Devenir une Oiran.

Hiyori finit par convaincre Ume qu'il n'était pas nécessaire de garder tout l’intérêt qu'elle portait à Shuheï au fond d'elle-même. Consciente qu'il y aurait sans doute des difficultés avant de pouvoir atteindre le jeune homme elle prenait ce risque pour ne pas regretter de s'être tue, et d'avoir manquée sa chance. Hiyori lui souhaita bon courage quand elle se rendit auprès de Shuheï pour lui servir le thé. Il sembla surprit et mis du temps à réagir ce qui inquiéta Ume.

"Ce n'est rien..."

Le silence ce fit pesant et la jeune femme ne parvenant pas à lui adresser la parole, elle préféra lui donner le livre qu'elle venait tout juste de finir de lire. Il feuilletait le livre, tandis qu'il lui demandait si le héros ressemblait à Ume.

"Mhh... Je suppose que oui..."

Ume peinait à parler sans butter sur les mots ce qui ne lui ressemblait pas. Shuheï le remarqua sans doute puisqu'il lui demanda ce qui la dérangeait. Prise au dépourvue, puisqu'elle ne s'attendait pas à être si vite repérer, elle redressa la tête brutalement et recula.

"Hum..."

Ume finit par baisser la tête et prit le temps d'essayer de mettre ses idées un peu plus en place. Finalement, elle avoua ce qu'elle avait sur le cœur sans pour autant ajouter de détail qui la trahirait.

"Je... Je pensais à vous..."

Comme l'embarras était présent, elle recula et fut bloquée contre la porte coulissante. Elle mit sa main devant son visage pour cacher sa rougeur et ouvrit la porte pour partir.

"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps."

Shuheï était vraiment surpris de voir Ume ici et ne savait pas quoi en penser. Du coup il resta très silencieux provoquant le malaise de la jeune femme. A tel point qu'elle s'empressa de lui confier un livre qu'elle avait apprécié. Son geste avait été maladroit et emprunt d'un certain embarras. En tout cas Shuheï commença a se poser des questions a l'intermédiaire du livre puisqu'il demandait si le héros ressemblait à Ume. Ce qui était le cas.

" Je verrais ça, dans ce cas."

Mais il glissa une question pour Ume. Il ne savait pas ce qui la préoccupait et il glissa la question attendant maintenant sa réponse. La réaction de Ume fut plutôt vive puisqu'elle releva la tête brutalement avant d'hésiter longuement avant de dire doucement qu'elle pensait à lui. Shuheï était tellement surpris qu'il ne dit absolument rien restant d'un calme plutôt plat. Ume était encore plus déstabilise que lui puisqu'elle recula rapidement s'approchant de la porte coulissante. Son embarras la prit tellement qu'elle essaya de s'enfuir. Mais Shuheï l'arrêta en fermant rapidement la porte. Hors il s'était du coup retrouvé au dessus d'Ume a quelque centimètre de son visage.

" ..."

Il se releva rapidement avant de reprendre rapidement de sa contenance. Cherchant une idée avant d'inspirer doucement, sans pour autant trouver quoi que ce soit. Cela avait été instinctif.

" Excuse moi... "

Ume réalisa combien il était dur pour elle d'agir normalement quand elle ne contenait pas ses propres sentiments. Bien décidée pourtant à le montrer à Shuheï, sa nervosité la rendait vide de toute pensées nettes, se mélangeant entres elle donnant une soupe qui ne ressemblait qu'à un verre brisé en mille morceaux. Seulement quand elle essayait de recoller les morceaux, Shuheï provoquait en elle encore plus de pression par son silence, et pour s'en sortir, elle n'eut d'autres que de tendre le livre qu'elle gardait dans sa manche. Cette coupure lui fit reprendre un peu ses esprit.

"Vous me direz..."

Puis il posa une question à laquelle Ume hésita longtemps à répondre. Cependant, il attendait tellement la réponse que Ume sentit la pression montée en elle et finit par céder avouant plus ou moins, mais sans détails ses pensées. Encrore une fois son manque de réaction le mit mal à l'aise, alors elle voulut s'enfuir, cependant, elle n'en eut pas le temps, Shuheï avait refermé la porte devant son nez. Le voyant trop près, Ume se paralysa, et quand il se releva, elle le regarda confuse. Il s'excuse alors.

"Ce n'est rien..."

La jeune femme n'osait pas bouger, ne sachant pas si elle avait le droit de sortir puisqu'il l'avait retenu, alors elle était à genou par terre, en attendant et fixait le sol pour ne pas devenir folle. Elle voulut couper court au silence.

"Vous vouliez me dire quelque chose ?"

Elle préférait savoir la vérité, pour ne pas se faire de fausses idées. C'était étrange pour qu'il n'ait pas de raison valable.

"J'aimerais m'excuser pour tout les problème que je cause, et si j'ai dit quelque chose que je n'aurais pas dut, je m'en excuse aussi alors oubliez le."

Elle se leva et le regarda tristement, elle ne voulait pas perturber Shuheï, et quand bien même elle disait qu'elle ne voulait pas regretter, elle se sentait trop mal pour continuer. Cette fois-ci elle ouvrit doucement la porte enfin de partir.

"Je vous souhaite une bonne soirée..."

Shuheï avait apprécié la venue de Ume mais ne savait pas quoi en penser. Ainsi il réagit de manière complétement surprenante puisqu'il la retint tout en étant très proche d'elle. Provoquant la gêne de la jeune femme et la sienne par la même occasion. Du coup il se releva rapidement avant de s'excuser. Chose qu'elle accepta, mais elle n'enleva pas son air confus pour autant.

Shuheï resta particulièrement silencieux jusqu'à ce que Ume ne le rappelle a l'ordre le faisant sortir de ses pensées.

" Ah? Oui..."

Il regarda dans quelques direction avant de se diriger vers une bibliothèque afin de prendre un des livres et l'apporter à la jeune femme.

" Je voulais que tu le lises afin d'avoir ton avis dessus."

