Devenir une Oiran.

Shuheï était venue à la rencontre d'Ume pour clarifier les choses plus sereinement sans se mettre en colère ni la faire pleurer. Mais avant ça il dut trouver un prétexte pour venir à sa rencontre. Et le thé fut une excuse parfaite pour eux deux. Ainsi il se retrouva dans sa chambre en sa compagnie;

" Ce n'est rien."

Il sourit doucement avant de lui reprocher son ton formel. il n'était plus son patron et elle espéra qu'elle le comprendrait.

" Oui cela me ferait plaisir."

Shuheï finit par s'excuser avant de dire pleinement ce qu'il a sur le coeur. Le fait qu'il n'allait pas renoncé de si tôt. Sauf si elle faisait une vrai croix sur lui et qu'elle soit clair à se sujet. Il ferait sinon tout en son pouvoir pour être avec elle et arrêter ce mariage. Par contre, il ne pouvait s'éterniser plus et décida de partir jusqu'à ce qu'Ume le retienne lui demandant de rester. Elle souhaitait annulé le mariage, mais elle ne savait pas comment s'y prendre, après tout c'était des nobles.

" Ce n'est pas comme si tu en étais une Ume. Tu l'es en apparence, car je t'ai appris pour que tu sois à leur niveau. Mais de point de vue social tu es comme Hiyori."

En tout cas tant que son mari ne le décidait pas, ils ne pourraient pas être ensemble.

" Dans ce cas, a nous de lui montrer qu'il n'a aucune chance avec toi."

Ume lui caressa le visage avant de l'embrasser ce qu'il apprécia grandement. Avant de se mettre à son tour à la caresser et l'embrasser tout aussi tendrement appréciant se moment avec elle. Vu qu'il était en compétition avec un autre homme, il préféra montrer sa possession sur Ume. Il lui appartenait et il tenait à le montrer. Qu'elle se souvienne du moindre de ses gestes, le moindre baiser posé sur sa peau. Ses mots qu'il lui adressait, plein de douceur. Shuheï souhaitait la troublé entièrement appréciant ce moment en ce doutant. Qu'ils devront encore patienter pour en avoir un autre du même genre.

" Je t'aime Ume."

Shuheï lui embrassa doucement le cou avant de se redresser. Tout en lui caressant le visage. Il devait vraiment partir, vu l'heure. Son mari n'allait pas tarder.

" Je vais m'en aller, vaut mieux pas qu'on me trouve ici. J'enverrais Hiyori a ma place, se sera plus discret."

Il lui sourit avant de l'embrasser tendrement. Il partit juste après quittant la demeure assez discrètement. En tout cas c'était moins une encore un peu et le mari aurait put les surprendre. Hiyori avait attendu Shuheï pas loin et s'empressa de le rejoindre quand elle le repéra.

La présence imprévu de Shuheï dans sa demeure l'avait prise au dépourvu, ne sachant plus quoi faire pour le protéger des problèmes qu'il risquait d'avoir si une personne le découvrait à se balader, elle le cacha sans réfléchir dans sa chambre en lui demandant ce qu'il faisait. Ume voulait le protéger, malgré tout, et ce, même s'il n'avait rien à faire dans cette demeure. Perturbée par le fait qu'il dit qu'il apportait le thé qu'elle avait complètement oublié, elle semblait ne plus savoir comment agir. Elle le remercia n'ayant que la politesse pour réponse puis il la gronda parce qu'elle était toujours aussi formelle avec lui.

"Je ne sais pas si j'y parviendrais, j'ai toujours été formelle avec vous... t...toi... Cependant."

Shuheï finit par s'excuser et expliqua qu'il ne comptait pas abandonner si facilement puisqu'il connaissait les sentiments de Ume. Il souhaitant ensuite s'en aller, mais la jeune femme ne le laissa pas faire, lui prenant la mains pour le prier de rester. Ayant prit sa décision elle en fit part à Shuheï ainsi que ses doutes.

"Il sait que je ne suis pas une noble, mais il a toujours dit que cela lui convenait, et qu'il assumait parfaitement sa décision..."

Ume expliqua ensuite que ce n'était pas à elle de prendre la décision d'annuler le mariage, elle ne possédait aucun pouvoir. Shuhei montra sa détermination à le convaincre de faire annuler le mariage.

"J'espère que ce sera possible..."

Ume lui caressa le visage, heureuse de pouvoir le toucher sans crainte de Katsumi, elle ne craignait pas son mari puisqu'il n'était pas présent. Elle l'embrassa, ce qui fut agréable pour elle, cela faisait longtemps qu'elle attendait des gestes similaires de la part du jeune homme. Seulement, ce n'était pas en deux jours de retrouvailles qu'ils allaient rattraper un peu plus d'un an de séparation. Finalement, les gestes, les paroles de Shuhei avait un certain goût qu'aucun autre geste de n'importe qu'elle homme avait. Elle ne pouvait pas lui résister, lui murmurant aussi quelques mots doux.

"Je t'aime aussi, Shuhei..."

Cependant, il devait bientôt partir, ce qui attrista fortement la jeune femme. Elle ne voulait pas le voir partir. Elle attrapa la main du jeune homme pour la garder contre sa joue.

"Shuhei... Vous... Tu es obligé de partir..."

Elle se mordit les lèvres connaissant elle-même la réponse, puis profita de se baiser comme si cela allait être le dernier geste de Shuhei avait un petit moment. Surtout si elle choisissait de parler de la situation à son futur mari. Elle le regarda partir tristement puis souffla pour se détendre. Elle finit par se poser contre un mur, repensant à la venue de Shuhei et sourit avant de vouloir écrire un poème, cependant, elle s'aperçut en voulant le ranger que sa boîte n'était plus là. Ume espérant que son futur mari ne l'avait pas découverte.

"Nami !"

La jeune servante vint tout de suite à l'appelle de sa maîtresse.

-Il y a un problème ?
"Oui, où est ma boîte ?"
-Je crois l'avoir égarée dans une boutique sur les arts du thé...

Nami sourit d'un air fier avant que Ume ne la regarde embarrassée espérant que Shuhei n'aurait rien lu. Prise de panique, elle regarda l'autre endroit où elle cachait un épais tas de feuilles reliée et fut ravie de les voir présente. Ume dina dans sa chambre choisissant de ne pas parler à son futur mari pour le moment. Elle excusa Nami malgré ce qu'elle avait fait et finit par s'endormir assez tôt, anxieuse.

Le lendemain matin, elle se prépara exceptionnellement rapidement, et quand elle remarqua qu'elle était en retard pour l'ouverture de la boutique, elle se précipita à l'extérieur dans l'un de ses magnifiques kimonos. En entrant dans la boutique, elle chercha Shuheï du regard.

"C'est vous qui avez moi boîte ? Vous... Tu ne l'as pas lu... n'est ce pas ? Je peux la récupérer ?"

