Devenir une Oiran.

Ume sourit amusée, elle ne pouvait pas trop manger de cerises, pas parce qu'elle était malade quand elle en mangeait trop, c'était simplement qu'elle n'était pas une grande gourmande, la nourriture ne l'intéressait pas plus que cela, même les fruits, certes elle aimait beaucoup les cerises, mais surtout elle en avait assez après quelques unes, sauf quand elle était stressé.

"Haha... Je me limiterais, cependant."

Ume fit quelques leçon à la jeune femme puisqu'elle devait apprendre un minimum à se comporter dans cette haute société. Ume était particulière puisque les gestes étaient naturelles chez elle, gracieuse, elle avait apprit les gestes inconsciemment, en observant encore et toujours. Par contre, elle ne voulait pas lire.

"Normalement,, il faut lire, et certains n'ont pas d'images..."

Ume sourit au manque d'enthousiasme de la jeune femme avant d'être désespérée face à la fuite de Hiyori.

Oomi regarda la jeune femme curieux de savoir qu'elle était son problème avant de vouloir l'aider et la conseiller.

"Et bien, des chanson avec les règles du poèmes, vous seriez capable de faire ceci ?"

Ensuite elle pensa que Ume possédait des facilité pour pouvoir se débrouiller ainsi. Il sourit amusé.

"Ume n'aime pas perdre... C'est pour cette raison qu'elle cherche toujours à apprendre le plus de chose, elle ne veut pas perdre. Même si on ne dirait pas comme ça."

par contre elle ne voulait pas la déranger.

"Venez, je vais chercher de quoi ecrire et nous pourrons nous entraîner."

Ainsi, il la guida dans une pièce qui ressemblait à un salon et lui montra ainsi comment écrire des poèmes.

Hiyori n'était pas tellement motivé, au contraire. Cela l'ennuya lui donnant une envie de fuir rapidement. La littérature n'était pas vraiment son fort au contraire. Elle était plutôt dans l'art de la musique et des peintures. Chacun son domaine, pourtant elle tentait d'apprendre une chose simplement pour séduire un homme qu'elle n'aimait pas en plus de ne pas connaître.

La jeune femme avait fuit rapidement dans le jardins, peu enthousiaste à continuer dans cette optique pour le moment. Elle n'y arriverait pas c'était clair. Hiyori soupira avant de voir l'homme de ce matin. Il était assez intrigué sur sa présence ici, mais lui parla tout en proposant son aide en lui donnant des conseils.

" Je pense... Je peux toujours essayer."

Par contre elle fut étonné qu'il la connaisse autant. C'est vrai qu'elle n'aimait pas perdre et qu'importe le moyen elle y arriverait. D'un côté, elle en était un peu la preuve.

" Vous la connaissait vraiment bien. J'en suis épaté."

Par contre, il souhaitait vraiment l'aider dans sa confection de poèmes. Ce qui étonna grandement Hiyori qui se laissa tout de même guider. Apprenant avec lui l'art du poème. Qu'elle complétais également avec Ume le reste du temps. Hiyori appréciait beaucoup Oomis et le trouvait intelligent en plus d'être droit. C'était vrai qu'il n'avait rien a voir avec Shuheï, mais il dégageait un certain charme.

Shuheï passait ses matinée avec Ume, vu qu'Hiyori était en général absente en partant les mains rarement vide. En général, elle emportait des échantillons des dernières arrivée. Du coup c'était un peu Ume qui la remplaçait.

" Ume, tu sais ou va Hiyori comme ça ?"

Ume abandonna l'idée que Hiyori reste puisqu'elle ne la vit pas revenir même après un bon moment, et elle n'en apprit la raison que bien plus tard. Oomi voulait aider la jeune femme qui ne semblait pas motivée à apprendre à écrire des poèmes. Pourtant, il essaya de lui faire voir le bon coté des choses notamment qu'il y avait des liens avec le champs.

"Ce sera bien plus simple si c'est lié avec quelque chose que vous aimez après tout."

Il sourit avant de vraiment lui parler des Ume qu'il connaissait bien puisqu'il vivait avec elle et qu'il avait remarqué que dès qu'il parlait d'un livre qu'elle n'avait pas lu, le lendemain il était finit.

"J'ai l'occasion de la côtoyer souvent."

Il sourit amusé, elle ne savait vraiment pas qu'il était le mettre de maison. Il proposa alors de l'aider dans ses poème et l'emmena même pour lui montrer la façon dont il fallait les écrire. Il passa même régulièrement son temps avec la jeune femme pour l'aider et s'amusait s=en sa présence, sa fraîcheur changeait du calme presque froid dont faisait preuve Ume.

En début de matiné son mari était souvent présent, mais depuis quelques temps il disparaissait ce que ne comprit Ume qu'en le demandant à Oomi et ce qui la fit sourire. De ce fait me en profitait pour passer du temps sans crainte avec Shuhei.

"Apparemment elle prend des cours de poésie avec Oomi... Mais elel n'a pas l'air d'être au courant que c'est mon fiancé..."

Elle sourit amusée avant de regarder les livre qu'elle avait écrit.

"Oomi est un bon professeur au niveau de l'écriture, en plus elle remplie le serice qu'on lui à demander."

Hiyori faisait preuve de bonne volonté, malgré qu'elle n'aimait pas grand chose à la poésie. Elle faisait des efforts considérable pour leur être utile. Sans pour autant savoir que l'homme en face d'elle était son objectif principal. Au contraire, elle le prenait pour une personne simple mais intelligente. En plus de connaître Ume sur le bout des doigts.

" Oui, mais il manque quelque petite chose, cela se voit aussi."

Elle sourit amusé en pensant à Shuheï. Lui la connaissait par coeur et jouait dessus pour la faire réagir. La troubler, il savait ce qui marchait et savait également qu'elle pouvait se montrer particulièrement défaitiste quand il s'agissait de lui. Il avait dut montrer sa détermination pour qu'elle le rejoigne. Il n'y a pas a dire, ils étaient vraiment lié ses deux là. En plus de ne pouvoir se mentir l'un l'autre. En tout cas. Hiyori passa beaucoup de temps avec Oomis avec qui elle progressa. Elle était tellement contente qu'elle se faisait une joie de lui montrer et d'en écrire elle même pour les donner. Par contre, le mariage avec Ume approchait à grand pas, ce qu'avait tendance à oublier Hiyori. En même temps elle avait son regard continuellement tourné vers Oomis. Elle avait déjà envoyé des poèmes, mais... Plus cela allait plus elle se sentait mal.