En tout cas Ume s'empressa de s'excuser inutilement et s'en voulait d'avoir dit quelque chose qui aurait put le déranger. Hors c'était très loin d'être le cas.

" Tu as rien fait ou dit de mal Ume. Ne t'inquiète pas."

Par contre elle lui souhaita une bonne soirée et il lui répondit poliment. Une fois seul il s'installa contre le mur et soupira sans comprendre sa réaction. D'habitude il n'était pas comme ça.

La jeune femme était mal à l'aise par rapport à la situation, il fallait absolument qu'elle parle car elle pensait que Shuheï ne ferait rien. Ume lui demanda la raison de sa réaction, et ce fut pour un livre. Sans pour autant exprimer de déception, la jeune femme songeait à une autre possibilité qui lui aurait plut, mais c'était son propres égoïsme.

"Merci..."

Elle mit le livre dans sa manche et demanda à Shuhei d'oublier si elle avait prononcer des mot qu'elle n'aurait pas dut, pourtant, il lui assurait que non.

"J'espère que vous dites la vérité..."

Ume souhaita bonne nuit à son patron et alla dans sa chambre pour se coucher. Le lendemain, la jeune femme n'eut pas le temps de discuter avec Hiyori, il lui fallut attendre le surlendemain pour avoir cinq minutes pour lui poser quelques question.

"Hiyori... Je ne sais pas quoi penser de ses réactions... Avant-hier, je suis allée le voir, mais il était silencieux, j'ai dit quelque chose d'embarrassant, et il m'a assez brutalement empêcher de partir, c'était que pour un livre, mais j'ai l'impression d'avoir dit quelque chose que je n'aurais pas dut."

Ume attendit la réponse de son amie, puis on l'appela juste après puisqu'elle avait une invité. Curieuse, elle se rendit à la porte et y découvrit sa sœur accompagné de son mari. Elle n'aurait jamais pensé les revoir. Elle les invita dans sa chambre, l'air décomposé. Revoir la personne qu'elle avait du mal à oublier était horrible, et malgré ses sentiments pour Shuheï, ceux pour cet homme refaisait surface bien malgré elle.

Au milieu du couloir, sa sœur s'arrêta, surtout quand elle remarqua Ume suivre du regard son patron.

"Une campagnarde, restera une campagnarde, ce n'est pas parce que tu porte de beaux vêtements que tu attireras qui ce soit, trop horrible, trop grossière..."

Ume fixa intensément sa soeur, sans pour autant faire de reproche.

"Me dit pas que tu as toujours pas digérer le fait que je me sois marier à celui qui était ton fiancée ? De toute façon, il ne t'a jamais aimé, tu ne vaux rien."

Les paroles de a soeur lui faisait perdre patience, mais quand bien même, elle était loin de pouvoir agir normalement, elle espérait que sa soeur se tairait.

"A moins que tu en pinces pour ton patron ? Cet homme là ... Il à l'air pas très intélligent, je peux toujours me servir de lui, il doit avoir beaucoup d'argent, en plus, si je peux te faire souffrir c'est encore mieux. Il à l'air débile, et pas très fréquentable cependant."

La patience de Ume atteignit ses limites et dans sa colère elle gifla sa sœur qui sembla choquée, et sonné.

"Tu m'insultes autant que tu veux, je ne dirais rien, mais tu n'as pas à insulté mon patron !!! Ne prétend pas le connaître ! Il est vraiment gentil, et largement plus cultivé que toi, il s'occupe bien de toute le monde, même si je ne le comprend pas trop... Il vaut largement plus que toi !!!"

Ils étaient proche du bureau, il y avait donc des chance pour que le concerné ait tout entendu.

Shuheï était particulièrement démunie face à Ume et ne savait pas comment lui répondre. Il savait un peu au fond de lui mais pas correctement. Ce qui était plutôt étonnant, mais une certaine logique s'y mêlait puisqu'il ne contrôlait pas ses gestes auprès d'Ume. Il ne calculait pas ses paroles où ses mouvements pour enduire en erreur l'autre. Il était moins calculateur tout simplement.

Hiyori était assez impatiente de connaître l'histoire mais elle ne put savoir que deux jours après puisqu'elle était surbooké et n'en voyait absolument pas le bout. Mais Ume ne tarda pas à venir lui en parler ce qui la ravi. Encore plus en entendant son récit puisqu'elle se mit a sourire et rire joyeusement tout excité.

' Si c'était que pour un livre, il n'aurait pas réagit comme ça croit moi. En tout cas, tu es loin de le laisser indifférent rassure toi.'

Elle lui sourit avant de la laisser partir pour retourner a son boulot. Shuheï lui était toujours en train de travailler et entendit qu'une invité était présente pour Ume. Cela l'intrigua quelque peu avant qu'il ne plonge son regard dans ses factures. Cependant, il dut demander un service a ses suivantes et sortit quelque instant apercevant la personne en question. Sans doute une soeur vu la ressemblance. Shuheï inspira avant de retourner travailler.

Soudain des voix se firent plus forte et Shuheï entendit une conversation à laquelle il n'aurait pas dut être au courant. Hors il avait bien tout entendu et cela le fit rire discrètement. Ume ne changera jamais. Mais elle n'allait pas s'en sortir toute seule. Ainsi il se leva et sortit assez mécontent.

" Ume qu'est ce qu'il te prend de crier ainsi tu te crois où?"

Il attrapa la main de la jeune femme et passa son pouce le long de son bras comme une caresse afin de l'apaiser. Shuheï espéra qu'elle avait retenue ses cours avec lui et comprenne le message de pas s'inquiéter. Il prenait les choses en mains. Shuheï regarda la jeune soeur avant de faire un tour de main afin de la séduire tout en s'excusant imblement.

" Veuillez l'excuser pour ce geste. Puis je me permettre de vous invitez afin de combler cet affront à votre égard."

Vu qu'il n'était pas censé savoir que c'était sa soeur il joua sur cette carte. Mais il tenait vraiment a venger Ume. Faisant son numéro à la perfection, nombre de personne qu'il avait eu de cette manière. Quand on connait les gestes et les expressions à la perfection il était très facile de jouer de la personne en face. Surtout quand elle est aussi hautaine que celle qu'il avait en face.