Pour Ume cette boîte était plus importante que tout, pourtant, elle ne faisait qu'exprimer tout ses sentiments à travers les divers poèmes et nouvelles. Mais cela avait quelque chose de si personnels qu'il était stressant de les montrer. Heureusement, il n'avait pas le livre qu'elle avait écrit et qui retraçait sa vie de sa jeunesse à ce jour. Cependant, il était caché dans la manche de son kimono.

Ume avait dut mal à ne pas être formelle avec Shuheï ce qui était normal dans un sens, il avait été pour elle son aîné et son patron. De quoi tenir en respect, ce qui fit sourire le jeune homme devant son hésitation.

" Fais comme tu peux, quand tu y arrivera un jour ce sera bien également."

Shuheï s'excusa ensuite auprès d'elle avant de vouloir partir. Ce qu'elle refusa rapidement souhaitant qu'il reste encore un peu. Pourtant, Ume était loin de vouloir refuser ce mariage. Jusqu'à maintenant, puisqu'elle parla de sa motivation à rester à ses côtés.

" Ce qui ne doit pas être le cas de sa famille. Donc que tu partes, cela leur fera strictement rien."

Ume n'avait malheureusement aucun pouvoir de décision maintenant. C'était alors à Shuheï d'agir sans vraiment se mettre trop en danger.

" Il finira par se lasser."

Shuheï resta auprès de la jeune femme un long moment, à la caresser, l'embrasser tout en lui parlant doucement. C'était un moment agréable qu'ils n'avaient pas put retrouver il y a un an déjà. Maintenant, ils leur restait moins de trois semaines pour mettre fin au mariage ce qui n'était pas tellement facile. Shuheï soupira doucement avant de se lever pour partir, il se faisait tard. Et on ne devait toujours pas le voir.

" Si je ne veux pas me faire prendre, oui."

Shuheï la caressa doucement avant de l'embrasser. Il fallait qu'il parte rapidement sans qu'on ne le voit. Il avait déjà trop tarder. Et a peine sorti, il remarqua discrètement le mari. Shuheï inspira doucement avant de rentrer en compagnie d'Hiyori qui l'avait attendu.

Le lendemain, Shuheï se leva assez tôt pour l'ouverture de la boutique. Hiyori ne tarda pas à le rejoindre; Mais comme il n'y avait généralement personne au début, elle s'en alla préparer un thé. Tant qu'a Shuheï il vérifiait encore la marchandise avant d'entendre la porte s'ouvrir. Donnant place à Ume, la question fut rapide pas un bonjour. Ce qui ne fit absolument pas réagir le jeune homme pour l'aider. Même s'il était content de la voir.

" Tu pourrais dire bonjour au moins."

Hiyori arriva a ce moment, apportant le thé. Mais elle fut agréablement surprise et pressé quand elle vit Ume.

- Oh ! tu es venue ! Je vais te chercher une tasse.

Elle sourit grandement en posant le plateau, courant dans l'arrière boutique pour aller chercher ce qui lui faut.

" une boîte ? avec des lettres ? ça dépend, ça parlais de quoi ?"

Shuheï s'amusait à la taquiner, il savait de quoi elle parlait mais c'était amusant de la faire tourner en bourrique. Hiyori arriva précipitammentHiyori, manquant de tomber et la tasse avec. Ce qui obligea Shuheï à la rattrapé tout en attrapant la tasse de l'autre main. Vu son aisance, il était habitué.

" Fais attention un peu..."

Hiyori lui fit un grand sourire en guise de réponse. Elle n'allait pas faire attention pour autant. En tout cas tout était près pour les trois personnes

Ume n'était pas parvenue à oublier Shuheï et grâce à son insistance, elle lui avait céder rapidement, elle ne pouvait pas simplement résister face à la personne qu'elle aimait depuis maintenant un long moment. Elle pensait pouvoir l'oublier, mais ce n'était pas au but d'un an que les sentiments pouvaient disparaître, du moins pas chez elle. D'ailleurs, Shuheï lui demandait d'être moins formel ce qui était compliqué et lui demandait beaucoup de concentration. Ume sourit avec douceur face à sa sympathie.

Shuheï s'excusa ensuite, avant qu'elle ne parle du mariage avec le jeune homme, elle ne pouvait pas l'annuler et le statut de la jeune femme ne dérangeait pas le futur mari.

"Sa famille ne semble pas s'en préoccuper, je les ai rencontrés. Ils ont simplement dit que c'était bien... Cependant, il ne dirait sûrement rien en face de moi."

La famille du futur mari était très tolérante, ce qui rendait la tâche bien plus difficile qu'elle ne l'était, elle se sentait mal à l'idée d'en parler.

"Je l'espère..."

Finalement, Shuhei resta avec Ume un petit moment, elle profita ainsi de sa présence, contente de pouvoir profiter un peu de le lui. Cependant, il dût bientôt partir, même si Ume ne le souhaitait pas.

"A bientôt, Shuhei..."

Elle lui sourit en lui disant au revoir avant de vaquer à ses occupations, cependant, en s'apercevant de la disparition de la boîte où elle avait mit ses poèmes elle paniqua avant de comprendre qui était la coupable et où se trouvait la fameuse boîte alors elle se rendit directement à la boutique que tenait Shuhei le lendemain.

A la boutique, elle demanda directement où se trouvait la boîte avant que le jeune homme ne lui reproche de ne pas avoir dit bonjours.

"Excusez moi, bonjour..."

En voyant Hiyori, Ume sourit et lui fit un signe de la tête avant que la jeune femme ne parte en trombe lui chercher une table. Cependant, Shuhei niait le fait d'avoir vu sa précieuse boîte.

"Avec des poèmes principalement..."

Elle se disait que peut être il ne l'avait vraiment pas vu, alors elle avait l'air complètement innocente et ne donnait aucun doute sur les paroles de Shuhei.

"Ca parlait... De... mes... sentiments ?"

Par contre, Hiyori arriva en trombe avant de trébucher, heureusement, Shuhei la rattrapa ce qui fit souffler la jeune femme soulagée.

"Tu m'as faite peur..."

Ensuite, elle regarda Shuhei.

"Vous ne savez vraiment pas où est ma boîte ? Et si c'était le cas... Vous ne l'avez pas lu... ? N'est ce pas ?

Ume avait vraiment trouvé une famille tolérante, ce qui n'était pas chose facile. Alors pour la séparer de tout ça, c'était pas le plus facile a faire.

" Tu n'as pas choisis le plus facile."

Et sinon fallait que le mari trouve une autre femme, ce qui pourrait également leur changer la donne.

" Et s'il rencontrait une autre personne que toi ?"

Il passa un moment a ses côtés, profiter de sa présence avant de rentrer afin de ne pas créer de problème. La séparation était toujours dure mais au moins ils pourraient encore continuer à se voir le lendemain.