" Hum... Je... Je ne pourrait plus venir travailler avec vous les jours suivant. J'ai bien appris a vos côtés et ceux d'Ume. Mais j'ai fait une erreur en négligeant mon travail."

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Shuheï par contre semblait inquiet, il connaissait Hiyori et la voyait partir avec le sourire au lèvre. C'est vrai que cela lui faisait plaisir. Mais il ne pouvait s'empêcher de faire un sang d'encre à son sujet. Du coup, il demanda à Ume où elle allait comme ça. Et elle n'était autre qu'avec Oomis. Ce qui inquiéta encore plus le jeune patron, surtout qu'elle ne semblait pas se rendre compte qui il était.

" Il faudrait lui dire... Je ne pense pas qu'Hiyori le prenne très bien."

En même temps, comparé aux autres il voyait son sourire radieux quand elle partait. Cela ne trompait pas.

" Tu devrais lui dire qui il est. Sinon je m'en chargerais. Je ne sens pas trop ce mode opératoire."

"Ah oui ? Quoi donc ?"

Il ne connaissait pas Ume depuis longtemps et elle ne l'aimait pas d'un amour véritable, il le savait, de ce fait elle ne se révélait pas autant qu'elle ne le devrait, mais il ne comprenait pas totalement de quoi elle parlait. Cependant, il aida Hiyori à faire des poèmes, et l'aide, la conseilla et lui donna des idées dès qu'elle en avait besoin tout en travaillant un peu de son coté lorsqu'il avait du travail à faire ou lisait, où même composait lui-même des poèmes. Cependant, il fut surprit de recevoir quelques poèmes de sa part en tant que mari de Ume, ne comprenant pas vraiment l'objectif. Il se doutait qu'elle avait une idée en tête mais sans savoir de quoi il s'agissait il ne chercha pas plus loin. Cependant, un jour elle lui annonça qu'elle ne voulait plus venir le voir.

"Mais pourquoi vous ne voulez plus venir ? Il y a une raison ? "

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Ume ne chercha pas à dire la vérité à la jeune femme puisque Oomi lui avait explicitement demander de garder le secret, sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi. Par contre Shuhei pensait qu'il fallait le dire à Hiyori.

"Tu as sans doute raison, mais de toute manière la vérité finira bien par éclater."

Par contre il voulait que l'une d'eux lui dise la vérité.

"Tu ne peux pas laisser quelque jour à Oomi ? Je lui en parlerais en rentrant si ça te dérange pas."

Il lui sourit d'un air rassurant.

"Oomi ne cherche pas à la blessé, mais pourquoi ce serait si dérangeant qu'elle ne le sache pas ? "

" Des facettes plus fragiles d'Ume. Surtout quand elle est visé en plein coeur, perdre lui semble être une fatalité"

Il n'y avait que Shuheï pour les connaître et elle également quand elle se faisait du mourront au tout début de leur relation. Vu qu'elle n'aimait pas Oomis, elle n'avait pas à montrer ce côté là. Il était réservé à Shuheï maintenant. Hiyori passa ensuite beaucoup de temps avec le jeune homme qu'elle appréciait de plus en plus. Et l'admira également, elle passait son temps à lui offrir des petits cadeau l'air de rien. Même des poèmes qu'elle avait écrite toute seule comme une grande. Ce qui la rendait très fière même si c'était encore maladroit. Les seuls qu'elle se permettait d'envoyer au mari d'Ume était ceux confectionné à deux. Par contre, elle se sentait de plus en plus mal. Elle mit du temps à y réfléchir, mais elle finit par se décidé. Il fallait qu'elle parte.

" Oui il y en, je viens de vous le dire. Il y en a d'autre aussi, mais je... Je ne préfère pas en parler. Soyez gentil..."

Il y avait plusieurs raison, déjà elle était tomber amoureuse de lui. Ce qui la faisait souffrit intérieurement, elle envoyait des messages au mari d'Ume. Ce qui la mettait encore plus mal vis à vis de lui. Après accessoirement elle abandonnait Shuheï. Mais il s'en sortait bien, ce n'est pas le plus important.

" Je vous remercie pour tout ce que vous avez pour moi sincèrement."

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Shuheï était inquiet et voulait absolument le dire à Hiyori qui finirait pas être sérieusement blesser. Ume le comprenait, mais la vérité n'allait pas tarder à tomber non plus. Ce qui inquiéta encore plus Shuheï.

" Si tu veux... Mais que ça ne traîne pas plus."

Ume ne semblait pas comprendre, surtout qu'Oomis lui voulait aucun mal.

" Je te crois, mais Hiyori est tomber amoureuse d'un homme qui n'existe pas vraiment... Je crains que cette histoire la blesse plus qu'autre chose."

"Vous en connaissez de ces facettes que je ne connais pas ?"

Il était curieux, s'il ne connaissait pas vraiment Ume, il n'en était pas moins curieux à son propos. Cependant, Ume était un véritable chat sauvage, d'apparence docile, mais qui ne révèle jamais ses secrets, les endroit où elle se cachait ni n'était affectueuse.

Par contre, après plusieurs leçon des cadeau reçu en tant que mari et d'autres cadeau reçu en tant que Oomi la jeune femme refusa de le voir de nouveau. Il pensa d'abord qu'elle avait découvert son identité avant de s'apercevoir que ce n'était pas le cas.

"Je vois..."

Il la regarda déçu, il aimait bien la compagnie de la vive petit Hiyori qui changeait du comportement de Ume, trop calme, trop distante.

"C'est dommage que vous ne vouliez plus venir, vos visites me faisaient plaisir."

___

Par contre Shuhei était inquiet mais Ume lui demanda d'attendre qu'elle en parle à Oomi.

"Merci Shuhei !"

Elle l'embrassa tendrement, avant qu'elle apprenne une information bien curieuse elle n'aurait jamais pensé.

"Hiyori ? Amoureuse de Oomi ? Vraiment ? Je ne pensais pas... Il a pas du tout le même caractère qu'elle... "

" Oui. Pas autant qu'une autre personne, mais assez puisque nous avons vécu ensemble."

Shuheï resterait imbattable de toute manière, Ume était tout à lui. En tout cas Hiyori était bien loin d'eux désormais. Elle avait porté en admiration un homme qu'elle ne pouvait aimer tout en séduisant un autre en cachette. Cela la faisait beaucoup culpabiliser, elle se sentait tricher en plus de se déchirer. Elle ne pouvait jouer plus la comédie, mais elle n'avait plus non plus de prétexte pour rester à ses côtés. Oomis était déçu qu'elle s'en aille, mais elle ne pouvait le faire autrement.