" Veuillez vous installer, je vous rejoint immédiatement. Lin, va la servir."

Sur ce Lin emmena la jeune femme avec elle et la conduit dans le bureau tout en l'occupant. Shuheï regarda si tout allait bien avant de caresser la tête doucement tout en lui faisant un sourire réconfortant. Elle devint pas s'inquiéter et il le confirma en lui serrant doucement l'épaule.

" Retourne a tes occupations maintenant."

Il la laissa et repartit vers la soeur en question à qui il tendait une magnifique toile.

Ume était une charmante jeune femme dont la logique prêtait parfois à confusion, elle changeait parfois d'avis rapidement et agissait sans cesse de manière imprévisible sans le souhaiter. Ce fut aussi le cas de ShuheÏ qui avait eut une réaction peu logique. Sentant le besoin d'exprimer son mal aise à quelqu'un, Ume alla voir Hiyori, seule personne à qui elle pouvait se confier. Celle-ci sourit, et la rassurant. Ume était vraiment confuse, elle hésitait entre faire confiance à Hiyori et à supposer elle-même ce qu'il en était. Au final, Hiyori était bien plus optimiste qu'elle.

"J'espère que tu dis vrai..."

Ensuite, Ume retourna travailler quand elle vit sa sœur et son mari qui l'avait retrouvé par un moyen qui lui était inconnu, ce n'était pas comme si elle leur avait donné signe de vie. Par contre, tandis que le mari était partie en vadrouille dans les locaux, la sœur de Ume la chercha, et la jeune femme ne put garder patience longtemps.

En entendant la voix de son patron, elle se crispa, et le regarda.

"Je suis désolée..."

La petite soeur sourit, pourtant, le geste de Shuheï montrait bien qu'il ne lui en voulait pas, il y avait un autre message alors elle ne dit rien.

-Ce sera rien de trop, mais vous devriez mieux surveiller votre bétail, il n'est pas très respectueux.

Elle suivit alors Lin dans la salle et attendit Shuheï. Elle essaierait de l'approcher, juste pour faire souffrir Ume. Cependant, cette dernière était plutôt détendue et resta sur place, Elle regarda Shuhei, et posa sa main sur la sienne quand il la posa sur son épaule, avait un sourire incroyablement doux. Ensuite, elle partit pour continuer à travailler et retrouva son ancien fiancé.

'Ume...'

Elle le regarda sans trop savoir à quoi s'attendre de sa part, et il l'approcha, un peu trop. La jeune femme recula contre le mur, mais il s'approchait toujours.

'Ume, tu ne veux pas revenir avec moi ? Tu sais je n'ai pas eu le choix de ma marier à ta sœur, et...'
"Laisse moi rire ! Tu m'as laissé tomber, complètement !!!"
'Mais non ! Et puis j'ai toujurs eu un faible pour toi tu devrais la savoir...'

Ume était complètement collée au mur, coincé entre ce dernier et le jeune homme.

"Fous moi la paix..."

Il l'embrassa, et Ume eut du mal à lutter pour le repousser. Elle partit ensuite en marchant rapidement. Elle se sentait un peu mal.

Shuheï avait entendu toute la conversation ou plutôt la plus intéressante et la réaction de Ume a son égard lui fit beaucoup plaisir. Reste qu'elle était en mauvaise posture face à sa jeune soeur et il dut intervenir pour jouer un tour à cette prétentieuse. Cependant il prit soin de rassurer Ume très discrètement. Mais il joua la comédie parfaitement. Son regard était furieux et de glace. Seul son geste discret avait été tendre envers elle. Du coup il répondit à la jeune soeur poliment.

" Elle est encore nouvelle, ses manières sont loin d'être parfaite."

En tout cas Shuheï rassura Ume quand son "invité" rentra dans son bureau. Le but n'était pas de l'inquiéter inutilement. Par contre il fut rassuré qu'elle comprenne son geste et lui sourit tendrement également avant de rejoindre cette prétentieuse. Shuheï fut excellent avec elle et attaqua d'abord avec des belles paroles, ainsi que des gestes qui faisaient toujours tomber les femmes. De plus, il la piégeait avec sa culture immense dut à ses riches clients qui lui donnait des ouvrages et d'autres aspect de connaissance qui n'était réserver qu'à la grande noblesse. Bien sûr tout ça était pour la séduire et lui faire croire qu'il était tout à elle.

" Je suis étonné de voir qu'il existe des femmes aussi belle et intelligente que vous. Mais dîtes moi. Que me vos votre charmante visite ? j'étais tellement épris par vous que j'en oublie l'essentiel."

Bien sûr c'était faux, mais pour ça il fallait être dans la tête de Shuheï. Elle n'était pas la première qu'il bernait ainsi.


Hiyori était en train de faire du service quand elle entendit des paroles caché. C'était un homme et... Ume ? Surprise elle jeta une oeillade et fut surprise d'une telle situation. Et vu la résistance de la jeune femme, ce n'était pas par plaisir. Hiyori réfléchit un instant avant de s'en aller pour rejoindre les filles.

' Les filles ! Service spécial !'

Ainsi quand elle revint, elles restèrent toute caché avant de voir Ume partir vers elle. Hiyori l'attrapa rapidement pour l'attirer avec elle pendant que les autres allaient s'amuser avec leur client spéciale.

' Il va être un peu occupé je pense.'

Elle sourit amusé avant de s'éloigner avec Ume.

' Dis moi que ce passe t'il et qui est il ?'

Ume avait que Shuheï n'était pas contre elle et qu'il agissait uniquement de la sorte pour tromper l'ennemie, soit sa sœur bien trop confiante, malgré le fait que son statut ne dépasse pas celui d'une riche bourgeoise. En ce qui concernait sa culture, Ume elle-même doutait qu'elle sache lire. C'était rare pour une femme de savoir lire en campagne. La jeune femme agissait comme si elle s'en voulait alors que ce n'était pas le cas. Quand Shuheï vint confirmer le fait qu'il s'occupait de sa sœur la jeune femme sourit tendrement, et fut surprise que son sourire lui soit rendu.