Le jour suivant, alors que Shuheï refaisait l'inventaire. Ume débarqua sans même un bonjour n'ayant qu'en bouche le coffret ou se trouvait ses poèmes. Bien sûr rien que pour la taquiner, il fit l'innocent.

" Tiens intéressants. Je te préviendrais quand je l'aurais trouver. Histoire que je les lises avants."

Puis Hiyori revint en trombe manquant de tomber, mais Shuheï la rattrapa au vol sans trop de problème. Ce qui avait tout de même fait peur à son invité.

- Je vais bien, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive.

Par contre son patron avait bel et bien décidé de taquiner Ume. Ne lui révélant pas qu'il l'avait déjà en sa possession et déjà lut par la même occasion.

"Je la chercherais après, histoire que je vois de quoi ça parle."

Hiyori ne disait absolument rien continuant de faire le service.

Ume n'avait pas choisi une famille simple, c'était évident, elle ne semblait pas du tout préoccupée par son statut ce qui leur posait un léger problème pour facilité la séparation parce qu'elle aurait pu dans le cas contraire simplement dire qu'elle était issue d'une famille de paysan.

"En effet, mais je n'ai pas vraiment choisi."

Elle souffla avant que Shuhei ne se demande si rencontrer une nouvelle personne serait suffisant. Elle réfléchit, et il y avait bien des possibilités, mais elles était compliquées, ce n'était pas un homme facile.

"Il lui faudrait une personne au moins aussi cultivée que moi, je pense."

Sauf que Ume passait son temps à lire des livres, sa connaissance sur de nombreux sujet était donc loin d'être négligeable. Peu après, ils durent se séparer pour ce jour puisque Shuhei ne pouvait pas rester.

Le lendemain, elle se précipita dans la boutique du jeune homme afin de savoir s'il avait ses poèmes pourtant, il disait le contraire, ce qui l'attrista.

"Ne les lisez pas... s'il vous plaît..."

Puis Hiyori arriva en trombe rattrapée par le jeune homme alors qu'elle était en train de tomber.

"Ce n'est pas une raison tu pourrais te blesser..."

Et Shuhei continuer à la taquiner, Ume se doutait un peu qu'il cachait le fait de l'avoir alors elle sortie de sa manche le livre qu'elle avait écrit et en le regardant.

"Dommage, si je n'ai plus que ce livre ci, je ne peux pas vous le montrer, je ne veux pas céder le seul trésor qu'il me reste..."

Ume bu son thé tranquillement en regardant ce qu'allait dire Shuhei. Elle espérait vraiment qu'il était celui qui avait le livre en sa possession.

Shuheî était désespéré par la chance que possédait Ume, en fait dans son malheur tout lui souriait. Cela en devenait déconcertant.

" En fait tu as la vie facile malgré tes malheurs. Même dans le pire des endroits, tu arrives a mettre ton patron sous ton charme. Pas étonnant que les nobles soient pareil."

Puis Shuheï eut une idée pour faire changer d'avis le mari d'Ume. Il fallait absolument qu'ils trouvent une autre femme pour lui, mais elle devait être l'égale de sa femme actuelle.

" Ce n'est pas possible, il n'y en a pas deux comme toi... Je t'ai appris plus que je n'aurais dut. Donc déjà tes bases sont haute, alors maintenant je n'ose pas imaginer. Mais on peut tenter avec Hiyori ?"

C'était toujours a tenté, et Hiyori était loin d'être quelqu'un de bête derrière ses airs un peu tête en l'air. Après tout elle avait été l'égale d'Hidemi. Il soupira, pour le moment il n'en était pas certain. Mais ce serait à essayer. Et Hiyori, elle s'en fichait royalement avec qui elle finirait. Tant qu'elle voit autre chose que les murs du quartier.

Le lendemain, Ume vint leur rendre visite très tôt dans la matinée à la recherche d'une boite. La boite qu'il avait reçu il y a deux jours, mais elle ne souhaitait pas qu'il lise le contenue. Ce qui était un peu tard maintenant.

" Pourquoi je ne peux pas ? tu veux me cacher quelque chose ?"

Puis Hiyori arriva en trombe comme d'habitude manquant de tomber. Par chance son patron était toujours présent pour la rattraper. Ce qui valut une réprimande de son amie inquiète;

- Mais je vais bien !

Depuis qu'elle était libre, elle gambadait partout comme une enfant. Ce qui était assez amusant a voir, même si parfois c'était dangereux. Mais Ume ne perdit pas le nord, montrant un livre qu'elle souhaitait échanger contre sa boite

" Comme si j'allais te croire, déjà des poèmes sur tes sentiments tu ne veux pas que je les lises. Alors ça, c'est encore plus improbable."

Il retourna a ses occupations avant d'ajouter.

" Mais dès que je la retrouve je te la ramène. Il doit peut être se trouver dans la remise."

Hiyori regarda Shuheï, il n'était vraiment pas croyable. Il passait son temps à taquiner Ume maintenant.

" Au fait Hiyori, tu voudrais bien nous aider. Ume et moi contre son mari ?"
- ça dépend, qu'est ce que vous voulez que je fasse ?

"... Ce n'est pas mon attention... D'attirer les gens qu'il faut...."

Certes, elle possédait une certaine chance qui se montrait seulement dans les pires moments, mais sa beauté était d'une grande aide car jamais elle n'aurait pu charmer qui que ce soit si elle avait vraiment été horrible, il fallait ajouter à cela son intelligence et sa culture, et forcément, elle n'était pas loin d'être une femme parfaite, pour les hommes cultivés. Pour ceux qui l'étais moins, il y avait la peur d'être soumis à une telle femme qui ne leur plaisait pas, réduisant ainsi les risques qu'elle tombe sur des hommes horrible. Malgré tout, elle souffrait beaucoup, de la séparation d'abord avec son premier fiancé et premier amour, ensuite, de celle avec Shuhei et à présent du fait qu'elle était coincée entre deux hommes.

L'idée pour faire changer d'avis son ancien mari était compliqué à trouver puidqu'il était clairement difficile, cependant, Shuhei trouva une idée qui rendait sceptique Ume.

"Vous... Tu m'as fais découvrir le plaisir de la lecture, et de la culture... J'en suis désolée... Mais votre idée... Il faut d'abord demander son avis à Hiyori."

Le lendemain, Ume fint rendre visite à Shuhei et Hiyori, tout ça pour une boîte de poème qu'elle voulait absolument retrouver, c'était un précieux trésor pour elle.

"Ce n'est pas ça, le contenu est seulement embarrassant pour moi."

Elle le regarda tristement, si elle apprenait qu'il l'avait lu alors, elle serait sans doute très gênée. Par contre Hiyori avait manqué de tomber e qui lui valut quelques réprimandes.

"Mais te voir tomber de la sorte m'inquiète."

Ume organisa alors un échange pour récupérer ses poèmes, mais Shuhei n'était pas bête, elle ne le laisserait pas si facilement lire. Elle réfléchit, déçu que cela ne fonctionne pas.