" Pour le moment je ne pourrais plus revenir, mais nous nous reverrons peut être un jour."

Elle sourit doucement avant de lui donner le dernier poèmes qu'elle avait écrit pour lui.

" C'est le dernier que j'ai fait, j'espère qu'il vous plaira. Il est juste un peu différent des autres."

En fait, elle avait écrit un poème, mais un poème qui pouvait se chanter et s'écouter puisque des notes de musiques étaient également jointe au poème.

" Enfin je dois y aller. Au revoir, merci pour tout."

Hiyori le salut avant de s'en aller. Une fois proche d'un domestique, elle donna un poème qu'elle avait cette fois écrit seule pour le mari d'Ume. Sauf qu'elle y avait joie une lettre cette fois. Hiyori s'en alla rapidement regardant une dernière fois le mur d’Enceinte et partit.

Je me permet de joindre une lettre au dernier poème que j'ai écris seule cette fois. Vous pourrez constater que je ne suis pas aussi bonne que je prétend l'être. Si les autres furent bien écrite, c'est surtout grâce à la personne qui m'a aidé à les écrire...
Je vous adresse ce dernier message pour être franche avec vous. Tout ceci n'est qu'un coup monté pour annuler votre mariage avec Ume. J'aurais dut continuer, mais je ne peux. Cela reviendrait à me mentir.
Mais grâce à vous dans un certains sens. J'ai fait la rencontre d'un homme étonnant, droit, sage et posé. Il respire le calme et la gentillesse. Je l'admire pour tout ce qu'il est en plus de l'aimer, je ne peux donc continuer cette histoire. Autant pour lui que pour vous, car en ayant pris conscience de mes sentiments. Je ne peux détruire les histoires des autres, je n'aurais pas aimé qu'on fasse de même également avec moi. Le mieux, je pense que vous en parliez avec votre femme. Ce sera le plus sage.
Je vous demande encore pardon pour ce que j'ai osé faire.

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Shuheï accepta d'attendre encore un peu et fut embrasser par Ume. Ce qui le fit sourire doucement avant qu'il ne fit part de son inquiétude. Ce qui étonna grandement la jeune femme.

" J'ai pas le même caractère qu'elle et pourtant on est sortie ensemble deux fois avant que tu n'arrives."

Il soupira avant d'ajouter.

" En plus, elle m'aimait encore à l'époque où tu es arrivé. Comme quoi, ce genre a toujours été sa préférence au final."

"Je vois, c'est sûrement de vous dont elle m'a parlé, puisqu'elle n'a pas citée votre nom, mais elle m'a dit qu'elle avait une amie qu'elle appréciait beaucoup."

Ume parlait peu de son passé avec son futur mari, mais parfois elle lui en disait des bribes comme ce dut le cas en ce qui concernait la jeune femme. Cependant, elle ne citait jamais de nom, puisqu'elle ne tenait pas à ce que Oomi ne se renseigne sur eux. Il n'était pas du genre à agir ainsi, mais elle préférait être prudente. Par contre, Hiyori lui annonça un jours qu'elle ne pourrait plus venir et il était déçu.

"J'espère que nous nous reverrons..."

Il sourit avec douceur, il aimait beaucoup la jeune Hiyori, alors elle lui offrit alors un poème qu'il regarda rapidement avant qu'elle ne le salue.

"Merci à vous aussi. Au revoir."

Il la laissa partir avant de recevoir une lettre de Hiyori cette fois destiné au mari. Il lu alors le contenu de la lettre et découvrit la raison pour laquelle elle ne voulait plus le voir. Cette gentille jeune femme l'aimait, il en fut surprit et remarque que Ume ne voulait plus se marier avec lui, même s'il n'en connaissait pas la raison. Il avait bien eu des doute, mais il ne pensait pas qu'elle reverrait cet homme.

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Apparemment Hiyori aimait les hommes calme puisqu'elle avait aimé Shuhei et était sortit plusieurs fois avec lui avant de commencer à s'accrocher à Oomi à l'heure actuelle.

"Je vois... Enfin, je la comprend, que ce soit pour toi ou pour Oomi, vous êtes tout les deux des hommes charmant."

Elle sourit amusé avant d'embrasser le jeune homme pour partir chez elle.

"A bientôt."

Le soir elle parla avec son mari qui voulait son futur ami qui voulait tout de même se marier avec elle, elle dût accepter puisqu'elle apprit le contenu de la lettre de Hiyori. Ume demanda à Oomi de lui dire qui il était, et il envoya une lettre pour lui avouer qu'il était le futur mari de Ume. Un soir Ume vint voir Shuhei.

"Je n'ai pas d'autres choix que de me marier Shuhei... Hiyori ne veut pas, et Oomi n'a pas voulu. Si tu veux venir tu peux...."

Elle soupira avant de rentrer chez elle, et le jour du mariage vint, elle se sentait mal vis à vis de Shuhei mais elle n'avait pas d'autres choix. Quand elle fut seule, elle en profita pour se reposer de la journée. Maintenant elle était la femme de Oomi.

Le fait qu'elle apprenne de la bouche d'un autre qu'Ume l'appréciait fortement la fit sourire grandement d'un air ravi. Elle adorait Ume et ferait tout pour elle. Même si elle avait aussi ses limites. D'ailleurs elle ne tarda pas à arriver puisqu'elle tomba amoureuse d'un homme charmant qui l'aidait également dans ses compositions. Mais à cause de lui, elle ne pouvait plus se mentir. Hiyori finit donc par quitter la maison d'Ume et Oomis. Elle rentra complétement dépité auprès de Shuheï qui était toujours la pour la soutenir.

Dans la journée du lendemain, elle reçu une lettre ce qui la fit effondré en larme. Elle se sentait de suite très ridicule et s'en voulait. En plus de se prendre un beau refus puisque Ume allait se marier. Shuheï lui en avait parlé, il l'avait également très mal digéré puisqu'il ne dit rien à la jeune femme. Préférant partir pour se calmer. L'ambiance était noir dans la boutique. Le pire dans tout ça c'est qu'il faisait beau.

- C'est aujourd'hui qu'Ume se mari.

Shuheï ne répondit pas, ce qui donna une réponse assez évidente. C'était bien aujourd'hui. Hiyori soupira avant de se tourner vers le patron.