La sœur attendit la venue du patron, et se fit facilement duper par ses belles paroles, elle n'était pas très intelligente, et ne pensais qu'à plaire avec son physique contrairement à Ume. Tout sourire elle dit :

"JE m'inquiétais du sort de ma sœur alors, je suis venue la voir, elle a été vendu quand nous n'avions plus d'argent, et vous savez j'ai été séparée d'elle bien malgré moi."

Elle avait un air faussement triste, mais peinait à cacher un sourire mauvais. Elle était juste venu ennuyer Ume. Elle s'approcha de Shuheï et caressa son visage.

"Je suis sûr que nous somme fait l'un pour l'autre..."

Ume avait rencontré son ancien fiancé, qui était un peu collant et insistant ce qui ne lui plaisait pas du tout. De ce fait, elle le repoussa et partit. Cependant, elle fut surprise de voir les filles se diriger vers lui et Hiyori lui poser des question.

"Mhh, vous êtes assez inquiétante... Je reçoit une visite de ma soeur voilà tout, et de son mari, son mari qui devait être le miens à la base, mais qui est parti avec ma soeur, "

Shuheï était un parfait comédiens et flatta gracieusement la jeune femme qui tombait de plus en plus dans le panneau. Ce qui était assez marrant a voir. Et les fautes grossières qu'elle faisait était tout a fait amusant puisqu'il racontait que des bêtises. Mais avec son sérieux c'était impossible de le savoir. En tout cas, il essaya d'abord de savoir ce que voulait la soeur de Ume et la réponse était si fausse que cela sortait de tout son être.

" Je vois, en effet quel triste histoire... Mais sur ce point, je ne peux vous aider. Sauf pour vous dire qu'elle est bien traité et discipliné ici."

En tout cas, la jeune soeur n'allait pas s'arrêtait maintenant puisqu'elle s'approcha de lui en lui caressant le visage. Osant dire qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Shuheï ne put réprimer un sourire avant de rire complétement amusé.

" Quel comédie pitoyable. Vous croyez vraiment que j'étais sous votre charme ? Vous me faîtes rire."

Shuheï était complétement transformé, un sourire hautain ainsi qu'un regard glacial avait pris la place d'une expression complétement séduite.

" Non mais franchement, je suis loin de tomber sous le charme d'une femme qui a le QI pas plus élevé que celle d'un pigeon. Je vous ai piégé a plusieurs reprise sur des passages de certains ouvrages vous n'avez même pas été capable de les déceler. Même les plus cultes vous échappes. De quoi en faire retourner plus d'un dans leur tombes. C'est pitoyable tant de manque de culture. Surtout venant d'une bourgeoise qui en a que le nom."

Shuheï sourit d'un air malsain en attrapant le visage de la jeune femme assez brutalement.

" A force de vous faire mousser, il fallait s'attendre à ce que votre condition vous revienne droit dans la figure. Vous êtes une vulgaire prolétaire qui a juste jouer de ses formes grotesque pour séduire le premier bourgeois en manque d'amour. Mais si vous voulez jouer dans les hautes sphères. Apprenez déjà à lire, au moins vous éviterez de dire des âneries aussi grosse que vous."

Sur ce il la lâcha avant de se lever l'invitant à partir.

" Ume est largement plus intéressante que vous. Peut être que vous lui étiez supérieur au début. Mais il faut se résigné à la réalité, vous serez une éternelle seconde comme de naissance."

Shuheï lui fit un sourire ravi et entendit des explosions de joie dans le couloir et des rires. Ce qui n'était pas bon signe pour celui avec qui elles s'amusaient toute.

Pendant ce temps Hiyori avait attrapé Ume et la fit parler sur ce qui se passait en ce moment. Et ce n'était rien que sa soeur, ainsi que son sois disant mari...

' Désolé de dire ça... Mais, Shuheï est cent fois plus beau, tu n'as absolument rien perdu de ce côté là.'

Soudain des rires explosèrent et Hiyori se retourna surprise avant de déduire quelque peu amusé.

' Ah... Elles n'y vont pas de main morte. Je me demande ce qu'elles ont bien dût lui faire. La dernière fois elle avait mis a poils le malheureux avant de lui faire des petites tortures coquine...'

La petite sœur de Ume essayait de faire tomber Shuheï sous son charme trouvant cette situation assez drôle. Il se faisait avoir en beauté, par contre, elle trouvait dommage de savoir que Ume était bien traitée alors qu'elle ne le méritait en rien. Pour ne pas montrer sa déception la jeune femme arbora un sourire assez simple. Puis elle fit une tentative de l'approcher, seulement, le rire de Shuheï la choqua, elle s'était faites avoir tout le long.

"Hum... Comment osez-vous un tel affront ?"

La jeune femme se leva, entre la surprise, et la désagréable sensation d'avoir été trahit en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Elle grimaçait la rendant laide.

"Vous n'avez pas à dire ça, excusez vous maintenant !!!"

Mais il continua et elle semblait avoir de plus en plus de mal à le supporter. Surtout qu'il ventait les mérite de Ume qu'elle détestait tant.

"C'est Ume qui sera toujours seconde !"

Elle pointa Shuheï du doigts.

"Vous vous êtes fait avoir par ma soeur, ça doit être ça ! Sinon vous ne la défendriez pas. "

Puis elle partit en marchant rapidement et attendit devant la maison close son mari. Ume était un peu surprise de la réaction des femmes.

"Quand on vit en campagne on fait avec ce qu'on a, mais j'avoue, Shuheï est bien plus beau... Mais avant d'être aveuglé par ma soeur, il était très sympa, c'est ce qui m'importait..."

Par contre les bruit était effrayant.

"Tu peux pas les arrêter ?"

Ume alla voir, et sauva le mari des griffes de filles et il se sauva pour rejoindre l'extérieur en courant, elle vit au même moment sa soeur passer.

"Ils sont partit !"