"Très bien, je me marierais alors, ce n'est pas grave..."

Cela n'allait sans doute pas fonctionner, mais elle essaya tout de même. Elle remit le livre dans sa manche avant de parler du plain à la jeune femme.

"Nous aimerions que tu charmes mon futur mari afin de lui faire annuler le mariage. Bien sûr, si tu ne veux pas, je ne t'y forcerais pas, mais tu nous serais d'une grande aide."

Ume avait beaucoup de chance dans son malheur, ce n'était pas à nier. Par contre, une idée lui vint à l'esprit. Si Hiyori acceptait de les aider, peut être qu'elle pouvait tenter de séduire l'homme de Ume. On pouvait toujours tenter.

" On lui en parlera ensemble."

Mais valait mieux tenter que chercher vainement un double d'Ume ce qui était a vrai dire impossible.

Le lendemain arriva rapidement, et les inquiétudes de la jeune femme également. Notamment a propos du boite contenant des poèmes déclarant les sentiments qu'elle portait. Mais elle ne voulait absolument pas que Shuheî les lise, cela risquait vraiment d'être embarrassant.

" Tu attises ma curiosité."

Il sourit amusé avant qu'Hiyori ne vienne les couper involontairement, puisqu'elle manqua de tomber. Chose qui l'affola nullement mais Ume était vraiment inquiète pour elle. Si elle savait combien de fois elle risque de tomber ou casser quelque chose.

- Tu t'inquiète trop.

Elle lui sourit d'un air rassurant tandis que son Patron continua de mentir. Et ce fut Ume qui s'y met. Cependant, elle ne mentait pas aussi bien que lui, puisqu'il était nullement berné.

" Tu penses sérieusement que je vais te croire ?"

Il la regarda avant de demander à Hiyori de l'aide. Ce qu'expliqua plus clairement Ume. Tout deux souhaitaient qu'Hiyori essaye de séduire le mari de son amie. Ce qui lui fit faire un regard complétement surpris et paniqué.

- Moi ? Mais vous n'y pensez pas sérieusement ?! Je vais jamais réussir à être à la hauteur d'Ume. Tu sais ce que tu me demandes Shuheï ?! C'est comme si je pouvais la remplacer.

Vu comme ça c'est vrai que la tâche était dur. Mais bon, il n'avait personne d'autre aussi cultivé sous la main.

" Sois toi même."
- Je ne connais pas la moitié de ce qu'elle sait, je vais passé pour une idiote... Je ne peux pas, c'est trop haut ce que vous me demander... Limite Katsumi ou Hidemi aurait put.

Ume était sceptique quant à l'idée de Shuhei mais elle n'avait d'autres choix que de l'accepter, puisqu'il n'y avait pour le moment aucune autre solution envisageable. Seulement, la jeune femme prendrait en compte l'avis de hiyori et ne la forcerait jamais si elle venait à ne pas vouloir les aidés, c'était normal de refuser. Elle acquiesça aux paroles de Shuhei avant qu'il ne parte.

Le lendemain matin, elle alla les voir dans le but de récupérer la boîte où se trouvaient ses poèmes mais le jeune homme niait les avoir vu en plus de trouvait intéressant ce qui pouvait s'y trouvait. Elle ne le trouvait pas puisque pour elle c'était des textes prouvant tout son amour et le manque qu'il lui procurait, ce qui était assez embarrassant.

"Il n'y a aucune raison que cela attire votre curiosité..."

Elle le regarda d'un air si inexpressif que cela en devenait presque effrayant. Cependant, elle s'inquiétait toujours pour son amie puisqu'elle avait faillit faire une belle chute. Par contre Elle essaya de nouveau de récupérer ses poèmes, mais il ne la croyait toujours pas.

"Ne me sous estime pas, Quand je veux quelque chose je peux l'obtenir, quitte à faire n'importe quoi. Je n'ai pas couché avec des hommes pour rien, quand bien même ça m'écoeurait..."

Elle soupira avant de parler à Hiyori de l'idée. Cependant, elle ne se sentait pas à la hauteur par rapport à Ume trouvant que Katsumi ou Hidemi l'était bien plus.

"Tu es largement à ma hauteur Hiyori."

Puis elle réfléchit et préféra tout de même la prévenir.

"Mais si tu ne veux pas dis le moi, je comprendrais, de toute façon même si je ne parvenais pas à éviter ce mariage, ma seul contrainte serait de donner naissance à un héritier... Rien d'autres, alors... Y a pire."

Shuheï aimait beaucoup taquiné Ume, surtout qu'il savait ou était la boîte et l'avait posé dans la remise un peu plus tôt. Des poèmes comme ça, elle ne pouvait en aucun cas les perdre. Et comme il pensait, Ume vint rapidement le voir pour les retrouver. Chose qu'il refusa d'aller chercher.

" Je ne vois pas pourquoi ?"

Il sourit amusé avant que Hiyori ne manque à se blesser. Par chance elle n'avait rien et Ume put continuer a faire ses menaces. Et là elle rigolait beaucoup moins, ce qui fit soupirer Shuheï.

" Tu veux que j'aille chercher maintenant c'est ça ?"

Avant ça, il préféra parler à Hiyori de leur idée. Tant qu'ils y pensait, mais la jeune femme paniqua complétement. Ce sentant pas du tout à la hauteur.

- C'est gentil Ume, mais ce n'est pas la peine de mentir. Je ne fais pas le poids...

Elle était vraiment inquiète et visiblement c'était le seul frein qu'elle s'imposait. Mais elle ne voulait pas non plus bloqué le rêve de sa chère Ume.

- Non... je vais essayer mais je ne promet rien.

Hiyori la regarde inquiète avant qu'une autre personne n'entre dans la boutique avec une boite à la main. Il était assez vieux et courbé peinant a marché. Mais il arriva sans trop d'encombre jusqu'à Ume à l'aide de sa canne.

' C'est cela que vous cherchez mademoiselle ? En vous entendant, je me suis souvenu qu'on avait déposé ceci dans la remise. Après qui? Je ne serais vous dire.'

Hiyori regarda la boite avant de regarder Ume surprise.

- C'était ça que tu cherchais ? Il fallait me le dire plutôt !
" On en parle depuis qu'elle est arrivé"
- Je faisais le thé moi !

Avec le temps, les deux avaient réussis a tissé une certaine complicité pour échapper a Katsumi. Alors pour ne pas inquiété ou gêné Ume. Tout était bon à inventer. Fallait pas non plus qu'elle fuit Shuheï pour avoir lut ses poèmes.

Shheï était vraiment agaçant, il ne semblait pas comprendre que ces poèmes possédait une importance capitale pour la jeune femme, elle ne voulait pas les perdre ni les faire lire tout simplement parce qu'ils possédait des sentiments trop personnels pour être révélé.

"C'est bien trop personnel."

