lui convenait pas. Pour la plus vieille il se tâtait. Il n'y avait rien qui l'attirait mais la geisha a ses côtés lui conseilla tout de même certaines. Shuheï inspira grandement avant de répondre.

" Je prends la plus vielle ainsi que les trois derrières."

Sur ce, il les confia a Hanako qui les conduit vers les salles des bains afin de les décrasser. Shuheï paya le marchand avant de retourner voir ses femmes une fois qu'elles furent laver et habillé.

" Hiyori, prend ses deux là et va leur apprendre les tâches de la maison."

Il regarda ensuite la plus vieille et vit en effet qu'elle était pas trop mal comme la jeune a côté d'elle.

" Ine, tu les prends avec toi et essaye de leur instaurer les régles pour être une geisha. Si tu juge qu'elles ne font pas l'affaire, tu les envoies a Hiyori."

Shuheï s'apprêta a partir quand il se souvint.

" Ah et appelle moi Hidemi."

La geisha qui l'avait accompagné sembla soudainement déçu et s'en alla vu qu'elle n'était pas appelé. Laissant place a Hidemi qui ne tarda pas a rejoindre le patron particulièrement rayonnante.

Ume n'était pas rassurée de se retrouver dans un tel quartier, ne cachant pas sa crainte, ses tremblements se faisait de plus en plus présent. Puis elle finit par se faire à l'idée que sa nouvelle vie serait qu'elle le veuille ou non dans cet endroit. Elle apprit par des filles vendues directement dans Edo qu'elles étaient dans un quartier nommé Yoshiwara qui était le quartier des plaisirs. De nombreuses jeunes femmes y était vendues, devenant pour certaines des Maiko, ou des apprenties geishas qui était éduquée par les Geikos, des geishas confirmées, pour d'autres, de simple femmes de ménage.

La jeune femme attendit sans hâte le moment où elle serait vendu à l'une des riches propriétaire des boutiques. Ce moment arriva malheureusement plus vite qu'elle ne l'avait prévu. Ume préférait rester silencieuse mais entendit l’hésitation du propriétaire avant qu'il ne l’achète avec d'autres filles. Elle fut lavée et habillée, mettant ainsi plus en valeur son physique. Une peau claire, un corps à la fois fin sans pour autant manquer de chair et un visage qui traduisait une certaine mélancolie. Il fallait qu'elle apprenne avec une autre apprentie le métier de Geisha. Avant qu'elles ne partent, le propriétaire demanda l'une des geishas ce qui tira un air déçu à Hiyori.

"Il y a un problème ?"

Umé ne comprenait pas d'où venait cette expression, puisqu'elle ne comprenait pas ce qui se passait. Peu après elle fut initié à l'art de la musique, à la leccture et à l'écriture, comprenant que le futur ne serait pas clément. Cependant, elle comprit qu'elle pouvait peut être attirer l'oeil d'un riche hommes si elle travaillait dur et ainsi quitter cet endroit qu'elle commençait par ne pas aimer.

Shuheï passait du temps avec ses employées et même entretenais des relations avec l'une d'elle. En ce moment, il passait souvent son temps avec Hidemi qui partageait le moment son lit et les meilleurs client de la maison. Shuheï faisait particulièrement attention à elle et la confiait a des personnes dignes de confiance qui serait loin de lui faire du mal. Mais celle qui avait sa place juste avant était loin d'être enchanté par cette nouvelle puisqu'elle était passé au grades inférieurs... Certes elle jouissait toujours de certains privilège. Mais Shuheï n'avait plus ses attentions envers elle, ce qui la décevait. Après tout c'était presque le seul homme jeune et potable qu'elle côtoyait durant son service.

' Tu comprendra mieux quand tu seras dans le métier. La concurrence est partout...'

Hiyori n'appréciait pas se revirement et accompagna ses Maiko pour leur apprendre les ficelles. Pendant ce temps. Shuheï faisait souvent des rondes pour voir où tout cela en était. Tout ce déroulait bien et la plus vieille qu'il avait acheté paraissait bien se débrouiller. Elle attirait les regards puisqu'on lui demanda souvent de ses nouvelles. Du coup, il envoya Hidemi a son éducation. La jeune femme accepta et vint a la rencontre de la nouvelle.

' Désormais tu seras sous mes instructions. Tu as du succès et pour que Shuheï t'autorise a m'accompagner c'est que tu dois bien te débrouiller.'

Hiyori sembla faire encore plus la tête, mais elle laissa Hidemi la prendre avant d'ajouter avec un sourire.

- Fais attention à ce qu'elle ne te pique pas ton Shuheï. Sinon tu finira comme moi.

Hidemi fronça les sourcils avant de lui répondre sèchement.

' Fais toi à l'idée que tu n'étais qu'un passe temps. Tu n'es bonne que pour les clients de bas étages.'

Sur ce elle conduisit Ume avec elle vers les locaux un peu plus haut où il y avait les clients de la haute sphère et surtout Shuheï.

Ume ne comprenait pas le sens des paroles de Hiyori, ignorant par ailleurs l'intérêt d'être appelé par le maître de la maison close. Ume n'était pas bête, mais une certaine naïveté subsistait en elle, comme si son enfance n'était pas terminée. Elle comprit à force de s'entraîner avec Hiyori, elle apprit notamment la danse et le chant, ainsi que les services aux hommes de la maison. Elle n'avait cependant pas le droit de s'occuper de certains clients, ou même d'avoir de clients personnel tant qu'elle n'était pas confirmée en tant que Geiko. Elle comprit la rudesse de la bataille qui opposait Hiyori et Hidemi pour les avantages, mais ne pouvant en faire partie, elle obéissait simplement aux ordres tout en mettant en valeur sa propre beauté pour être désiré, assez en tout cas pour permettre de passer à un rang supérieur.