Dans son kimono, Ume improvisa une danse avec un éventail et alla retrouver Shuheï.

"Merci beaucoup de votre aide, que puis-je faire pour exprimer toute ma grattitude ?"

Shuheï se moqua ouvertement de la petite soeur d'Ume. Lui faisant croire qu'il était tombé sous son charme. Mais elle était tellement nulle dans sa comédie qu'il commença a rire encore plus amusé par sa réaction.

" Vous ne représentez rien et c'est pas votre petit statut qui me fait peur."

En tout cas elle voulait qu'il s'excuse immédiatement. Shuheï sourit amusé avant de lui répondre avec un sourire chaleureux.

" Excusez moi de devoir être franc a votre égard. La vérité n'est pas toujours facile a avaler."

La jeune femme s'énerva ne comprenant pas comment Ume pouvait être apprécier par le patron. Croyant aussi qu'il s'était fait manipuler. Hors c'était loin d'être le cas.

" Je la défend tout simplement parce qu'elle a rien à se repprocher. Après tout ce n'est pas elle, la personne narcissique, comédienne en plus d'être une prolétaire aussi intelligente que ses illustres pieds."

Shuheï la regarda partir plutôt satisfait avant de s'installer tranquillement dans son bureau. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas amusé comme ça. Et les filles non plus vu leur explosion de joie.

Hiyori était avec Ume et constata que le précédent béguin de son amie ne volait pas très haut.

' Oui, mais regarde avec qui il est partit. Vu ce que tu en raconte, il est pas futé pour t'avoir quitter comme ça. Franchement il a fait une belle bourde crois moi !'

En tout cas les filles s'amusaient beaucoup et Ume voulait les arrêter afin de le libérer.

' Tu peux essayer si ce n'est pas trop tard.'

Le mari de sa soeur ne tarda pas a s'enfuir a toute jambes tout comme elle. Ce qui fit énormément plaisir à Ume qui se mit a danser avant de rejoindre Shuheï visiblement ravi. A tel point qu'elle voulait lui rendre la pareille. Celui-ci réfléchit un instant avant de lui répondre avec un sourire.

" Venir passer du temps avec moi plus souvent ? Qu'en penses tu ?"

Le problème pour la petite soeur de Ume était que Shuheï ne la craignait pas, ni ne la respectait. Elle regrettait de s'être faite avoir d'une telle manière, et regretta d'avoir voulut aller voir Ume. Au final, elle était celle qui subissait des moqueries et des humiliations. Quand bien même, il s'excusa, s'était sans regret et il pensait tout ce qu'il disait.

"Ce n'est pas la vérité..."

La jeune femme pensait qu'il s'était fait manipulé par sa soeur ce qui était fortement probable, puisqu'il la défendait, et pourtant, il disait le contraire.

"L'amour rend aveugle c'est bien connu, vous voyez ce qui vous plaït le plus en ignorant le reste !!! Elle est la pire de toutes !"

Elle s'était ensuite sauvé pour évité de se faire plus ridiculiser. Ume discutait avec Hiyori, qui disait que le mari de sa soeur et son premier amour n'était pas une bonne pioche pour partir avec une autre.

"Reste que je l'ai aimé... Il a choisi ma soeur parce qu'elle était plus belle que moi... plus jeune aussi."

Inquiète, Ume voulut stopper les filles et le jeune homme partit en courant. Ume fut très contente et alla voir Shuheï après sa danse de la joie.

"Ca ne me dérange pas... Mais... c'est tout ? Vous n'avez rien d'un peu plus compliqué ? En plus je viens déjà régulièrement..."

Elle baissa la tête, elle était plutôt contente de ses paroles, mais était affreusement mal à l'aise.

"En plus, je n'aurais rien à dire... Je vais vous ennuyer..."

Puis Ume réfléchit quelque secondes et s'approcha de Shuheï pour lui embrasser la joue avant de reculer assez rapidement, et evitant de le regarder dans les yeux.

"Service spécial de Ume...."

La jeune soeur de Ume était vraiment deséspéré qu'elle se croyait parfaite. Ce qui était loin d'être le cas puisqu'elle était très mauvaise en relation. Pour une paysanne elle avait de belle forme. Mais cela s'arrêtait là, après tout, elle n'aurait jamais la grâce d'une dame si elle ne prenait pas des cours comme Ume.

" Je me dois d'avoir un service exceptionnel. Je doute pouvoir me tromper sur la question. Vous manquez de grâce tout ce que vous possédez ce sont des formes. Encore grossière, une femme se doit d'être plus fine et ses gestes emplit de grâce. Vous ressemblez à une oie qui se dandine."

Shuheï la regarda partir satisfait avant de s'installer. Les cris secèrent sans doute Ume ou Hiyori qui avait intervenue. En tout cas Ume ne tarda pas à le rejoindre ravi de ce qu'il venait de se passer. A tel point qu'elle voulait lui rendre un service. Chose à laquelle il répondit très vite et simplement. Ume ne comprenait pas bien cependant.

" J'ai pourtant pas envie d'autre chose. Cela me convient parfaitement."

Ume était gêné, elle aurait voulut quelque chose de plus compliqué ou de plus complet. Elle avait peur de l'ennuyer et ne savait pas quoi en répondre. Shuheï ne voyait pas trop quoi lui répondre puisque sa présence lui suffisait.

" Ne t'en fais pas, tu es très bien comme tu es."

Shuheï lui sourit discrètement avant d'être surpris quand la jeune femme s'approcha afin de lui faire un bisou sur la joue, c'était son service spécial.

" Et si je t'en redemande ?"

Shuheï avait parlé avec une voix très douce en lui amenant doucement le visage vers lui pour l'embrasser tendrement. Par contre, il ne savait pas si sa réaction serait bonne. Il était donc assez inquiet mais n'en fit rien paraître. Espérant seulement qu'il avait bien fait de suivre son envie en l'embrassant.

La sœur de Ume s'en sortait très mal est perdait largement du terrain face à Shuheï qui était tout à fait sûr de lui. Il fallut du temps à la jeune femme pour se remettre du choc des paroles de Shuheï, et profondément vexée, elle se sauva sans demander son reste.