- Il faut qu'on y aille ! Ume reste tout de même notre ami et elle doit être aussi abattu que toi.

Elle attendit une réponse qui ne vint pas, du coup elle préféra y aller seule.

- J'y vais, je ne rentrerais pas trop tard.

Shuheï la regarda sortir avant de finir par la rejoindre en fermant la boutique. Hiyori n'était pas non plus dans son plus beau jour. L'homme qu'elle aimait n'était autre que le mari d'Ume. Il y avait de quoi être abattu. Et vu que personne ne le connait il pourrait passer inaperçu. Tout deux avançaient dans la fête qui battait son plein. Hiyori était affreusement tendu. Dès qu'elle apercevait Oomis, elle se cachait derrière Shuheï qui lui chercha Ume. En cherchant bien il la trouva loin de toute cette agitation.

" Tu as l'air bien noir pour une marié."

Shuheï lui sourit doucement, heureusement que Hiyori l'avait poussé a venir. Cela lui faisait plaisir de la voir. Hiyori ne tarda pas a émergé de derrière son patron pour aller voir son amie.

- On a pensé que ça te ferais plaisir.

Shuheï se mit juste en face d'Ume et s'accroupit pour lui caresser doucement la tête.

" Même si tu es marié, je t'aimerais toujours Ume. Le principal c'est qu'on se soit retrouvé non ? Je continuerais a venir te voir, mais je me ferais plus discret que je ne le fais déjà. Et tu pourras toujours venir a la boutique. Ne soit pas si triste. Cela aurait put être pire."

Il essayait du mieux qu'il pouvait de la rassurer. Il n'était pas ravi lui non plus, mais il tentait de positiver. Après tout Ume était toujours là, même si elle appartenait à un autre.

Ume n'aidait pas l'idée de se marier, non pas pour le fait même de se marier, puisque ce n'était pas très important, cela ne l'empêchait pas d'aller voir ce qu'il pouvait se passer ailleurs, seulement, c'était le signe qu'elle perdrait encore une partie de ses libertés, et aurait des obligations qui la dégouterait plus que tout. Elle ne put se résoudre dans sa tête à leur obéir bien gentiment.

Le mariage se déroula merveilleusement bien, seulement Ume n'était pas très en forme, pour tout dire elle voulait que cette célébration s'arrête le plus rapidement possible. Cependant, il fallait qu'elle attende, alors elle s'isola pour plus de tranquillité et dans l'espoir qu'on la laisserait seule. Elle se sentait vraiment mal vis à vis de Shuhei.

Cependant, elle le vit alors débarqué, alors elle eut un léger sourire, elle était vraiment contente de pouvoir le voir. Hiyori était présente aussi alors elle sourit en voyant sa chère amie.

"C'est normal non ? Je me maris avec une personne que je n'aime pas vraiment, surtout que cela signifie que je dois faire ce que me dit la famille de Oomi à partir de maintenant..."

Elle soupira avant que de sourire aux paroles de Hiyori.

"Je suis contente de vous voir..."

Shuhei voulut la rassuré et elle lui sourit avec une certaines tristesse dans les yeux avant de le prendre dans ses bras avec douceur, elle devait faire attention à ne pas se décoiffer et à ne pas dérangé non plus la façon dont était mis ses vêtements.

"Je viendrais te voir tout les jours, Shuhei... Je ne veux pas sous prétexte que je sois marier ne plus te voir. Mais ce n'est pas ça qui m'inquiète le plus... Je ne veux pas avoir à leur obéir, à ne vivre pour cette famille que dans un seul but : avoir un héritier..."

Elle se détacha de lui avant de se tourner vers Hiyori.

"Tu devrais aller voir Oomi, il serait content j'en suis sûr..."

Le mariage d'Ume n'avait put être évité. Shuheï l'avait très mal pris et pour une raison tout autre Hiyori le prit mal également. En plus de se sentir affreusement coupable. Elle n'avait aidé en rien dans cette histoire. Et les deux personnes qu'elle appréciait étaient blessé. Cependant, elle ne pouvait rester à la boutique en cette journée. Même si la personne qu'elle ne voulait absolument pas voir y était. Elle se rendit en compagnie de son patron jusqu'à la fête où ils cherchèrent ensemble Ume. Ce fut long mais ils la trouvèrent.

" Ce n'est pas amusant, je te l'accorde."

Hiyori arrêta de se cacher et fut contente de voir Ume. Elle également ce qui la fit sourire, elle avait bien fait de le tirer et s'y rendre. Shuheï fit de son mieux pour la rassurer même si ce n'était pas le mieux. Ume le prit dans ses bras ce qui le fit sourire doucement tout en la câlinant et faisant attention a sa tenue.

" Essaye d'imaginer la chose autrement. Dis toi que ce sont des clients comme quand on travaillait ensemble. Ce genre aurait put t'arriver accidentellement, mais ce n'est pas pour autant que tu te laisserais abattre. Et on reste ensemble d'une certaine manière."

Par contre, elle voulait qu'Hiyori aille voir Oomis ce qu'elle refusa rapidement en secouant la tête.

- Non c'est impossible... Je ne veux pas le voir pour le moment. Je ne le supporterais pas.

Elle soupira avant que Shuheï ne se lève tout en aidant Ume.

" Il faudrait que tu y retourne. Même si ce n'est pas quelque chose que tu raffoles. Tu es fortes, te laisse pas abattre. On trouvera un moyen d'atténuer tes peines. Je viendrais autant de fois que tu me le demandes. Si cela peut t'aider"

Ume sentait qu'elle allait mal vivre les prochain mois si elle devait obéir à sa belle famille, parce qu'ils n'étaient pas méchant, mais possédaient certaines exigences. Elle obéirait, mais tout ne lui ferait pas plaisir. Heureusement Shuhei et Hoyori vinrent la voir ce qui lui fit plaisir et changeait de ces nobles qui parlaient bien trop fort pour elle, et de cette bonne ambiance qui la rendait bien plus maussade encore.

"Mais je fais avec, je commence à être habituée à ce genre de situation maintenant..."

Ce n'était pas la première fois, mais cette fois elle avait le sentiments que c'était permanent, qu'elle serait forcée, pour le reste de sa vie de côtoyer Oomi non pas en tant qu'amie, mais bel et bien en tant que mari. Ume prit alors le jeune homme dans ses bras pour se rassurer.