A sa grande surprise, le moment arriva plus rapidement que prévu et bientôt elle devint l'apprentie de Hidemi la favorite du patron. Elle avait apparemment de grandes attentes puisqu'elle devait accompagner Hidemi.

"Tout mes résultats ne sont que le fruit d'efforts constants."

Par contre, la réflexion de Hiyori fit sourire discrètement Ume, qui comptait bien prendre sa place. Appréciant Hiyori, elle lui fit comprendre par un signe, qu'elle allait prendre plaisir à la faire descendre de son trône tout simplement d'abord pour qu'elle descende de ses grands chevaux.

Alors arrivée dans les locaux plus haut, elle s'appliqua si bien dans sa tâche, qu'elle semblait plus parfaite que jamais. Ses chants était mélodieux et sa musique majestueuse. Elle faisait tout pour plaire lorsqu'elle était au services des clients et se mettait en valeur dans un seul but : avoir les faveur de son patron.

Hiyori avait été l'une des premières favorite de Shueheï et elle avait apprécier grandement cette vie auprès de lui. Déjà parce qu'il était assez doux derrière ses airs sévère et que les privilèges en étant a ses côtés étaient particulièrement conséquent. Hors arriva Hidemi, une beauté comme il n'y en avait pas. Douce, intelligente et particulièrement belle. Elle n'a pas mis trop de temps a attiré les faveurs de Shuheï vu qu'elle passait tout son temps libre a le séduire où le voir. Hiyori dut retourner avec les autres femmes mais elle jouissait encore des privilèges. Sauf ceux au côté du patron qui lui manquait terriblement. Mais l'arrivé de Ume donna un espoir à Hiyori. Faire tomber Hidemi de son pied d'estale. Et ainsi reconquérir Shuheï.

Hidemi était d'apparence très sympathique mais calculatrice. Elle montra son meilleur jour a Ume et la félicita de ses progrès.

' C'est très bien continue ainsi.'

Par contre, elle ne put s'empêcher de se disputer avec son ancienne rivale. Hidemi fit cependant son travail correctement et montra a Ume les ficelles du métier. Hors elle devenait beaucoup trop important et on la demandait souvent ce qui dérangeait la jeune femme. Hidemi était inquiète et alors qu'elle était avec Shuheï elle proposa une idée.

' Je pense que la nouvelle peut avoir son premier client.'
" Déjà ? Ce n'est pas trop tôt ?"
' Non, elle attire déjà les faveurs. On peut la laisser essayer.'

Hidemi lui fit un sourire charmeur avant de jouer de ses charmes sur Shuheï afin de le mettre dans sa décision. Celui-ci soupira avant de l'arrêter.

" Je vais voir avec elle si c'est le bon moment. Va me la chercher."

Hidemi était quelque peu déçu mais ne put refuser l'ordre et alla chercher Ume. Elle espéra seulement que sa nuit avec le patron ne sera pas oublié.

' Ume. Le patron te demande, dépêche toi.'

Ume n'était pas une femme avec de grandes connaissance, elle ignorait les arts et parlait avec la rudesse d'une campagnarde, cependant, elle était imbattable quand il s'agissait de faire pousser des plantes. Il lui fallut faire de nombreux efforts afin d'atteindre une beauté que ses collègues et parfois amies enviaient, une grandes maîtrise des arts auquel même les plus dur personnages se laissait charmer, et d'atteindre des sommets dans l'art de parler pour défendre ses convictions tout en charmant les hommes pour qu'ils ne puisse plus répondre. Et tout cela dans un seul but, trouver quelqu'un capable de la sortir de Yoshiwara en l'achetant. Elle savait que le prix qu'elle coûtait était monstrueux et elle doutait pouvoir un jour être acheté.

Alors qu'elle commençait à être de plus en plus populaire, elle passa des mains de Hiyori à celle de Hidemi continuant son ascension sans penser à l'hostilité qui montait envers elle.

Un jour, elle se préparait tranquillement pour la soirée, pensant comme d'habitude à faire son travail, mais avant même d'avoir put finit Hidemi l'appela en lui demandant d'aller voir le patron. Surprise, elle finit rapidement de s'habiller et se leva et rejoignit Shuhei le patron avec lequel elle n'avait jamais parler seulement vu et écouter. Elle savait que sa favorite était Hidemi, mais elle ne connaissait rien d'autre de lui. Ume ouvrit la porte et s'inclina poliment.

"Je suis Ume, vous avez besoin de moi ?"

Elle craignait ses réactions peut d'avoir fait du mal car autrement que pour ses favorites, ce n'était pas forcément bon signe. Sa naïveté était encore belle et bien présente, inconsciente de sa propre beauté même en se sachant désirée.

Shuheï suivait avec beaucoup d'attention les femmes qui vivaient et faisaient rouler le marcher des plaisirs. Les nouvelles arrivantes se pliaient docilement a leur nouvelle vie et une se faisait particulièrement parler d'elle. Les clients la demandaient souvent ou voulait avoir de ses nouvelles. Shuheï avait donc décidé de la laisser au mains d'Hidemi et les critiques firent toute aussi très bonne. Il était particulièrement satisfait, mais jugeant le moment trop tôt. Il refusa de lui donner un client. Cependant Hidemi n'était pas du même avis. Elle lui parla tout les soirs de son apprentie ventant ses progrès et qu'elle pouvait avoir un client. La concurrence dans la maison était particulièrement rude et les coups bat étaient aussi vite fait. Du coup il esquiva la demande en invitant Ume à le rejoindre.

Shuheï attendit patiemment et vit enfin la jeune femme qui était tant convoité. Il la regarda d'un air perçant avant de bien dire ce qu'il pensait.

" Trop tôt encore."

Il soupira avant de quand même lui poser la question. Peut être que même si elle l'inspirait pas encore. Elle était déterminé. Ce qui lui permettrait de juger encore le temps qu'il devrait attendre et aussi si elle était assez à l'aise.