Ume commençait à perdre patience, elle était bien gentille, mais si au début, elle était naïve,elle avait finit par comprendre les mensonge de Shuheï et comme elle n'aimait pas cela, elle réagissait de manière plus agressive que d'habitude.

"Au moins tu as conscience que je suis sérieuse... Oui, j'aimerais."

Cependant, il préféra parler du plan qu'il avait concocter à Hiyori qui ne ce sentait pas du tout à la hauteur. Pourtant, elle était compétente malgré tout.

"Je ne vois pas en quoi tu ne fais pas le cas."

Elles étaient certes très différentes, mais ce n'était pas une bonne raison pour se rabaisser autant. Par contre, elle accepta la requête.

"Tu es sûre Hiyori que tu ne le regretteras pas ?"

Puis une personne agée entra dans la pièce et lui apporta sa fameuse boîte, elle en fut très heureuse.

"Je vous remercie, Monsieur. C'est bien cela."

Elle lui sourit d'un air sympathique avant que son expression ne se dégrade complètement et de manière effrayante.

"C'est si drôle de me mentir ? "

Elle soupira et se leva, sa boîte à la main..

"Je rentre."

Shuheï la taquinait, mais il aurait aimé qu'Ume n'ait aucune honte de lui faire lire. Après tout ils avaient les même sentiments. Et même s'il ne les avait pas écrit dans un poème, c'était les mêmes. Son absence avait été pénible également pour lui. Mais il ne bougea pas pour le moment, préférant parler à Hiyori du plan qu'ils avaient. Ce qu'elle était loin d'apprécier, ne se sentant pas du tout à la hauteur.

- Je suis déjà beaucoup trop tête en l'air, et je ne connais rien de l'extérieur a tel point que je ressemble a une enfant a peine je vois des arbres en fleur...

En tout cas elle voulait bien faire un effort pour sa meilleure amie. Après tout ce n'est pas le premier homme qu'elle devait séduire.

- Ce n'est pas le premier homme que je dois essayer de séduire... Cela me rappellera des souvenirs.

Elle tenta de faire un sourire rassurant, quand papi arriva pour donner la boîte a Ume. Ce qu'elle apprécia avant de voir le mensonge a des kilomètres. Elle s'empressa même de partir, ce que Shuheï ne voulait pas. Alors il la rejoint rapidement à l'extérieur pour la rattraper.

" Ume !"

Il lui attrapa le bras avant de la retourner vers lui, lui enserrant la taille doucement afin de l'empêcher de fuir.

" Je suis désolé, mais vu comment tu es arrivé. J'ai pensé que ce serait le mieux, je préfère ta colère qui s'apaise plutôt que tes fuites à cause de l'embarras."

Shuheï l'enlaça avant de soupirer.

" Enfin toi tu écris des poèmes et des nouvelles. Mais moi je t'écrivais des lettres. Comme quoi on est pas si différent, il n'y a aucune honte là dedans. Au contraire, cela m'a fait très plaisir tu sais. Pendant tout ce temps, tu pensais encore à moi. Je me suis senti moins seul."

Il lui caressa doucement la tête espérant qu'elle se calmerait et comprendrait que lui était content d'avoir put lire de tel chose.

"Mais c'est ce qui fait de toi une personne agréable, Hiyori."

Ume sourit, elle aimait beaucoup Hiyori et c'était sans nul autre doute qu'elle réussirait à charmer son mari, si elle le souhaitait. Par contre, elle trouvait qu'elle se rabaissait bien de trop quand elle était en fait une charmante jeune femme et qu'elle ne cessait de le répéter. Heureusement, elle accepta de faire une effort ce qui fit plaisir à Ume.

"Merci Hiyori, merci beaucoup."

Ume était contente d'avoir une telle amie, même si elle se sentait un peu mal de l'obliger à faire ceci. Puis le grand-père vint lui donna une boîte qu'elle accepta puisque c'était dans cette boite que se trouvait tout les texte qu'elle écrivait. Cependant, Ume savait que Shuhei mentait alors, elle se leva pour partir avant que Shuhei ne la rattrape.

Elle s'arrêta quand il lui attrapa le bras avant qu'elle ne soit retourné et se retrouva face à Shuhei qui l'empêchait de fuir.

"Shuhei..."

Elle le regarda d'un air neutre avant de l'écouter s'excuser et se justifier. Elle prit alors assez de concentration pour le tutoyer.

"Je ne te fuirais jamais très longtemps Shuhei, j'en suis bien incapable tu devrais le savoir... "

Il l'enlaça et elle le prit dans les bras après lui avoir dit qu'il avait été heureux de lire ce qu'elle avait écrit et qu'il n'y avait pas de honte à avoir. Elle sourit alors tendrement au jeune homme.

"Ca ne me dérange pas que tu lises, mais je pourrais voir tes lettres ?"

Elle sourit cette fois amusé avant d'aller chercher dans sa manche le livre qu'elle gardait avec elle.

"Tu pourras le lire si tu veux. Mais ne le montre à personne."

Elle sourit de nouveau avant de le serrer contre elle. Elle cachait une certaine peur en elle qui cependant voulait s'exprimer.

"Nous ne nous séparerons plus de nouveau, n'est ce pas ? "

Hiyori n'était pas vraiment confiante en ses capacités, mais elle tenterait de faire un effort pour lui faire plaisir, elle et a Shuheï. Sans vraiment être sur du résultat. Elle soupira avant que le grand père ne donne une boîte à Ume qui s'empressa de partir suivit peu de temps par son patron. Il souhaitait se faire pardonner et il n'hésiterait pas à la retenir.

" Tu es tout de même difficile a retenir..."

Shuheï l'enlaça doucement avant de lui dire qu'il était tout de même content de les avoir lui. Et contrairement au poèmes c'était des lettres qu'il avait écrite pour elle.

" Si tu veux oui."

Il sourit amusé se doutant bien qu'elle voudrait les lires également, cependant, elle lui proposa aussi de lire le livre qu'elle gardait précieusement dans sa manche. Mais il décida de ne pas le prendre pour l'instant.

" si ça ne te dérange pas, je préfère qu'on le lise ensemble. Cela me ferais plaisir."

Ume le serra doucement avant d'être rapidement inquiète. C'est vrai qu'ils venaient a peine de se retrouver sans être certain de pouvoir rester vraiment ensemble. Shuheï ne pouvait prédire l'avenir mais il pouvait essayer d’amortir les problèmes.

" Je ne sais pas, mais j'essaierais à ce qu'on ne le soit plus."

Shuheï lui embrassa tendrement le front avant de finir.

" Je vais retourner bosser, Hiyori viendra te voir cet après midi. Si tu peux lui apprendre deux trois choses au passage. Vaut mieux être prudent."

Il l'embrassa tendrement avant de retourner à la boutique pour reprendre son boulot. Les clients n'allaient pas tardé à affluer.