"C'est ce que j'essaye de me dire, mais je n'arrive pas tellement à m'y faire... Mais au moins je sais que rien ne m'empêchera de te voir."

Elle lui sourit doucement et elle s'adressa ensuite à Hiyori qui refusait cependant de voir Oomi.

"Je comprend, prend ton temps Hiyori..."

Elle sourit tendrement à son amie avant que Shuhei conseille à Ume d'y retourner. Il la rassura de nouveau.

"Merci Shuhei."

Elle l'embrassa tendrement avant d'essuyer le rouge qu'elle avait laissé sur ses lèvres.

"A bientôt."

Elle s'inclina poliment avant de retourner à la fête. Le reste de la journée fut chaotique et les oir elle fut bien contente de pouvoir retourner à la normale. Quelques jours plus tard Oomi traîna devant la boutique où travaillait Hiyori et fit des aller retour espérant l'apercevoir.

Shuheï était content de revoir Ume, malgré qu'elle soit marié à un autre homme aujourd'hui. D'un côté, il était soulagé car la vie d'Oiran aurait été pire... beaucoup plus pire et ici elle serait au moins apprécié.

" Je t'en sais capable."

Il sourit doucement avant de lui donner des idées pour passer les choses. Comme prendre tout ses gens comme des clients, pas commun mais cela peut en être. Ume avait dut mal à s'y faire, reste que de pouvoir voir Shuheï était un véritable soulagement.

" On te tiendra ici un minimum de respect. Malgré ce qu'on te demande."

Par contre Hiyori refusait absolument de voir Oomis pour le moment. Elle n'avait pas encore le courage de le faire. Ce que compris Ume ce qui la fit sourire d'un certains soulagement. Par contre Shuheï souhaitait que la jeune femme retourne dans la fête. Ce n'était pas la joie, mais elle se devait de le faire. Ce qu'elle accepta avant de l'embrasser ce qui lui fit plaisir.

" A bientôt."

Sur ce il s'en alla avec Hiyori qui lui avait pris la main pour évacuer son stress. Toujours sur les nerfs, un contact la rassurait a avancé. Mais elle ne vit pas Oomis ce qui n'était pas le cas de son jeune patron.

Les jours passèrent et Hiyori commençait à reprendre du poils de la bête. Shuheï y était pour beaucoup de chose puisqu'il la soutenait tout en veillant sur elle. Aujourd'hui, il lui informa qu'il l’emmènerait au festival lunaire. Ce qui la ravit énormément. Shuheï sourit avant de remarquer une personne qui allait et venait régulièrement à l'extérieur.

" Hiyori ?"

La jeune femme le regarda surprise avant de le rejoindre.

" Tu peux porter une commande s'il te plait. Je dois m'occuper de papiers urgent, je viens de le voir."
-Oui si tu veux.

Sur ce elle prit la commande avant de sortir tout en regardant l'adresse sur son papier. Cela n'était pas très loin, mais a pied il y avait une petite trotte quand même. Elle inspira doucement avant de lever la tête et voir Oomis. Ce qui la crispa immédiatement tout en hurlant un traître intérieurement a destination de Shuheï. Comment pouvait il lui faire ça. Du coup elle paniqua complétement regardant à droite et a gauche pour trouver un endroit de fuite.

Heureusement que Shuhei était présent, il la rassurait énormément et elle se sentait bien pus à l'aise quand il lui parlait que quand elle devait ruminer seule ses galères. Au moins, Ume était contente de voir l'homme qu'elle aimait, même si ce n'était pas le jours le plus heureux pour l'un et l'autre.

"Oui, c'est une bonne chose."

Elle lui sourit avant que Ume ne propose à Hiyori d'aller voir Oomi, même si elle refusa ce qu'elle comprenait parfaitement. Ensuite, elle les laissa pour rejoindre la fête.

Quelque jours plus tard Oomi chercha à voir Hiyori, il l'aime bien et ne souhaitait pas ne plus la voir sous prétexte d'un mensonge et des sentiments qu'elle avait pour lui. Il saurait s'y faire, et même s'il ne pouvait pas les accepter, il ferait de son mieux pour ne pas lui faire de mal.

Cependant, malgré tout le temps qu'il perdait à rester devant la boutique, il ne la voyait pas, alors il désespérait à l'idée de la voir un jour. Cependant, il finit par la voir sortir alors, il se précipita vers elle, même si elle essaya de fuir.

"Mademoiselle Hiyori !"

Il se précipita pour lui attraper le poignet.

"Ne fuyez pas, s'il vous plaît."

Il la regarda calmement avant de s'incliner légèrement.

"Excusez moi de vous avoir menti, j'aurais dût vous dire qui j'étais..."

Puis il ajouta peu après.

"J'aimerais qu'on continuer à se parler aussi..."

Shuheï était ravi d'avoir put aider Ume à aller mieux. Il n'avait pas toujours réponse à tout, mais il faisait son possible pour la soutenir. Connaissant ses faiblesses, il pouvait que faire de son mieux. Par contre Hiyori c'était une tout autre paire de manche. Elle avait grandit dans le quartier Yoshiwara. Elle n'avait connut que séduction, mensonge et était similaire à une esclave bien élevé. De ce fait, quand elle apprit qu'Oomis était un noble en plus de vouloir se marier avec sa meilleure amie. Le coup avait été fatale, puisqu'elle n'avait pas l'élégance de son amie. Rendant tout ce qu'elle désirait impossible. Pourtant, Shuheï ne souhaitait pas qu'elle reste sur un échec. Et quand il la jugea apte à le supporter et passer d'un côté à autre chose. Il l'envoya faire une livraison.

Hiyori se fit complétement piéger... Oomis était devant et l'attendait c'était évident, complétement paniqué. Elle chercha a s'enfuir, même s'il l'appela. Mais elle fut rapidement pris en arrière quand il lui attrapa le poignet. La maladresse légendaire de la jeune femme la fit tomber en arrière sur le pauvre homme.

" ..."

Hiyori était complétement mal à l'aise et reprit rapidement sa place avant de regarder Oomis s'incliner pour s'excuser auprès d'elle.

" Ne vous blâmez pas... Tout ceci est entièrement ma faute, je vous ai mis dans l'embarras."

Par contre il souhaitait continuer à lui parler. Cette nouvelle lui fit plaisir comme affreusement mal... Au final, elle n'était pas du tout remise de cet échec.

"....hum..."