" Mais peut être que je me trompe. On me dit que tu serais capable de gérer seule un client. Et toi qu'est ce que tu en penses ?"

Shuheï la regarda toujours aussi perçant étudiant ses moindres gestes cherchant toujours la perfection. Il était loin d'être ses clients qui se faisait vite charmer. Au contraire, il étudiait chacun des mouvements qui pouvait trahir la jeune femme. Déjà sa naïveté était trop présence, pour certains ça plaisait donc il ne disait rien. Mais pour séduire efficacement, il fallait avoir pleinement conscience de ses charmes afin d'en jouer.

Ume ne pensait pas être appelée par le patron de si tôt ce qui la faisait craindre des reproches de sa part, ayant peut être mal faire son travail. Cependant, quand il se présenta à elle, bien habillé, tout ses charmes mis en valeur, il se rendit compte que ce n'était pas un reproche. Mais plutôt, il souhaitait voir si elle était prête à prendre un premier client, il pensait que ce n'était pas le cas. Elle le regarda avec une expression assez douce sur le visage et lui sourit. Elle ne pouvait rien lui répondre, cependant peu après, il lui demanda si elle était prête à gérer seul un client.

"La fleur de prunier évolue doucement jusqu'au printemps pour fleurir, et un prunier, comme le cerisier est aussi beau, c'est uniquement parce que le bouton à fait de nombreux efforts pour devenir une magnifique fleur."

Elle utilisait cette comparaison par rapport à son prenom et finit par expliquer ce que signifiait ses paroles.

"Je veux dire, que je ne pourrais évoluer, si je ne commencer pas à agir seule, il y a des choses qu'on ne peut apprendre quand on est avec d'autres. Je me sens donc prête à prendre mon premier client."

Ce n'était qu'à moitié vrai, mais son sourire plein de volonté pouvait en désarmer plus d'un. Elle était absolument sérieuse et son regard plein de détermination.

"Si votre crainte est que je ne puisse satisfaire le clients, ne vous en fait pas, je ferais toujours en sorte de la satisfaire."

Shuheï n'était pas convaincue par Ume rien que par sa présence. Hors elle changea du tout au tout quand il lui posa la question pour avoir un client. Ainsi pour lui répondre, elle parla avec une métaphore avant de lui expliquer clairement ses propos. Elle se sentit donc prête a avoir son premier client. Et essaya même d'être particulièrement convaincante. Hors SHuheï était pas encore convaincue et lui répondit toujours aussi sec.

" Tu peux satisfaire des clients jusqu'à un point. Je n'en doute pas."

Il inspira doucement avant d'ajouter

" Tu as eu des déjà des relations avec un homme ? J'entends par là que tu seras capable de supporter ses avances. Son haleine puant l'alcool. Certains deviennent même un peu rude ou s'y prenne très mal. Pourtant il faut toujours affiché un sourire radieux, l'incitant a continuer."

Shuheï la regarda assez froidement avant de finir.

" Tu as peut être du succès, mais ta naïveté est trop présente. Elle me ralentit te concernant. Je donne a Hidemi seulement des clients particulier. Je ne te donnerais pas les mêmes sache le."

Il inspira doucement avant de retourner a des lettres qu'il lisait.

" Tu pourras t'occuper de clients de début de soirée seule. Mais tu laissera la suite à une plus confirmer. J'attends encore te concernant. Tu peux partir."

Shuheï était un homme assez sec, ce qui ne plaisait pas forcément à Ume qui ne pouvait pas se débrouiller aussi bien qu'avec ses clients, c'était assez désagréable de savoir que ses efforts pour le moment ne mènerait à rien puisqu'il avait déjà une idée bien posée sur elle. il doutait surtout en sa capacité à résister aux avances des hommes, parfois désagréables. Elle lui répondit avec cette espèce de grâce étrange et pourtant qui attirait le regard.

"Je n'ai jamais eut de relations avec des hommes, je vous l'accorde, mais loin de moi l'intention de vous décevoir, je ne suis pas une idiote, je sais ce que j'ai à faire, et si vous douter de moi... Ce qui m'importe au final que très peu puisque je vous prouverais bien assez tôt ce dont je suis capable, alors essayez, et si vous n'êtes pas satisfait, alors faites ce que vous souhaitez."

Son sourire et son ton particulièrement doux contrastait complètement avec ses paroles. Par contre, il semblait accepter de la laisser s'occuper de certain client.

"Je suis au courant..."

Il ne le regardait même plus lorsqu'il finit, ce qui l'agaça, il éait son patron, mais ce n'était pas une raison pour l'ignorer de la sorte.

"Au revoir..."

Elle se leva et ouvrit la porte pour partir. Elle le regarda une dernière fois constatant que de simples efforts ne suffirait pas pour l'atteindre. Elle grinça des dents et continua son travail comme habituellement. Elle craignait de s'occuper seules de ses clients, mais pour sa liberté, elle était prête à tout.

Sa première soirée avec un clients fut assez éprouvante, elle refusait discrètement les avances du clients, et souriait en permanence, ce n'était pas quelqu'un d'agréable, et elle voulait s'éloigner de lui car sa simple présence l'écoeurait, mais la comédie ne toucherait qu'à sa fin, que lorsqu'elle aurait finit. Quand elle fut enfin libre, elle dut avoir un petit moment de calme pour se calmer, dissimulé dans une pièce vide; celle pour se préparer, elle souffla, pour reprendre son masque de velours.

Shuheï était particulièrement arrêté sur ses idées, mais il ne le sentait pas. C'était trop précipité et il sentait qu'il y avait un problème derrière. Mais Ume avait un caractère bien trempé derrière ses airs polie et courtois. Elle était déterminé sur un point et son avancement rapide était sans doute motivé par l'envie de quitter cette endroit. Hors en général, celles qui avait tenté cela avait rapidement déchanté de manière où d'une autre. Ce qu'il ne souhaitait pas pour ses femmes qui travaillaient ici. En tout cas leur entrevue fut assez froid. Shuheï ne céda pas au minauderie et à la politesse fausse de Ume et la laissa quelque peu en colère.