Ume n'était pas tant en colère, mais si elle agissait ainsi, c'était surtout parce qu'elle n'aimait pas qu'on lui mente, surtout pour cette boîte qui était précieuse pour elle puisqu'elle contenait de nombreux souvenirs aussi cher les uns que les autres. Elle ne pouvait pas l'abandonner si facilement et ce même si ce n'était qu'un mensonge. Ume prit la fuit et une fois dehors Shuhei la rattrapa la trouvant difficile à retenir quand elle était gênée.

"Je ne pense pas que ce soit à ce point...."

Puis Shuhei l'enlaça en s'expliquant et Ume lui demanda l'autorisation de lire ses lettres, qu'il accepta bien sûr de lui faire lire.

"Merci, Shuhei."

La jeune femme sourit tendrement avant qu'elle ne fasse un effort pour lui proposer de lire son livre, cependant, il n'en voulait pas parce qu'il voulait le lire avec Ume. Elle le regarda d'un air confus puisqu'elle ne pouvait pas le lire.

"Non.... Je ne peux pas.... Je risquerais de te l'arracher des mains... Sans le vouloir."

C'était une manière de le prévenir qu'il valait mieux qu'il le lise seul sinon il ne pourrait pas le lire. Par contre, Ume ne tarda pas à faire part de ses inquiétude vis à vis de l'avenir et il essaya de la rassurer.

"J'espère que nous ne le serons plus."

Shuheï lui embrassa le front alors elle lui sourit doucement avant qu'il ne la prévienne qu'il devait retourner bosser.

'Très bien, je le ferais. Travaille bien."

Il l'embrassa ce qui lui fit plaisir, avant qu'elle ne le regard partir pour partir elle aussi. En rentrant dans la demeure elle réfléchit à ce qui pourrait aider Hiyori avant de tout prendre pour rassembler tout ce dont elle avait besoin, des livres, notamment. Ensuite, elle vaqua à ses occupations habituelles qui consistait à prendre une thé, observer l'extérieur et manger en attendant que Hiyori puisse venir.

Ume était particulièrement rapide quand elle voulait et ses réactions pouvaient être imprévisible. Ce qui faisait prendre à Shuheï certaine décision plutôt que d'autre. Quoi qu'en pense la jeune femme, il allait que sur des terrains sur. Elle ne pouvait lui en vouloir longtemps tout simplement. Et il était sur de la voir dans les plus bref délais. Du coup, il en profita pour lui parler des lettres qu'il avait écrite pour elle, ce qu'elle voulait absolument lire.

" De toute façon, elles doivent te revenir. Je les ais écrite pour toi."

Il sourit doucement avant de parler de son souhait. Il souhaitait lire avec Ume le livre qu'elle avait écrit. Mais la gêne la rongeait déjà. Insinuant qu'il devait lire seul, sinon ce n'était même pas la peine d'y penser.

" Ce n'est pas grave, j'arriverais à te le reprendre qu'importe le moyen. je préfère vraiment t'avoir a côté de moi."

Il sourit amusé, avant qu'Ume inquiète lui demande comment se passerait l'avenir. A vrai dire, Shuheï n'en avait aucune idée, mais il essaierait que ce soit le moins pénible. C'était tout ce qu'il pouvait faire. Pour le moment, ils comptaient tout deux sur Hiyori. Reste à savoir si elle y arrivera.

" Merci."

Shuheï l'embrassa tendrement avant de la quitter pour retourner à la boutique. Hiyori l'aida toute la matinée avant de se préparer pour l'après midi. Elle devait se rendre chez Ume, mais elle était un peu inquiète. Le chemin fut long, très long sans compter qu'elle allait et venait peut sur d'elle. Toujours à retourner sur ses pas. Malheureusement elle finit par arriver devant la grande porte et se fit annoncer... Idée qu'elle trouva franchement idiote. Mais c'était trop tard maintenant, elle déambulait dans le grand jardin d'entrée peu sur d'elle jusqu'à ce qu'elle repère un cerisier. Gourmande comme elle était, elle regarda des deux côtés. Personne ! Hiyori se précipita vers l'arbre et grimpa rapidement. Devenant un véritable merle. Elle en rapporterait à Ume. Surtout qu'elle était très bonne. Ce serait bête de les laisser aux oiseaux.

Ume s'était enfuie par colère un petit peu mais pas tant qu ça, puisqu'au final elle acceptait facilement de lui parler ce qui n'était pas forcément le cas quand elle était vraiment en colère. Cependant, Shuheï préférait ne pas dire la vérité, pensant que son embarras était bien pire que celle-ci tout simplement parce qu'elle pardonnait bien plus rapidement lorsqu'elle était en colère et fuyait beaucoup lorsqu'elle embarrassée.

Puis, il lui proposa de lire les lettres qu'il avait écrit pour elle, ce qui lui fit très plaisir alors elle lui sourit tendrement.

"Merci tout de même."

Ensuite, elle parla de son livre et refusa d'être présente quand Shuhei le lisait puisqu'elle risquait de lui arracher des mains pourtant, il disait encore que ce n'était pas grave.

"J'abandonne de te convaincre, je resterais avec toi."

Vint l'heure de se séparer, Ume aiderait Hiyori de toute manière et elle salua Shuhei avant de rentrer chez elle. Elle attendit longtemps Hiyori mais la trouvait vraiment lente. Alors, elle s'assit en attendant.

Oomi avait finit son travail plutôt que prévu cherchant à rejoindre Ume, seulement, alors qu'il s’apprêtait à rentrer il vit un étrange oiseaux dans le cerisier.

-Bonjour mademoiselle, vous avez l'autorisation pour récolter les cerises ? Si c'est le cas je m'en excuse, mais je n'ai pas été prévenu.

Shuheï rattrapa rapidement Ume pour s'excuser et se justifier de son comportement. Ainsi il put lui parler de ses lettres ainsi que du livre qu'il souhaitait lire en sa compagnie. Ume ne voulait pas tellement mais il était clairement décidé.

" Je préfère ça. Et puis ce sera un moment agréable a passé ensemble, tu ne crois pas ?"

Shuheï sourit amusé avant de lui embrassé doucement le cou, montrant bien ses petites intentions et ses désirs. Malheureusement ils durent se séparer, laissant à Hiyori le temps de la voir cet après midi. Pour mettre en marche le plan et également lui passer quelque message.

L'après midi arriva très rapidement et Hiyori dut se rendre à la demeure d'Ume. Elle n'était pas motivé, voir pas du tout. Mais elle arriva enfin dans la jardin de devant sans trop d'envie. Jusqu'au moment où elle remarqua un beau cerisier garni de belle cerise. Il n'y avait personne à l'horizon, ce qui lui donna envie d'en cueillir quelques une pour elle et Ume. Ce serait agréable d'en manger ensemble. Mais alors qu'elle était en train d'en cueillir en les mettant dans une sorte de tablier. Elle se fit surprendre par une personne de la maison. Surprise, Hiyori sursauta tout en se tenant à l'arbre.

" Oh je suis désolé... J'aurais put demander avant, mais Ume... Hum..."