Hiyori s'était rapidement assombri ne savant pas du tout quoi répondre. Mais c'était également l'occasion de passer à autre chose. Elle inspira doucement avant de montrer une direction.

" Je dois effectuer une livraison."

Elle le regarda avant d'ajouter timidement.

" Vous pouvez m'accompagner si vous voulez."

Hiyori n'était pas vraiment capable de dire un oui précis pour le moment. Mais accepta tout de même sa compagnie s'il souhaitait l'accompagner jusqu'à la destination où elle devait se rendre. Ils parleront en chemin.

Oomi ne voulait pas finir ainsi les quelques semaines où il avait parlé à Hiyori, l'amie de Ume, tout simplement parce qu'il l'appréciait, et qu'elle avait un caractère qui faisait qu'il se sentait en paix en sa présence. Il avait reçu une lettre au contenu plutôt étonnant, mais ce n'était pas une raison valable pour éviter la jeune femme, il était même content que Hiyori ait des sentiments pour lui, même s'il ne pouvait pas y répondre.

Par contre, il voulait pouvoir lui parler, mais rien ne valait une discussion face à face, alors, il l'attendit devant sa boutique plusieurs fois, avant de la voir pour une fois. Oomi était soulagé de pouvoir lui parler, même si elle ne l'était pas forcément. Alors qu'il lui attrapa le poignet, elle tomba en arrière sur lui.

"Vous allez bien ?"

Il la regarda surprit, avant de s'excuser pour tout ce que s'était passé, notamment de lui avoir mentit, pourtant elle n'acceptait pas vraiment ses excuses.

"J'ai volontairement choisit de ne pas vous le dire... Parce que je craignais que vous vous comportiez autrement sinon..."

Par contre, il souhaitait lui parler de nouveau, mais elle semblait ne pas vouloir du moins elle ne lui répondit pas, se contentant de lui proposer de venir avec elle pour sa livraison.

"Je vous accompagne."

Il sourit avec douceur.

"Vous savez... vos sentiments m'ont fait plaisir, même si je ne peux pas les accepter pour le moment... Je ne voulais pas vous blesser. Et j'aimerais qu'on puisse parler plus."

Il finit par avouer.

"Je vous apprécie beaucoup vous savez ? Vous êtes agréable et rafraichissante. Très différente de Ume... J'aime beaucoup votre caractère..."

Hiyori avait apprécié les semaines avec Oomi, mais elle ne comptait plus le revoir pendant un moment. Qu'il soit le mari ou pas. Mais c'est vrai que cela avait fait qu'accentuer. Puisqu'en plus d'essuyer un refus elle venait de voir le pot aux roses. De ce fait, elle refusait de le voir ou même pour le moment d'en parler. Elle préférait enterré ses sentiments. Ce qu'elle ne put faire puisqu'il vint jusqu'à son travail où elle tenta de fuir. Mais encore une fois elle se fit avoir par sa maladresse.

" Oui oui..."

Elle reprit rapidement sa place pour ne pas être plus gêné. Et entendit les excuses du jeune homme. Tout n'était pas de sa faute. Mais Oomi se sentait tout autant responsable.

" Cela aurait été différent, c'est vrai... Et pour plusieurs raison."

Hiyori aurait dut le séduire et aurait jouer de ses facultés. Ce qu'elle tentait de cacher en ce moment. Elle n'était pas fière de cette époque à Yoshiwara... Elle serait tombé amoureuse de lui aussi. Mais elle n'aurait pas put aller jusqu'au bout. Elle n'était pas une grande et belle noble comme pouvait faire Ume. Elle était simplement Hiyori, une jeune femme du peuple un peu gamine.

Oomi souhaitait encore lui parler, passer un peu de temps avec elle. Hiyori ne s'y sentait pas vraiment, mais elle finit par capituler. Acceptant discrètement en lui proposant de faire le chemin avec elle ce qu'elle accepta. Mais en chemin Oomi l'acheva complétement.

" Ce n'est pas des choses qu'on dit quand il y a eu un refus récemment. C'est assez cruel."

Elle sourit doucement avant d'ajouter.

" Merci tout de même. De toute façon, je pense que c'est pas plus mal que les choses soient passé ainsi..."

Hiyori inspira doucement le coeur assez lourd encore.

" Même si vous n'aviez pas été le mari d'Ume. J'aurais put me résoudre de vous imposer mes sentiments. Je comptais vous les cacher jusque cela se tasse."

Elle arriva enfin devant la maison à qui elle livra le thé commander avant de retourner vers Oomi. Pour le moment, elle ne dirait rien sur son passé au jeune homme. Tout simplement parce qu'Ume était dans le même bateau et elle ne voulait pas lui causer du tord.

Oomi et finalement la chance de discuter avec la jeune femme, même si pour cela, il dût attendre un long moment avant de la voir. Cependant, Hiyori perdit l'équilibre et tomba presque sur lui. Heureusement, elle s'en sortait plutôt bien. Oomi s'excuser de lui avoir menti, puisque cela leur avait porté du tord et surtout il avait peut être déçu la jeune femme, surtout qu'elle possédait des sentiments pour lui.

"Que voulez vous dire ?"

Ensuite, elle proposa de l'accompagner pour sa livraison ce qu'il accepta bien entendu, et il sourit et préféra lui parler honnêtement. Il ne pensait pas que cacher quoique ce soit les aiderait à se sentir mieux.

"Je ne peux pas accepter, mais je n'ai pas non plus refusé, vous savez ? De toute manière, je préfère être honnête."

Cependant, elle le remercia, en préférant comment la situation c'était passé.

"Certes, mais je trouves cela triste..."

Elle avoua que s'il n'avait pas été le mari de Ume, elle n'aurait rien tenté. Oomi attendit qu'elle revienne de sa livraison.

"Et bien, de mon coté, j'aurais essayé de me rapprocher de vous si je n'avais des obligations en ce qui concerne ma famille. "

Et même maintenant il aimerait bien la connaître un peu plus.

"Vous ne voudriez vraiment pas venir chez moi, écrire des poèmes comme nous le faisions avant ?"

Hiyori n'aurait pas réagit de la même manière si elle avait appris qu'Oomi était le mari d'Ume. Cela aurait été beaucoup plus faut, sans pour autant qu'il s'en rende vraiment compte.

" Déjà vous avez l'explication dans la lettre pour l'une d'elle."

L'autre, elle préférait se taire à ce sujet. Par contre Oomi réagit de tout autre manière puisqu'il se voulait plus honnête sur ses sentiments. Ce qui était très loin d'aider Hiyori au contraire.