Il lui laissa un premier client. Ne distribuant pas tout les rôles et quand à qui il passait. Une de la maison se chargerait de cela. Shuheï l'avait observé remarquant quelque faute et Ume s'autorisa une pause avant de reprendre son masque. Hors Shuheï était juste en face d'elle puisqu'il l'avait attendit.

" Bien ton masque. Mais encore trop froid."

Il lui fit signe de le suivre avant de demander a une de ses collègues.

" Prend ça place Yumi."

Celle-ci blêmit et rien qu'a voir son expression il se douta de quelque chose. Le prochain client devait être un sacré cas. Mais bon Yumi savait s'en sortir, elle se débrouillerait bien. Shuheï la fit entrer avant de la laisser s'installer assez librement.

" Alors comment été ton premier clients ?"

Shuheï lui permis de se poser tout a se désaltéré vu que lui apporta le thé. Et vu qu'il était accompagné, on avait rajouté rapidement une seconde tasse pour Ume. Comme Hidemi, en général. Même si on est une des femmes qu'il utilise pour son marché. Elles étaient traité beaucoup plus respectueusement une fois avec le patron. Shuheï avait aussi demander la suite des prochains clients qu'aurait eut Ume et il soupira devant les noms.

" Bon... Je te choisirais les prochains clients que tu auras. Si tu veux devenir une courtisane c'est pas avec les ivrognes que tu feras fortune."

Il la regarda avant de lui demander plus franchement.

" Je me trompe pas ? T'aimerais être acheté pour quitter ce quartier ? Beaucoup le veule, mais peu tente de cette manière là. Ton caractère précipité ne laisse aucun doute là dessus."

Ume n'était pas vraiment en hâte d'avoir ses premiers propres clients, mais c'était une chose par lequel elle devrait obligatoirement passer pour se faire remarquer, hors, son patron était contre. Elle tenta de le convaincre avec la paroles, et ses gestes, mais il ne se laissait pas avoir si facilement.

Elle eut son premier client, et elle avoua que c'était assez épuisant de faire en permanence plaisir à celui-ci, surtout qu'il ne se comportait pas de manière respectueuse comme certains d'entre eux. Une fois qu'elle put quitter l'endroit elle fut très heureuse, et aux paroles du patron, elle le regarda de manière si glacial qu'elle semblait vouloir le geler sur place. Puis quelques secondes plus tard, elle arbora un regard si doux qu'il était désarmant.

"Dans ce cas je ferais de mon mieux pour progresser..."

A sa demande, Ume suivit Shuheï, et demanda à une collègue de prendre sa place. Elle ne comprit tout d'abord quelle en était la raison, mais il était vrai qu'elle était épuisée, et l'air de Yumi ne disait rien de bon. Ume s'assit à genou comme la tradition le voulait les mains tendu et rassemblées devant elle.

"Un grand buveur, pour le reste, c'est ce à quoi je m'attendais..."

Elle but avec élégance le thé qui avait été servit et regarda Shuheï, elle ne l'aimait pas du tout, peut être parce qu'il avait pour but de se faire de l'argent ? Etre vendue avait été une expérience qui ne lui avait pas plus, depuis les gens qui ne pensait qu'à l'argent l'écœurait. Apparemment, Hidemi lui avait donné des clients un peu ivrognes.

"Suis-je une si sévère menace à Hidemi ?"

Cependant, les paroles suivantes, furent beaucoup moins appréciée par Ume puisqu'elle avait été percé à jour. Elle souffla discrètement et dit :

"Permettez mon impolitesse..."

Après quelques secondes de réflexion. elle se redressa légèrement.

"En effet, je désire quitter cet endroit, j'ai été vendu contre mon gré, puis acheté par une personne qui n'est autre que vous, enfermé dans ce quartier dans lequel je dois travailler, sans recevoir le moindre salaire, sans jours de repos, je suis une femme objet, mais je reste humaine, j'ai besoin de liberté, je n'ai pas envie de passer ma vie à aider un patron tel que vous à s'enrichir, sans rien avoir en retour. Je préfère de loin être acheté et pour ceci je ferais tout ce qui est en mon pouvoir."

Elle le regardait de manière glacial.

Shuheï était certes un marchand du quartier du plaisir. Mais il détenait cette boutique de ses parents. Donc il avait repris l'affaire alors qu'eux étaient partit prendre des vacances à la campagne. Cependant, il n'était pas tyranique et faisait toujours très attention aux femmes qu'il avait ici. Il ne les traumatisait pas, donnait des clients qu'elles étaient apte a servir. En tout cas. Ume était trop pressé et son travail n'était pas parfait. Des erreurs se faisaient voir par les professionnel. En plus de ça, Ume était trop froide envers se supérieur et cela se ressentait malgré sa politesse. Shuhei n'aimait pas tellement la demi mesure.

" Il n'y a pas que ça..."

Il soupira avant de lui demander de le suivre afin que tout les deux parles plus au calmes et qu'elle se remette de ce premier instant. Shuheï lui demanda comment cela c'était passé et elle n'avait pas été étonné. Même s'il avait été buveur. Hors il n'était pas le pire puisque Hidemi lui en assigna des pires encore. Ce qui étonna Ume.

" Elle se fait surtout des idées qui influent sur son travail."

Tout ça parce qu'Hidemi avait peur que Ume prenne sa place hors ce n'était pas le cas. La jeune femme désirant plutôt les hautes sphère des hommes afin d'atteindre la liberté. Et son jugement juste énerva quelque peu la jeune femme qui était percé à jour. Ce qui n'énerva pas vraiment Shuheï par son impolitesse. Il l'écouta tout simplement.