Elle ne savait pas trop comment l'appeler ici mais tant pis autant se justifier, les maladresses de vocabulaire sera pour plus tard.

" Je voulais dire, que je voulais en lui faire la surprise. Et si je lui demande, ce ne sera plus une surprise. Vous comprenez ?"

Hiyori le regarda inquiète avant d'en prendre des dernières et descendit de l'arbre en faisait attention. Bien sûr une fois en bas, elle prit la main du jeune homme qu'elle ouvrit pour lui en donner aussi.

" Elles sont très bonne, ce serait dommage que vous n'en ayez pas non plus. Vous garderez le secret n'est ce pas ? S'il vous plait..."

Elle attendit sa réponse avant de partir rejoindre Ume après l'avoir saluer. Sans même se douter qui il était. Mais une fois arrivé a côté de son amie elle déposa tout ce qu'elle avait prit.

" Regarde ! J'ai pensé que pendant qu'on travaillerait ce serait sympa d'en manger non ?! Elle sont très bonne tu verras !"

Hiyori s'installa a côté d'Ume contente d'elle et sortit une lettre de sa manche pour la donner à la jeune femme.

" Shuheï t'en donnera une tout les jours. Et il souhaiterait te voir encore dans la semaine, donc suffit de lui dire quand tu es libre."

Ume n'était pas sûr de prendre plaisir à lire se livre en compagnie de Shuhei, cependant, au moins elle passerait du temps avec lui ce qui semblait être le seul plaisir véritable.

"Sans doute."

Elle le regarda peu convaincue avant qu'il ne lui embrasse le cou, elle lui sourit en se crispant légèrement, elle aurait tant aimé passer plus de temps en compagnie de son bien-aimé et profiter de ses gestes, seulement, cela relevait de l'impossible pour le moment puisqu'il y avait toujours la crainte de se faire découvrir.

Oomi était un homme qui travaillait dans le commerce depuis un long moment, il n'était pas encore le président de la société mais son père l'était et étant le seul héritier encore en vie, il serait sûr de posséder l'entreprise dans la futur.

Comme il n'avait plus tellement de travail l'après midi, il en profita pour rejoindre Ume, mais il croisa une jeune femme qui cueillait des cerises dans l'arbre.

"Ume ? "

Il était curieux qu'une personne connaisse le nom de sa future femme puisqu'elle semblait ne pas avoir d'amis. Du moins, elle n'en avait jamais invités.

"Je comprend, mais c'est dangereux d'aller les chercher vous même, vous auriez dut demander au personnel."

Puis, il la regarda descendre avant qu'elle ne lui donne des cerises, et il étouffa un rire à ses paroles, il venait de prendre conscience qu'elle ne se rendait pas compte de la personne qu'elle avait en face de lui.

"Je ne dirais rien."

Il sourit amusé et il la regarda partir, la laissant seule avec Ume, il trahirait son statut s'il allait la voir et il trouvait drôle la situation. Ume vit enfin la jeune femme apparaître avec beaucoup de cerises.

-Autant ? Merci Hiyori.

Ume sourit avant de la voir sortir de sa manche une lettre que Ume prit curieuse, c'était l'une des lettres de Shuhei.

"Merci. Tu lui diras que je suis libre tout les matin en semaine, et le vendredi et samedi mon futur mari ne rentre pas alors je suis libre aussi."

Ume regarda alors tout ce qu'elle avait pris avant de lui tendre tout les livres même si elle avait du mal à les porter.

"Lis ça, ça te servira."

Elle sourit amusée avant de regarder Hiyori et de l'inviter à s'installer a niveau de la table basse.

"Mon futur mari est très littéraire, et il aime les poèmes alors si tu sais les écrire, il sera très content."

Elle sourit avant de lui montrer comment elle faisait. Elle lui apprit aussi comment se comporter dans des situations qui différait de leur travail comme au théâtres et lui apprit bien d'autres chose à telle point qu'elle était épuisé à la fin de la journée.

Hiyori s'était déplacé chez Ume pour pouvoir travailler a ses côtés. Afin d'apprendre tout ce qui lui manquait ou du moins le plus gros pour séduire son mari. Chose qu'elle peinait à croire, mais bon qui ne tentait rien à rien. En plus elle a déjà eu des clients, cela ne devrait pas lui faire peur. Mais pour le moment elle préférait manger quelque cerise qu'elle prit également pour son amie. Cependant, elle se fit vite pincer en plus de se prendre mal pour parler d'Ume, tant pis l'essentiel n'était pas là. Et elle préféra y venir.

" Oh non, pour une fois que je peux le faire. Je me sens vivre. Je serais triste qu'on le fasse à ma place."

Vivre dans une maison close depuis ses quinze ans n'était pas une chose qu'on appréciait. C'était comme une prison où le soleil se faisait rare et la verdure également. Le quartier était boueux et même pas beau. Alors profiter des arbres, ainsi qu'y grimper. On ne pouvait imaginer la joie que cela lui procurait. Hiyori descendit juste après et donna des cerises au jeune homme. Qui accepta de garder le secret au plus grand bonheur de la jeune femme.

" Merci beaucoup !"

Elle lui sourit avant de rejoindre son amie à qui elle offrit toute les cerises heureuse.

" Je t'aiderais à les manger."

Hiyori s'assit avant de lui donner la lettre ainsi que le message de Shuheï, en fait il pourrait se voir assez souvent.

" Je passerais le message."

Par contre le travail arriva rapidement, rien que la pile la fit déprimer complétement.

" Je ne vais pas lire tout ça, sa va me prendre une éternité."

En plus on lui demandait d'écrire des poèmes. Ce qu'elle ne savait absolument pas faire. C'était une musicienne pas une écrivaine.

" Mais... Je ne sais pas faire de poèmes moi... Je suis pas littéraire...."

Hiyori déprima complétement, elle n'allait jamais y arriver. C'était mission impossible. Toute la suite fut encore pire, c'était beaucoup trop pour elle. A tel point qu'elle prit la fuite, faisant une overdose tout en sachant ne pas y arriver.

" Je vais prendre une pause je reviens."

Hiyori s'empressa de passer par les couloirs pour se cacher et prendre une pause de cinq minute. Et de nouveau elle se retrouva non loin d'un arbre en fleur. Elle soupira avant de s'asseoir en regardant le ciel. Pourquoi elle a dit oui... Ume est cent fois plus intelligente qu'elle...

Oomi rencontra une étrange jeune femme, pourtant bien sympathique, il la trouvait drôle puisqu'elle était dans une arbre en train de s'amuser à cueillir des cerises pour Ume. Il lui conseilla de demander au personnel, mais elle refusa.

"Je vois, mais faites attention."

Il sourit amusé avant qu'elle ne descende pour lui donner des cerises et ne lui demande de garder le secret. Elle en semblait pas avoir conscience qu'il était le maître de la maison.

"Ce n'est rien."