Pendant ce temps Ume fêta sa joie d'être débarrassée de sa sœur, elle ne s'était jamais entendue avec elle et lui faire passer l'envie de revenir s'avérait particulièrement plaisant.

La jeune femme finit par se rendre dans le bureau de Shuheï et lui demanda ce qu'il souhaitait mais sa réponse ne la satisfaisait guère car elle n'avait pas l'impression de lui rendre la pareille. Cela semblait cependant parfaitement convenir à Shuhei.

"Vous êtes sûre ?"

Ume n'était pas convaincue et craignait d'ennuyer le jeune homme plus que de l'aider en se présentant plus souvent devant lui.

"Dans ce cas là, je viendrais plus souvent..."

Par contre, elle prit l'initiative de l'embrasser sur la jour en tant que cadeau spécial, et lui dit une phrase qu'elle ne comprit pas complètement.

"Comment ?"

Ume fut surprise par le geste de Shuheï, mais se laissa faire. Elle le regarda en rougissant. Comprenant par ailleurs ses paroles.

"Hum... "

Elle le regarda, l'air timide sur le visage et finit par dire :

"Redemandez en autant que vous le souhaitez...."

Elle détourna le regard ayant peur d'avoir dit une bêtise, et peinait à rester en place.

Shuheï n'était pas exigeant, il voulait seulement que Ume soit un peu plus présente a ses côtés et vienne le voir plus souvent comparé a maintenant. Cela pouvait paraître exigeant, mais la jeune femme trouvait cela trop peu.

" Je suis sûr."

Mais elle finit par céder ce qui fit sourire discrètement le patron satisfait de la réponse. Sa présence était toujours agréable donc l'avoir un peu plus lui faisait énormément plaisir. Et d'une manière cela incitait la jeune femme a prendre un peu plus de liberté à son égard. En tout cas, Ume eu une réaction plutôt agréable puisqu'elle lui embrassa la joue. Créant une réaction en chaîne puisque Shuheï prit la liberté de l'embrasser. Ne cédant pas toujours a ses envies, il se retenait quasiment tout le temps. Mais cette fois il prit le risque de l'embrasser espérant que la réaction de Ume ne soit pas trop mauvaise.

Sa réaction fut instantanée puisqu'elle rougit immédiatement tout en restant muette. Ume finit par lever les yeux timidement vers lui et l'accorda a redemander autant qu'il voulait avant de redétourner le regard confuse. Shuheï la regarda avec un sourire tendre tout en lui caressant la tête affectueusement.

" Je n'hésiterais pas."

Il sourit avant de la laisser tranquille. C'était l'heure de se préparer pour les clients du soir.

" Je vais te laisser tranquille. Mais j'espère que tu passeras quand tu auras le temps. Ce soir."

Shuheï attendit sa réponse avant de la laisser rejoindre les autres pour ce soir.

Ume accorda à Shuheï son étrange caprice, elle ne comprenait pas vraiment la raison pour laquelle il lui demanda ce service, mais finit par lui céder puisqu'il semblait sûr de lui. En réalité, cela ne dérangeait pas du tout Ume car elle pouvait facilement passer plus de temps avec lui sans avoir à trouver une excuse, ce qui lui facilitait beaucoup la vie.

Ce n'était pas pour autant que Ume allait changer à l'égard de Shuheï cependant, car elle était très mal à l'aise en sa présence, peinant à cacher des sentiments qui ne demandait qu'à s'exprimer. Pourtant, elle se laissa aller en lui embrassant la joue, ce qu'elle ne trouvait pas très polie, mais le patron n'était pas contre, il l'embrassa même peu après.

La sensation fut étrange, par comme si c'était n'importe quel autre homme, c'était Shuheï et elle était clairement loin d'être insensible à ses gestes. Elle rougit doucement sans vraiment savoir comment communiquer avec lui. La surprise passée, elle lui autorisa à recommencer autant qu'il le souhaitait, ce qu'il accepta en lui caressa la tête. Par contre, elle devait aller travailler.

"Je viendrais... A plus tard..."

Elle sourit timidement et quitta la pièce, et lorsqu'elle quitta la pièce elle rejoignit Hiyori et lui sauta dans les bras avec un sourire radieux.

"Merci !"

Peu après elle alla bosser de très bonne humeur ce qui semblait amuser sses clients qui remarquait des gestes plus vif et un sourire comme elle n'en faisait jamais.

Elle ne put aller voir le jeune homme qu'à la fin de la soirée, mais tint sa promesse, cependant, elle restait comme d'habitude distante.

"Je suis là..."

Shuheï appréciait la jeune femme et se retenait grandement avec elle. Déjà, il n'avait pas fait d'elle une privilégié comme avec chacune qui avait partager le lit du patron. Il la laissait tranquille mais lui accordait ses attentions où ses aides. En plus de lui demander régulièrement sa présence juste pour la voir. Seulement aujourd'hui, il ne put résister longtemps quand elle commença les gestes d'affection. Shuheï prit l'initiative de l'embrasser tendrement avant d'attendre sa réaction un peu inquiet que cela ne lui convenait pas. Mais étonnamment elle rougit ce qui le fit grandement sourire puisque ce n'était pas une expression qu'on contrôlait au contraire.

Ume lui promis de le rejoindre plus tard ce qui le fit sourire et attendre ce moment. Pendant ce temps Hiyori eu droit à l'explosion de joie de la part de son amie et sourit grandement ravi qu'elle est put parvenir a ses fins. C'était tellement adorable de la voir comme ça. De plus il n'y avait pas de raisons à ce qu'elle se fasse jeté puisqu'elle était vraiment sincère.

Shuheï travailla toute la soirée et l'ambiance sembla euphorique dans la maison. Les clients sortaient avec le sourire amusé. C'était plutôt étonnant a voir mais assez agréable. Shuheï attendit la fermeture de la soirée, laissant que ceux de nuit. Ainsi, Ume put le rejoindre toujours aussi distante cependant. Mais c'était dans sa nature. Shuheï lui tendit la main afin de l'inviter à le rejoindre.