" Eh bien, si je partais dans ton raisonnement. Je devrais être plus dur que je ne le suis déjà. Éviter de te nourrir, de te loger, de t'offrir des vêtements, une hygiène irréprochable. Pour obtenir les jours de repos, tu n'as pas assez d'ancienneté. Ne travaillant avec les clients que le soir, tu es dispensé la journée. Après tu aides les autres a entretenir la maison où avoir des leçons d'art et de conduite. Si je te considérais comme un objet. Crois tu vraiment que je t'aurais arrêté pour ce soir ?"

Shuheï la regarda très calmement avant de boire doucement. Elle souhaitait partir mais encore fallait elle qu'elle y arrive. Et pour le moment, elle n'était qu'a son premier client et avec les bâtons que lui glissait Hidemi ce n'était pas encore gagné. En plus, tout noble n'était pas bon a prendre. Voilà pourquoi peu de femme des chez lui partait chez les nobles. Il les connaissait trop bien pour les vendre comme ça.

" Enfin, que tu me déteste. Ce n'est pas mon problème. Pour le moment, c'est pas avec les clients que tu as que tu arrivera a partir. Il est clair que je te vendrais pas à un de ses ivrognes. Il ne faut pas exagéré non plus. Pour le moment, tu n'en es pas là. Continue donc à te perfectionner et sois patiente. Tu arrivera a ton but."

Shuheï n'avait pas d'accroche avec ses employés. Mais il ne voulait pas non plus d'épine dans son pied. Reste qu'il n'allait pas la virer comme ça. Il faisait tout de même attention où il l'envoyait. Après que Ume l'apprécie où non il s'en moquait.

" Pour ce soir tu es libre. Tu reprendra le service demain soir avec les clients que je t'aurais assigné."

Ume n'était pas le genre de fille qui se laissait abattre très longtemps après avoir reçu un coup dur. Elle s'était ainsi relever pour mieux repartir, et ce, malgré les difficultés qui l'attendait. Désespérée par le comportement de son clients, elle gardait son masque sans mal, mais au fond d'elle, un espèce de dégoût naissait et qu'elle était incapable de contrôler. Ume n'y pouvait rien et c'était automatique, or, le fait qu'elle était froide se voyait sur son visage et Shuhei lui reprocha.

"Excusez moi de n'être pas parfaite..."

Ume le suivit et ils purent parler calmement, la jeune femme ne comprenait pas du tout le comportement de Hidemi qui faisait tout pour la pourrir, elle ne comprenait non plus pourquoi elle était tomber dans une maison close pareille, c'était plutôt le patron qui ne lui plaisait guère.

"Je vois..."

Ume cherchait juste à atteindre la liberté et Suheï l'avait parfaitement comprit, il ne s'énervait pas, et disait qu'elle était bien traiter. Cependant, elle n'était pas satisfaite.

"Evitez de me nourrir, ne me donnez pas de vêtements, faites ce que vous souhaitez, mais au final, mourir de faim me convient si je peux sortir d'ici, les vêtements, je n'en ai pas besoin un morceau de tissu me suffit amplement, tout ce que je fais, tout ce que j'ai, n'a aucune valeur pour moi, ce ne sont que des futilité qu'on m'oblige à faire. Si j'avais eu le choix j'aurais préféré me casser le dos au travail et être payer pour dépenser mon propre salaire plutôt que de devoir porter ce qu'on me donne. Je n'ai pas d'attache à l'argent, sauf ce qui me permet de vivre, la richesse de vêtements, n'apporte rien de plus qu'une beauté inutile."

Le comportement du jeune homme ne lui plaisait pas et elle peinait à le cacher.

"Je préfère être vendu à des ivrognes, que de rester ici..."

Mais comme il ne laisserait pas ceci arriver, il ne manquait plus qu'à s'entrainer pour donner le meilleur d'elle-même. Il la laissa partir, elle n'avait pas à travailler pour la soirée. Mais loin d'être calme, elle poussa de son pied la tablette sur laquelle était les tasse et la retourna sur les genoux du jeune homme.

"Je vous souhaite une bonne soirée..."

Shuheï était toujours très calme et ne s'énervait pas. Même devant les paroles de Ume. On sentait une certaine haine a son égard. Et rien lui satisfaisait, pourtant la vie dehors était bien pire que ce qu'elle imaginait. Elle voulait bien être prise avec un ivrogne. Hors en général, les courtisanes ne duraient pas plus d'un jour battu sous les coups de ses hommes n'ayant plus toute leurs tête. D'autres étaient certes plus conscient mais leur femme n'apprenaient ses loisirs que plus tard ou le vivaient très mal. Dès qu'une de ses filles apparaissaient, elle se chargeait de l'empoisonner ou de la nuire jusqu'à la fin. D'autre se retrouvait a faire le plaisir d'un régiment passant des nuits longue et éprouvante. Et ce plusieurs fois de suite. La vie n'était pas toujours très rose et Shuheï s'informait le plus possible sur les acheteurs potentiel. Et quand il jugeait bon. Là il vendait celle qu'il voulait.

En tout cas Ume était très désagréable et Shuheï se leva qu'une fois que Ume avait renversé le thé sur lui. Là il lui prit le bras assez fortement la traînant derrière lui. Toute les geishas les regardèrent horrifié et surprise ne comprenant pas ce qu'il se passait. Shuheï ne tarda pas a arrivé a l'entrer où il enleva les vêtements les plus cher de la jeune femme lui laissant une simple robe avant de la jeter dehors.

" Tu as eu ce que tu voulais. Assume et vie ce que tu souhaitait tant."