Il était curieux à propos de cette jeune femme surtout qu'elle connaissait Ume alors il faisait un efforts pour être gentil avec elle.

Ume vit enfin la jeune femme arriver, mais avec énormément de cerises.

"Il ne faut pas non plus en manger au point d'en être malade."

Finalement, elle prit la lettre de Shuhei et lui donna le message, elle sourit à la réponse et inclina la tête pour la remercier. Par contre, elle voulut se mettre rapidement au travail.

"Si tu t'y met sérieusement dans trois jours tu as fini."

Encore une fois elle se plaignait, parce qu'elle ne savait pas faire de poème.

"Cela s'apprend, ce n'est pas si compliqué..."

Elle lui apprit le minimum à savoir, du moins en ce qui concernait la situation générale de la noblesse avant de voir Hiyori fuir. Elle soupira avant de l'attendre en écrivant.

Oomi passa dans les couloir et aperçut la jeune femme pres d'un arbre en fleur avec une drôle de tête.

-Quelque chose ne va pas mademoiselle ?"

Il sourit d'un air rassurant signe qu'il tait prêt l'aider.

-Je peux vous aider ?"

Hiyori était un peu inconsciente, voir complétement c'est vrai. Mais elle n'y pouvait rien. C'était plus fort qu'elle. A force de vivre enfermé, la liberté lui donnait une tout autre saveur qu'importe ce qu'elle faisait, dangereux ou pas. Elle aimait ça, des petits plaisirs qu'elle ne refusait pas. En plus de rencontrer une personne sympathique.

Par contre le gros du travail arriva après, en allant voir Ume qui l'attendait. Déjà qu'elle était en retard, mais les cerises avaient été beaucoup trop alléchante pour les laisser de côté.

" Je ne serais pas malade."

Elle sourit doucement, avant de le perdre complétement en voyant la pile de livre monstre. Jamais elle pourrait tout lire, c'était trop ! Mais Ume confirmait le fait qu'elle pouvait les lire au bout de trois...

" Je vais faire nuit blanche !"

En plus elle ne savait pas faire de poèmes. Voir pas du tout, l'inspiration ne lui venait pas avec les mots mais avec des sons.

" Je ne sais pas mettre des mots, mais des sons..."

Puis Ume commença en sortant l'artillerie lourde des bonnes manières, dans chaque circonstance et le reste. Ce qui affola complétement Hiyori qui prit la fuite se réfugiant à l'ombre d'un arbre l'air désespéré. Alors qu'elle regardait le feuillage bouger au dessus de sa tête. La même voix qu'au début de son arrivé l'interpella.

"..."

Elle le regarda sans trop savoir quoi répondre, lui était sympathique lui proposant gentiment son aide. Hiyori le regarda complétement perdu avant de dire doucement.

" Ume veut que j'apprenne une montagne de livre en trois jours... En plus de savoir écrire des poèmes pour que je puisse l'aider... Mais je ne sais pas en faire, en plus de ne pas savoir mettre quel mot. C'est plus facile pour moi avec la musique, cela vient naturellement. Mais je crois que je n'ai pas le choix."

Hiyori sourit tristement avant de soupirer, elle n'aurait jamais dut accepter. Ume était intelligente, plus qu'elle ne l'est. Shuheï lui avait même dit qu'elle apprenait très vite.

" En plus ce qu'elle oublie, c'est qu'elle est doué et apprend vite... Enfin, je vais y arriver n'est ce pas ?"

Elle n'était pas du tout convaincue et avait plus une envie de mourir. Pourquoi elle avait accepté, pourquoi... pourquoi...

Ume n'était pas sûre que la jeune femme ne puisse pas être malade avec autant de cerise, cependant,elle n'avait pas d'autres choix que de manger pour ne pas gaspiller. Elle sourit amusée à la jeune femme.

"J'espère que nous ne serons pas malade..."

Par contre, Hiyori ne tarda pas à déchanter en voyant la pile de livres que Ume lui avait préparer, elle ne pensait pas pouvoir les finir en trois jours et pourtant, elle savait que c'était possible.

"Pas besoin de faire de nuit blanche non... C'est très illustré et les poèmes sont très court pour certains alors tu n'auras pas trop de mal."

Seulement, la quantité de livres faisait que cela pouvait vraiment être très long. Ensuite, elle fit divers enseignement et elle se plaignit à la poésie.

"Des son ou des mots c'est la même chose."

Elle soupira en voyant Hiyori se sauver mais Ume ne dit rien. Par contre, Oomi la rejoignit un peu plus tard pour lui parler.

"Pour la poésie, pensez au sentiments que vous avez en faisant de la musique vous aurez la réponse avec des sons en même temps, même si cela vient moins vite."

Oomi sourit à la fin de la phrase de la jeune femme.

"Je pense surtout qu'elle est très curieuse et intéressée par tout ce qu'elle fait. Enfin, je peux vous aider un peu tout les jours si vous le souhaitez, vous avancerez plus vite, et je vous enseignerait quelques une de mes technique de poésie. Vous en pensez quoi ?"

Hiyori n'était pas vraiment inquiète, c'est vrai qu'Ume pouvait tomber malade. Mais elle c'était tout le contraire, elle pouvait tout manger. Elle ne prenait rien en kilos en plus de ne pas être malade. Ce sont les autres qui le sont à sa place.

" Aucun risque !"

Mais elle avait tendance à oublier que les autres n'était pas comme elle justement. En tout cas Ume avait bien préparer son coup puisqu'elle lui apporta une tonne de livre qui traitait du sujet du jours. Hiyori la regarda désespéré, elle n'avait pas vraiment cet engouement pour autant de lecture.

" Je peux regarder seulement les images ?"

Et lire que les titres qui l’intéressait mais elle en doutait fortement. En plus qu'elle devait écrire des poèmes, mais les notes étaient beaucoup plus simple. Sans pour autant que cela ait un rapport.

" Je pense pas non.."

Les poètes n'étaient pas forcément musiciens et inversement. En tout cas toute ses pression la fit fuir dans le jardin où elle s'accorda une pause quand l'homme de tout à l'heure vint la voir intrigué. En plus de souhaitait l'aider.

" Vous voulez que j'écrive des chansons ?"

C'était pas exactement la même chose, mais cela rimait et se rapprochait le plus pour elle à la musique mais à l'écrit. Après peut être que si elle arrive a écrire des chanson, elle arrivera a faire des poèmes. En tout cas Ume était beaucoup plus doué qu'elle.

" Ume est tout de même très intelligente, en quelque jours elle a appris ce que moi j'ai appris en deux ans. C'est vrai qu'elle a eu un bon professeur, mais je pense aussi qu'elle cachait des facilités. Comme pour moi avec le Koto."

En tout cas il lui proposait de l'aide pour apprendre tout ce qu'elle pouvait. Cela la surprit mais la fit sourire doucement reconnaissante.

" Je ne veux pas vous déranger mais merci."