" Comment s'est passé ta soirée, pas trop dur ?"

Il resta très tendre avec elle et l'invita en douceur pour ne pas la brusquer. Shuheï voulait d'abord la mettre à l'aise et pour le moment n'osait pas encore la toucher. Même si l'envie ne lui manquait pas. Ainsi il lui donna une tasse afin qu'elle décompresse encore plus. Mais il était toujours inquiet par rapport à elle, ayant toujours peur de la brusquer.

" Ume..."

Shuheï réfléchit un instant avant de demander sincèrement.

" Est ce que je t'ai brusquer tout à l'heure ? je n'avais pas l'intention de te blesser au contraire."

Même si Ume était naturellement distante avec lui, il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet. Juste parce qu'il est son patron, elle pourrait l'accepter et il ne voulait pas la commander sur ce point là. Pas elle en tout cas.

Ume n'était pas très à l'aise avec les gens, et c'était aussi le cas avec Shuheï, pourtant, elle aimait être en sa présence, et lui parler, même pour ne rien dire d'intéressant, seulement ne pas savoir ce qu'il pensait ne la rassurait pas, ce qui augmentait la distance qu'elle gardait. Shuheï finit par embrasser Ume à sa grande surprise, qui n'était cependant pas mécontente. Elle rougit gênée d'un tel comportement, sans pourtant autant le trouver dérangeant. Au contraire, puisqu'elle qu'elle avait éprouvé beaucoup de plaisir.

Il fallut cependant qu'elle aille travailler et elle promit au jeune homme de le retrouver plus tard. Ume remercia Hiyori, puisque c'était grâce à elle que la situation avançait un peu, et elle travailla dur sans pour autant parvenir à contenir un tel sourire. Elle était de très bonne humeur et espéra que ce n'était pas seulement un rêve ressemblant de près à la réalité.

La jeune femme rejoignit Shuheï après quelques heures de travail acharné. Et quand il tendit la main,, elle se rapprocha de lui, un peu mal à l'aise. Elle lui répondit avec douceur.

"Ma soirée s'est très bien passée. Ce n'était pas dur du tout."

Elle accepta la tasse et but un peu, par contre le jeune homme semblait inquiet ce que ne manqua pas de remarquer Ume, qui l'écouta attentivement. Il craignait avoir brusquer la jeune femme; Elle se redressa assez brusquement et dit :

"Vous ne m'avez pas du tout brusquée !"

Elle accompagna ses paroles d'une signe de main et lui sourit tendrement.

"Au contraire, j'étais plutôt contente."

Ume regarda Shuheï, hésitante et lui caressa le visage.

"Je ne suis pas si fragile..."

Shuheï attendit la venue de Ume durant la soirée et fut ravi de la voir enfin venir. Surtout qu'elle avait l'air d'avoir passé une bonne soirée. Ce qui était plutôt rassurant. Cependant, Shuheï n'était pas rassuré pour un point puisqu'il avait eu peur d'avoir brusquer la jeune femme. Qu'elle ne soit là que par contrainte et que le geste qu'il avait eu envers elle l'avait ennuyé. Ce qui valut un réaction plutôt vive de la jeune femme puisqu'elle se redressa rapidement pour lui dire le contraire. Au contraire, elle avait été plutôt contente de son geste et se risqua même à lui caresser doucement le visage.

" Cependant je m'en inquiète quand même..."

Même si elle n'était pas fragile, il avait peur de la briser a chaque seconde. La revoir dans l'état qu'elle était après sa mésaventure avec lui. Ce n'était tout simplement pas possible. Shuheï la regarda avant de l'attirer doucement à lui pour lui embrassé le coin de la joue vers le cou de la jeune femme.

" Dis moi, si je venais a te déranger..."

Shuheï lui déposa un autre baiser avant de la regarder en attendant ses réactions. S'il pouvait, il la garderait tout le temps, hors il ne pouvait le faire. Du moins pas encore. En même temps, Shuheï continuait de la préserver bien avant de l'embrasser puisqu'elle n'avait jamais commencer un client de nuit. Alors qu'elle aurait bien put depuis le temps qu'elle est là.

Ume possédait une personnalité agréable, un mélange de franchise, de timidité, mais aussi beaucoup de douceur et de gentillesse. Elle en était même l'incarnation ce qui la rendait presque inhumaine tant elle était pleine de bonté. Ses gestes ne donnait qu'une plus grande impression de divinité. Pourtant, comme tout le monde elle possédait des sentiments, qu'elle avait, certes, du mal à exprimer, mais ils étaient réel. A tel point, qu'elle n'hésita pas à exprimer son ressentit auprès de Shuheï qui s'inquiétait vraiment trop pour elle.

"Le bambou à l'air frêle et sensible et pourtant il est très solide, je suis un peu pareil, même en possédant un peu plus de faiblesses."

Ume ne craignait en aucun cas ses gestes, et les attendait même avec un sorte de hâte qu'elle n'exprimait guère. Alors, quand il l'attira à elle, malgré un court moment de surprise lié au fait qu'elle ne s'attendait pas à ce genre de gestes et une sorte de gêne qui colorait son visage, elle souriait particulièrement heureuse, de savoir que c'était Shuheï.

"Vous ne me dérangez pas..."

Elle le regarda dans les yeux.

"Je ne suis peut être jamais allé très loin avec un homme, mais sachez que j'ai eut un fiancé, je suis déjà habitué à ce genre de gestes, mais je préfère que ce soit vous qui ayez ce genre de geste envers moi, qu'une personne que je ne connais pas, que je n'aime pas... C'est ce qui fait toute la différence."

Elle se détacha du jeune homme et se redressa.

"Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit..."

Elle alla se coucher, et au réveil devait aller faire quelques achats, alors elle fit ses achat et rencontre un homme au cheveux blond et aux yeux bleu, phénomène qu'elle n''avait jamais vu. Alors elle le regarda longtemps. Il lui parla dans une autre langue alors effrayée elle s'enfuit et rentra rapidement voir Shuheï.