Sur ce il lui ferma la porte la laissant dehors en pleine nuit alors que les ivrognes étaient tour a tour sortie des maisons du voisinage. Le quartier était fermé et garder peu de femme resté dehors longtemps. Il n'y avait que des magasins de charmes donc difficile de se nourrir autrement. Les marchands ne tarderont pas à la remarquer et vouloir l'attraper. Chez Shuheï il y avait une ambiance de mort et toute était surprise qu'une se fasse viré de cette manière. En général, il ne se mettait jamais autant en colère.

" En aucun cas vous l'aider ou la laisser entrer. C'est son propre choix. Est ce que c'est clair ?"

Toute acquiescèrent avant de vaquer a leur occupation quotidienne. Hidemi était plutôt ravi de la nouvelle mais Hiyori était assez inquiète. Reste qu'elle ne pouvait rien dire puisqu'il est vrai que c'était ce qu'elle souhaitait.

Ume était particulièrement mauvaise avec Shuheï car il l'énervait. Ce n'était pas directement lui qui l'énervait, mais une accumulation de petites choses qui faisait que c'était lui qui comprenait toute ses plaintes sur le dos et auquel il n'avait le droit de répondre parce qu'elle trouverait absolument toujours matière à le contredire. Peut être n'aurait dût-elle pas avoir un tel geste envers lui, peut qu'elle aurait simplement dût ne rien dire, mais elle n'avait pu se taire et le patron lui attrapa le bras pour la virer à l'extérieur. Il lui enleva les vêtement les plus chers ne lui laissant que le plus simple.

"Enfermée à l'intérieur de Yoshiwara ? Je vais pas aller loin ! Enfin, oui je vais faire ce que je souhaite !!!"

Puis Ume était partit et elle finit par errer dans les rues en évitant les ivrognes, elle ne pouvait pas sortir de Yoshiwara alors il fallait juste qu'elle s'en sorte pour la nuit. Elle fit alors la rencontre d'un jeune homme tatoueur, sain, qui ne buvait pas d'alcool et qui vivait dans une ruelle du quartier, et il l'accueillit pour la nuit gratuitement. Il lui demanda uniquement de servir de cobaye pour un design de tatouage sachant que celui qui serait fait ne serait que temporaire. Elle accepta sans mal et se retrouva avec un magnifique tatouage de cerisier dans le dos, en echange elle dormit dans un futon bien chaud, même s'il sentait le renfermé. Le lendemain, elle tenterait de trouver un travail payé,mais pour le moment, elle n'avait pas à obéir à Shuhei. Surtout que le gentil tatoueur lui offrit même un repas.

La journée suivante fut beaucoup plus dur et éprouvante, maintes fois, elle avait du s'enfuir de l'emprise des samurai gorgé d'alcool, parfois des vieillards qui pensais qu'elle offrait son corps. Mal à l'aise elle peinait vraiment se faire une place dans ce quartier qu'elle détestait temps et au bon de plusieurs jours son corps céda sous l'épuisement, la faim, un ivrogne lui tenait le bras pour la tirer, mais elle était de toute manière incapable de se lever.

"Laissez-moi..."

Elle avait à peine la force de parler, et menaçait de tourner de l'oeil à tout moment. Savoir qu'elle risquait d'être violer et d'être abandonné quelque part dans une rue ne lui plaisait guère, alors elle luttait tirait, même si elle n'en avait pas la force.

"Allez voir ailleurs ..."

Et elle se voyait mal retourner voir Shuhei, malgré qu'elle regrettait un peu d'avoir agit de la sorte avec lui.

Shuheï était fatigué du caractère désagréable de la jeune femme et pris des mesures afin qu'elle se taise la jetant complétement dehors comme elle le souhaitait. Hors encore maintenant cela ne lui plaisait pas et il lui répondit sèchement.

" Tu n'as pas précisé ! Prend en qu'à toi même."

Sur ce il claqua la porte lui fermant complétement les portes de sa maison la laissant dehors. Cela avait jeté un froid dans la maison et tout devint plus calme. Hidemi, par contre elle rayonnait de plaisir étant des plus câline auprès de Shuheï.

Il travailla normalement quelque jours, mais étrangement les compta. Parfois, il sortait pour s'informer discrètement avant de rentrer de nouveau. Par contre, les informations se firent de moins en moins plaisante et un jour Shuheï parcourra les lieux cherchant Ume. Elle ne devait pas être loin, d'après les derniers dire elle avait traîné dans ce coin là, la veille. Après avoir un peu parcourut tout l'endroit, il finit par la trouver. Luttant vainement contre un ivrogne qui tenait à peine debout. Cela donnait un tableau assez pitoyable. Remarque, quand ce genre de gens voulait quelque chose, c'était le seul moment où ils avaient de la force. Shuheï s'approcha avant de le séparer de force de Ume. Surpris il se retourna vers lui maladroitement.

' Hey !!.... Elle... est a moi... Ne..'

Il voulait lui donner un coup, mais Shuheï n'eut aucun mal à le mettre a terre avant d'appeler une garde pour le mettre dehors. Pour Ume, il la regarda avant de la porter dans ses bras afin de la ramener. A peine rentrer il donna des ordres.

" Toi va chercher des vêtements propres. Vous autres préparez quelque chose de chaud et facile a manger. Amenez moi tout ça dans mes appartement."

Sur ce il monta et déposa Ume sur le lit afin que celle qu'il avait appelé l'aide à la changer. Maintenant elle était au chaud et on ne tarda pas à lui apporter de quoi manger tout en la laissant se reposer en compagnie du patron qui lui laissait son lit. Bien sûr il n'attendait aucun remerciement de sa part. Peut être des critiques qui sait. Du coup il préféra lire plutôt que d'attendre quoique ce soit.