" Cela se dit pas non plus..."

Il était horrible sans le vouloir. En tout cas les choses étaient très bien comme elles sont et valait mieux en rester là. Quoi qu'ils en pensent. C'était le mieux, car en plus de ça elle était bien incapable d'assumer le rôle que pouvait tenir Ume.

" Il y a des choses qu'on ne décide pas."

Et leur niveau social en faisait partit, Ume pouvait en donner l'illusion. Pour Hiyori ce serait tout l'inverse. Mais Oomi était tout contre cette idée puisque s'il n'avait pas eu d'obligation il serait venue à elle.

" Mais ce n'est pas possible, vous n'auriez même pas dut le savoir..."

Oomi ne lâchait rien du tout ce qui déconcerta la jeune femme. Il pouvait pas tomber amoureux d'une geïsha... Ils n'avaient même pas le statut social adéquat. Elle soupira doucement avant de lui répondre.

" Je viendrais, c'est d'accord."

De toute façon, elle n'avait pas d'inquiétude à ce faire. Ce n'est pas comme si les choses allaient changer désormais.

C'est vrai, il avait une première raison de l'explication dans la lettre qu'il avait reçu, mais c'était dommage que ce soit dérouler ainsi. Par contre, Oomi était un homme honnête n'hésitant pas à dévoiler ce qu'il pensait de la jeune femme, cependant, elle trouvait que ce qu'il disait ne se disait justement pas.

"Ce n'est pas comme si tout le monde entendait, vous savez ? Donc ça ne me dérange pas de le dire tout haut."

Il ne se rendait pas compte que ses paroles affectait la jeune femme. Par contre, il continuait à être très honnête.

"Tout peut se décider je pense, à condition qu'on y mette suffisamment de volonté..."

Par contre, il disait que s'il n'avait pas eu Ume, il serait ven u à elle directement, puisqu'il la trouvait charmante.

"Pas besoin de le savoir de votre part, moi meme serait aller vers vous."

Puis elle accepta de le revoir.

"Merci..."

Par contre, il dut la laisser pour aller travailler et le soir il proposa a Ume d'aller au festival du lendemain et s'y rendit ainsi avec elle. Ume possédait un magnifique kimono coloré, d'une valeur inestimable, un peigne de la même qualité qui lui attachait les cheveux, elle regardait autour d'elle se demandant si elle allait croiser du monde.

Oomi avait une franchise désarmante. Il n'hésitait pas à dire ce qu'il pensait sans même se rendre compte que tout cela pouvait être affreusement gênant. En plus que tout cela soit impossible. Mais il ne s'en rendait pas du tout compte.

" Oui... mais c'est affreusement gênant..."

En tout cas il semblait déterminé, comme quoi tout pouvait se décidé mais Hiyori n'en dit rien où elle risquait d'être désobligeante. Car mine de rien en épousant Ume il venait de mettre à mal un couple. En le sachant parfaitement. Et le pire dans tout ça c'est qu'Ume semblait être une obligation. Non pas du tout, s'il savait qu'elle attendait qu'une chose c'est qu'il la quitte. En tout cas, si rien de cela c'était passé Oomi serait venu à elle. Ce qui fit sourire tristement la jeune femme.

" Mais ce n'est pas possible."

Elle entendait par la mettre fin à cette discussion qui lui faisait plus de mal que de bien. Mais Hiyori accepta tout de même d'aller le voir les jours suivants pour écrire des poèmes avec lui. Même si elle n'écrirait pas vraiment elle n'aimait pas ça.

Hiyori rentra à la boutique et rouspetta contre son cher patron qui souriait d'un air amusé. Elle lui raconta tout dans les moindre détail et sentit le désarrois d'Hiyori.

" Tu verras bien comment évolue les chose Hiyori. Rien n'est fermé, sinon j'aurais abandonné depuis longtemps avec Ume. Et pourtant nous sommes encore ensemble."
- C'est vrai...

Elle lui sourit doucement avant de se vêtir pour le festival. Shuheï lui avait offert un beau kimono. A vrai dire, il avait ramener quelque kimono de son ancien travail. Et il avait pris ceux des Oirans. Hiyori n'avait jamais put les porter au combien les aimer. En avoir un lui fit énormément plaisir. Tout deux s'en allèrent aux festival. Il y avait énormément de monde ce qui était assez gênant.

- Shuheï ? Shuheï !

Elle avait perdu de vue son patron et commença a paniqué en le cherchant. Jusqu'au moment où on l'attrapa par la taille pour l'attirer. Shuheï soupira en la voyant avant de lui prendre la main.

" Ne me lâche pas ou tu vas encore te perdre."

Hiyori sourit d'un air soulager et avança avec lui en tenant sa main. Elle ne risquait pas de le perdre au moins. En plus de le tirer au stand qu'elle voulait essayer. Surtout les jeux. Shuheï dut même l'aider pour une sorte de jeu de pêche. Elle n'arrivait absolument pas à les attraper. Ensuite, elle s'en alla a un stand de nourriture ou il lui offrit des pains ce qu'elle adora.

- Merci Shuheï.

Celui-ci sourit doucement avant de lui nettoyer le visage. Elle s'en mettait vraiment partout.

" Fais attention un peu."

Il ne prit conscience que ses paroles étaient gênantes que lorsque la jeune femme le lui dit clairement, alors il la regarda sans rien dire avant de s'excuser.

"Excusez moi, je ne m'en suis pas rendu compte..."

Il s'inclina légèrement, de toute manière, ils discutèrent même si cela ne menait à rien puisque tout cela restait impossible, c'était triste, puisque s'il aimait vraiment Ume, il se rendait bien compte qu'il était attiré par Hiyori. Il n'insista d'ailleurs pas plus sur ce fait avant de laisser la jeune femme pour aller travailler. De toute manière, il n'y avait pas d'autre choix.

Le lendemain, Ume se rendit avec Oomi au festival munie d'un très beau kimono, elle respirait la richesse et même dans un kimono simple de coton, il aurait été aisé d'y voir la noblesse. La grâce de Ume faisait qu'elle était voyante qu'importe sa tenue.

Ume avait de la chance d'avoir sa beauté, sa grâce pour avantages, puisqu'elle était à l'origine une fille des campagne, pauvre et sale, aux mains abîmée par le travail. Maintenant, elle était tout l'inverse grâce à des avantages qu'il était difficile de ne pas voir.