Ume était mauvaise et se plaignait encore quand elle était dehors et ignorait complètement le monde, elle trouva de quoi loger pur le premier jour, mais les suivant se firent beaucoup plus dur, elle faisait les basses besogne pour certains marchand de plaisir qui ne volait pas nourrir une bouche en plus et qui coutait beaucoup plus cher qu'une fille des rues. Du coup, elle se faisait payer maigrement, mais pas ce n'était même pas suffisant pour s'acheter une quantité suffisante de nourriture.

Il fallut bien un moment où son corps ne put supporter le manque de nourriture et un ivrogne voulut lui imposer sa volonté, seulement,elle ne le souhaitait pas et elle était de tout manière incapable de le suivre. Soudainement, une personne qu'elle connaissait trop bien arriva et la sauva. Elle aurait aimé rejeter son aide, mais l'état dans lequel elle était ne le lui permettait pas.

Il finit par la porter pour la faire rentrer, et resta silencieuse. Elle ne savait pas trop commen réagir et préférait de toute manière ne rien dire. On s'occupa d'elle, on la nourrit. Elle n'avait pas à se plaindre, mais le patron était juste à coté d'elle et lisait. Alors qu'elle se couvrait la tête, sa voix étouffé put pervenir jusqu'à aux oreilles du patron.

"Merci, je m'en serais pas sortit sans vous..."

Elle se tourna à l'opposé de lui attendant les reproches.

Shuheï avait été quelque peu brutale avec elle en la jetant dehors. Mais elle ne faisait que râler en plus d'aller trop vite dans le travail ce qui pouvait vraiment lui attiré des ennuies. Ne supportant pas ce comportement une minute de plus, il la jeta dehors très rapidement sans prendre en compte ses dernières critiques. Le patron resta tout de même pas indifférent au sort de la jeune femme et suivit ses mouvements grâce a des informateurs.

Ume errait dans tout le quartier et se faisait payer maigrement. Peu de marchand avait vraiment les moyens de payer quelqu'un en plus de nourrir et loger ses propres femmes. Cela leur revenait très cher et c'était a peine suffisant pour améliorer les locaux ou offrir des femmes compétentes dans tout les domaines. Shuheï n'avait pas se problème puisqu'il avait une des meilleurs maison close du quartier. En tout cas Ume vivait mal son séjour dans les rues et était devenu une vulgaire femme sans valeur traînant dans les rues. Bonne pour les hommes de bas étages. Shuheï ne la laissa pas plus longtemps cependant et vint la chercher au bout de quelque jours et quand les informations se faisaient beaucoup plus inquiétante.

Shuheï l'avait ramener et donna quelque ordre pour la mettre à l'aise. En plus de la laisser loger dans ses appartements à qui il céda son lit afin qu'elle se repose. Par contre il n'attendait rien en retour. Si peut être un reproche qu'il ne voulait pas entendre du coup il se mit à lire tranquillement. Cependant. Ume le remercia ce qui le surpris, mais le fit sourire doucement avant qu'il ne lui caresse la tête afin de la rassurer.

" Repose toi maintenant. Tu mérite bien plus que de vivre dans les rues ou finir avec un ivrogne."

Il s'arrêta avant de reprendre son livre sans bouger, restant toujours auprès d'elle si elle avait besoin de quoique ce soit.

" Tu finiras par avoir la vie que tu désire. Sois patiente, même si pour le moment le début ne te plait pas."

Ume devait se sentir chanceuse de pouvoir être sauver par son ancien patron. Il l'avait bien traité malgré tout. Il l'emporta même pour l'amener à l'endroit o elle avait vécu durant un petit moment. Elle se retrouva ainsi dans la chambre du patron pour qu'elle se repose tranquillement puisque son état lui permettait pas de travailler, elle avait trop manque de nourriture et de sommeil pour être dans un bonne état, ce qui gâchait un peu sa beauté naturelle et elle avait l'air encore plus pâle qu'habituellement.

La nourriture lui fit d'abord beaucoup de bien, mais être dans un lit douillet était tout aussi agréable, et malgré le fait qu'elle ne voulait pas le remercier elle le fit puisqu'elle lui devait au moins ça. Il lui caresssa la tête, et elle rougit un peu gêné de se faire caresser la t^te ayant ainsi l'impression de retourner en enfance.

"Je ne sais pas si je mérite plus, mais les rues de Yoshiwara ne sont pas faites pur moi..."

Ume comprenait aussi qu'il la reprenait, et il lui demanda d'avoir de la patience.

"Mais ce sera long ?"

Elle demanda sérieusement cette question, il connaissait bien plus le domaine qu'elle. Comme elle avait besoin de se rassurer, la main de son patron lui fit officer de peluche sur laquelle elle pouvait se reposer tranquillement. Elle lâcha quelques larmes alors qu'elle s'était promit de ne plus pleurer et finit par s'endormir pour se lever uniquement le lendemain matin, même si elle restait faible.

Shuheï avait ramener la jeune femme à sa boutique. Lui prêtant même ses appartements afin qu'elle se repose pleinement. A sa plus grande surprise, Ume le remercia. Chose qui lui fit plaisir et essaya de la rassurer un peu.

" Elles ne le sont pour personne."

En tout cas elle devait être patiente pour ce qu'elle désirait. C'était pas une chose qu'elle pouvait avoir à la seconde et pourtant elle lui demanda une estimation du temps.

" Je ne peu pas être précis Ume. Tout dépend de toi au final. Mais sache que ce n'est pas dans la précipitation que tu réussiras. Prend le temps d'apprendre les choses qu'on t'enseigne et tu y arrivera plus rapidement que tu le crois."

Ume se coucha plus confortablement avant d'utiliser sa main pour se rassurer. Shuheï la regarda avant de la soulever doucement pour la prendre plus doucement dans ses bras afin de calmer ses pleures. C'est vrai qu'elle était encore jeune et tant d’événement en si peu de temps pouvait paraître éprouvant. Shuheï resta contre elle durant la nuit et se leva avant elle le matin afin de donner des directives. Il ne revint vers la jeune femme que quand on lui apporta le petit déjeuner.

" Je te conseille de ne pas trop en faire aujourd'hui. Je peux toujours te prêter des livres si tu souhaites t'occuper."

Shuheï lui commençait déjà a classer ses comptes tout en les faisant. Il ne pouvait se mettre a lire pour le moment. Même si c'était quelque chose qui lui plaisait énormément.

Ume cachait son malaise au début, et finit tout de même par le remercier reconnaissante puisqu'il l'avait sauver alors qu'elle était sûre de ne pas s'en sortir avec cet ivrogne. Il voulut alors la rassurer.

"Ca peut l'être..."

Par conte, il lui demandait de la patience pour finir par fuir cet endroit, et elle demanda une estimation du temps que lui même ne pouvait dire, puisque cela dépendait.

"Je serais patiente..."

Ume se coucha confortablement et prit la main du jeune homme pour dormir contre. A sa grande surprise, il la souleva pour la prendre dans ses bras, elle rougit, un peu mal à l'aise mais resta contre lui et finit par fermer les yeux. Le lendemain matin il n'était plus là et elle le vit revenir bien plus tard.

"Merci... Je ne sais pas encore très bien lire... donc je vais éviter..."

Elle commençait à lire mais était très mal à l'aise avec les signe elle le regarda travailler en silence. Vu qu'elle devait se reposer elle demanda :

"Je peux au moins faire quelque chose pour vous ?"

Elle ne pouvait pas rester à ne rien faire.

Shuheï avait ramener Ume après l'avoir laissé pendant plusieurs jours à l'extérieur. Au final, la jeune femme était complétement affaiblit mais sauve. Il n'était pas infecte avec elle, au contraire, il la rassura tout en lui parlant pour son projet futur. Lui disant qu'elle devait être patiente et bien apprendre ce qu'on lui disait. Shuheï passa même la nuit avec elle afin de la rassurer. Le lendemain, il se leva plus tôt afin de donner des directives avant de retrouver la jeune femme encore couché. Du coup elle lui proposa de s'occuper en lisant. Hors elle n'était pas très pour.

" Essaye un peu, en prenant ton temps."

Ume n'arriva pas vraiment à lire et préféra le regarder travailler ou faire ce qu'il faisait plus clairement. En plus de demander si elle pouvait faire quelque chose, visiblement incapable de lire.

" Je ne pense pas pour le moment."

Shuheï réfléchit un instant avant de se lever pour attraper un livre. Un recueil de poème pour être exacte et se rapprocha de la jeune femme pour s'installer juste à côté d'elle.

" Vu que tu as du mal a lire, je vais continuer à t'apprendre. Sa me changera de voir et revoir les comptes."

Sur ce il commença a lui enseigné patiemment les signes et a quoi il faisait référence. Étant plus facile avec un poème en plus de la cultiver dans ce domaine. Ce qui lui sera très utiles si elle veut intéressé un riche client pour venir habiter chez lui. Shuheï prit personnellement les cours de la jeune femme, lui imposant parfois de se reposer pendant que lui travaillait. Ainsi, il lui appris à lire, à écrire correctement et travailler ses expressions afin de ne plus se faire remarquer. Bien sûr, il était loin de la surmener et le faisait de temps en temps et quand elle le sentait. Mais au moins, cela l'occupait et elle pouvait après mieux apprécier ses temps libre en choisissant le divertissement qui lui plaisait. Mais le séjour dans les appartements de Shuheï arriva à ça fin.

" Je pense que tu t'es complétement remise maintenant. Tu vas pouvoir reprendre tes objectifs."

Ume avait vécu difficilement les derniers jours puisqu'elle s'était retrouvé dans la pauvreté et la misère pendant plusieurs jours à fuir les ivrogne en mal d'amour, et les samuraïs sans le sous, elle avait tant fuit que ses pieds était abîmés et qu'elle était tombée, épuisée par une fuite constante. Si les femmes de ses hommes les avait trompé plus de fois qu'il n'y de doigts sur les mains c'était loin d'être de sa faute. A présent, elle était heureuse, soulagée de se retrouver dans la peau de l'apprentie courtisane dans la boutique de Shuheï. Ce dernier la sauva, puis s'occupa d'elle de manière à la rassurée, et malgré le manque d'habitude, la fatigue fit qu'elle s'endormit sans mal contre le jeune homme.

Le lendemain, elle ne travaillait toujours pas, encore peu remise des émotions de la veille. Shuheï qui la rejoignit au petit déjeuner lui proposa de lire, mais elle en était incapable quand bien même elle essayait.

"Je ne peux pas..."

Ume regarda donc travailler le jeune homme, et finit par lui demander si elle pouvait faire quelque chose pour l'aider. Cependant, elle ne pouvait rien faire et le regarda déçue. Cependant, il se leva et prit un livre à la main pour s'installer à coté d'elle.

"Hum... Merci..."

Elle ne put refuser, puisqu'il avait l'air motivé à lui apprendre la lecture des signes, alors, elle regarda, posa des question lorsqu'un sens lui échappait, Shuheï s'occupa d'elle longtemps, et se reposait lorsqu'il le lui demandait, car il était impressionnant et n'osait rien lui refuser. La jeune femme apprenait vite et maîtrisait la lecture et l'écriture malgré une certaine lenteur dans son exécution. Cependant elle fut bientôt remise de ses blessures et de son état de sante inquiétant, elle pouvait ainsi quitte les appartement du jeune homme.

"Merci beaucoup de m'avoir aidé..."

Elle s'inclina poliment un sourire plutôt doux aux lèvres puis quitta le pièce et alla travailler. Elle n'alla pas voir Shuheï pour ne plus le dérange, et travailler sérieusement, ses progrès était fulgurant mais n'allait plus voir du tout Shuheï. Elle se sentait parfois seule, mais elle ne souhaitait pas le déranger.