Oomi était le sage, l'intelligent professeur, et qui allait très bien avec Ume, tout deux formaient un beau couple, mais ils ne s'aimaient pas, seulement en meilleurs amis pour dire la vérité, Oomi venait seulement de s'en rendre compte.

Alors qu'ils se promenaient, Ume remarqua Shuhei et Hiyori et vint les voir.

"Bonsoir."

Elle leur sourit se tenant plus qu'habituellement puisque son mari était présent.

"Vous allez bien ?"

Oomi se présenta alors à Shuhei.

-Bonsoir, je suis Oomi, ravi de vous rencontrer, vous êtes ?

" Ce n'est pas grave."

Hiyori sourit doucement et parla un peu avec lui tout en faisant bien comprendre que leur histoire ne mènerait strictement à rien. Pour plusieurs raison, dont une qu'elle devait garder secrète. Cependant, elle accepta d'aller le voir les matins pour écrire avec lui. Même si ce n'était pas quelque chose dont elle raffolait.

Shuheï et Hiyori c'était rendu au festival. Ils y étaient depuis le début pour pouvoir tout faire. Complétement intéressé, Hiyori ne faisait que traîner partout son patron qui s'inquiétait toujours pour elle. En même temps elle était comme une enfant. Ce n'était pas comme si elle avait déjà vécu ça. De ce fait, il dut lui tenir la main pour pas qu'elle se perde. En plus de l'aider dans les jeux et la surveiller quand elle mangeait pour pas qu'elle se salisse. Elle était vraiment éprouvante quand son enthousiasme prenait le dessus.

- Mais ça va aller, t'inquiète pas autant.

Elle sourit doucement avant de voir Ume qui les rejoint accompagné d'Oomi. C'était évident qu'ils allaient venir ensemble. Par contre, c'était la première fois qu'il ferait face à Shuheï. Et même s'il n'était pas un grand noble de titre, il en avait également l'apparence. Il était voir beaucoup plus malin que certains. Shuheï était ravi de voir Ume, mais il ne fit qu'un discret sourire tout en s'inclinant pour lui faire un baise main en signe de bonsoir.

" Bonsoir"

Bien sûr ce n'était qu'en apparence puisqu'il transmit une légère pression sur la main de la jeune femme. Une discussion discrète et invisible pour les autres. Hiyori tenait toujours la main de Shuheï. Elle en avait prit l'habitude vu qu'elle se perdrait sinon.

- Bonsoir, oui ! je m'amuse beaucoup. Shuheï moins.

En même temps, il n'arrêtait pas de veiller sur elle. Donc elle l'aurait sans doute à l'usure, le pauvre. Oomi se présenta juste après;

" Enchanté, je suis Shuheï. Le patron et ami d'Hiyori."

Ainsi que d'Ume, mais il n'osait pas trop en dire. En même temps, il avait été son patron aussi. Hiyori finit par lâcher la main du jeune homme pour aller vers Ume comme une gamine lui montrant ce qu'elle portait comme kimono.

- Tu as vu Ume, Shuheï me l'a pris ! Je n'aurais jamais cru pouvoir le porter un jour.

Quand elle aidait Ume a s'habiller, elle lorgnait toujours sur le kimono qui était destiné à une autre Oiran. Maintenant elle pouvait enfin lui porter. Elle sourit avant de murmurer à la jeune femme.

- Il t'en a garder une aussi. La plus belle, mais je doute qu'il osera te la donner maintenant...

Le festival était un lieu incontournable pour n'importe qui, les nobles comme les pauvres, c'était un lieu de détente, les nobles possédait des employé qui y vendait quelques bijou, ou bien de la nourriture, car ce festival, le plus grand de la ville était une véritable mine d'or pour peu qu'on sache s'y prendre avec les clients. Oomi était représenté lors du festival par quelques employé, cependant, son but était de passé un moment agréable en compagnie de Ume qui gardait ses distances dernièrement. Il se demandait pourquoi, pensant qu'elle n'appréciait peut être pas le fait qu'il consacrait son temps à d'autres femmes qu'elle ? Il en doutait, mais l'espérait en lui-même, un couple tout juste marié qui part en morceau n'était pas de très bonne augure.

Lors du festival, Ume repéra Hiyori et Shuhei de loin, ce n'était pas compliqué, elle possédait la faculté de les repérer peu importe l'endroit tant que son oeil était capable de les voir. Ainsi, elle les rejoignit en compagnie de Oomi et les salua. Ume était ravie de voir Shuhei, malgré une certaine jalousie causée par la proximité entre Hiyori et lui alors qu'elle devait se contenter de Oomi, pas méchant, mais pas le compagnon idéal pour elle. Le jeune homme lui fit un aise main mais ce n'est pas ceci qui la fit légèrement sourire, mais bien la pression qu'il avait exercé sur la main, cependant, impossible de le savoir puisque ce n'était pas visible. Elle lui fit un signe de tête, Hiyori était égale à elle-même.

"Ne l'épuise pas trop Hiyori."

Elle sourit amusée avant que Oomi ne se présente, et Shuhei fit de même, Oomi se demandait si cet homme connaissait bien Ume, ils se connaissaient c'était sûr, mais il n'arrivait pas à dire dans qu'elle mesure.

-Ravi de vous connaître, vous connaissez Ume je suppose ?

Hiyori vint vers Ume, et lui montra son kimono, elle sourit en voyant qu'elle était toute fière et lui dit :

"Il te va bien Hiyori, Il a bien fait de te le prendre, tu es magnifique."

Puis, Hiyori lui murmura à l'oreille que Shuhei en avait un aussi pour elle, le plus beau. Elle sourit avant de lui murmurer à son tour.

"Tu le remercieras, et je suis jalouse, tu peux approcher Shuhei autant que tu le souhaites."

Elle disait ça avec les sourire, mais il était simple de voir que Ume, n'aimait pas cette proximité trop grande quand elle ne pouvait pas elle-même approcher Shuhei autant qu'elle le souhaitait. Oomi se sentait à l'écart, il se connaissaient alors que lui ne connaissait personne, alors, il attrapa Ume par la taille qui fut surprise et outrée, pas devant Shuhei ! Surtout qu'il l'embrassa. Elle ne dit rien, elle n'avait pas d'autres choix mais elle détourna la tête cachant une expression glaciale.

-Vous vous connaissez depuis longtemps ?

Ume essaya de se dégager de l'emprise de Oomi, mais il la tenait fermement pour ne pas qu'elle puisse se sauver.