"Y a des étrangers partout ...."

Elle était effrayée par eux.

Shuheï avait un intérêt réel pour Ume, sa présence lui changeait de ses autres employés et elle exerçait sur lui un charme qui lui prodiguait rapidement un manque. Sa façon de réagir, son caractère, ses manières. Elle était différente et intéressante. Malgré qu'il s'était juré de ne plus ressentir ce genre d'intérêt envers une de sa maison. Il s'était encore pris au piège. Prudent, Shuheï alla doucement avec elle et si elle ne souhaitait pas aller dans le même sens que lui. Il ne lui en voudrait pas. Secrètement il l'espérait, comme il souhaitait le contraire. Cette situation était particulièrement déchirante et comparé à Ume. Il ressemblait plus à un chêne qu'a un bambou. Une forte tempête pouvait le déraciner.

" J'en suis rassuré."

Shuheï lui sourit doucement avant de la prendre doucement dans ses bras afin de l'embrasser. A chaque geste il se suppliait d'arrêter, mais l'envie prenait clairement le dessus sur lui. Ume était nullement déranger par ses gestes et elle tenait à le préciser en parlant de son fiancé. Vu qu'elle en avait eu un, ces gestes n'étaient pas inconnu pour elle. Elle lui faisait sous entendre qu'elle l'aimait et pourtant Shuheï commençait a prendre de plus en plus de réserve à ce sujet. Le fait qu'elle aille se coucher fut pour une fois la bienvenue. Il fallait absolument qu'il garde la tête froide et ne recommence pas les même erreur...

La nuit fut particulièrement affreuse, il essaya de se reprendre à plusieurs reprise en ce qui concernait ses deux jours. Il ne devait pas se laisser aller, pas maintenant. Du moins pas encore... Shuheï travailla durement pour sortir toute ses idées noir de la tête et surtout reprendre cette distance qu'il avait voulut abattre par envie. Cependant, il n'était pas près de réussir puisque Ume rentra en trombe dans ses appartements l'air complétement paniqué. Des étrangers étaient dans le quartier l'effrayant immédiatement.

" Des étrangers ? Ils ne devaient arriver que la semaine prochaine..."

Il réfléchit un instant avant de continuer.

" Enfin, il ne te feront rien normalement. Tu n'as pas à t'inquiéter Ume."

Shuheï lui sourit gentiment tout en conservant ses distances. Mais que les étrangers soient là, ne l'arranger pas. Car dans leur bagage ce trouvait une personne particulièrement détestable et qu'il ne souhaitait pas voir pour le moment.

Ume appréciait grandement la présence de Shuheï, sa voix, ses paroles, sa chaleur... Elle absorbait tout comme si cela venait d'un fontaine d'eau pure, et faisant aussi de son mieux pour ne pas le contrarier. Il semblait craindre que ses gestes soient de trop pourtant elle les acceptait avec une certaines volonté de lui faire comprendre son point de vue, de le rassurer sur le fait qu'elle n'était pas si fragile. Finalement quand elle fut prise dans les bras, elle se laissa doucement aller, et prit plaisir, tout en lui expliquant la raison pour laquelle elle n'était pas dérangée par se geste. Elle sous entendit même qu'elle l'aimait.

Finalement, elle alla se coucher et paniqua le lendemain matin en rencontrant des étrangers. Alors, Ume alors voir la personne sur laquelle elle pouvait compter le plus : Shuheï. Il était au courant de leur venue ce qui surprenait la jeune femme, puisque les étranger étaient particulièrement rares.

"Il viennent pour vous voir ?"

Curieuse, elle le lui demanda, et finit par prendre le thé qu'une des travailleuse avec amenée à la porte et en servit à Shuheï. Elle poussa la tasse jusqu'à lui remarquant une certaines distance de sa part.

"Pour quelle raison sont-il présent ici ?"

Attristée par un telle comportement, elle le garda pour elle même, pensant qu'elle avait peut être agi d'une mauvaise façon, ou peut être simplement que ce dont elle se souvenait n'avait été qu'une illusion. Elle se leva alors, ne préférant pas trop rester si elle était une gêne.

"Je vous souhaite une bonne journée."

Shuheï était assez préoccupé par la veille et fut particulièrement distant quand Ume vint le voir. Elle était particulièrement paniqué pour l'arrivé des étranger et elle fut étonné qu'il soit au courant. En même temps, elle n'avait pas tord. Ils venaient un peu pour lui. Du moins c'est une façon de parler.

" Entre autre."

En tout cas, la présence véritable il ne savait pas trop. Sans doute un désir de voir un endroit plus exotique une autre coutume. Shuheï soupira avant de répondre à Ume clairement préoccupé parce qu'il venait d'apprendre.

" La véritable raison, je ne sais pas. Le passage je m'en doute..."

Ume ne tarda pas à partir et Shuheï ne la retint pas. Dans les couloirs c'étaient l'effervescence. Certaines étaient ravi d'autre pestait clairement contre quelqu'un. Toutes étaient complétement énervé ou excité. Mais elles se turent rapidement quand deux hommes blond entrèrent accompagné d'une femme a l'origine bien japonaise. Hiyori fronça les sourcils à sa vue et la jeune femme sourit radieusement en la voyant.

- Eh bien Hiyori. Tu n'as toujours pas quitter ce trou a rat. Ta beauté se dégrade ici, c'est bien dommage.

Hiyori ne préféra pas répondre tandis que certaines lui souhaitèrent la bienvenue pendant que d'autre prenait une certaine réticence. Elles étaient très peu, quatre cinq en gros. Mais toute au service proche de Shuheï bizarrement.

" Tu aurais put me prévenir que tu venais plus tôt Katsumi."

Shuheï les avait rejoint et dans sa voit se sentait un certain froid. Il ne souhaitait pas la voir c'était évident, mais elle, elle souriait d'un air radieux. Elle ne tarda d'ailleurs pas à le rejoindre avec une grâce hors du commun.

- T'es si froid alors que tu m'as tant manqué.

Elle s'approcha de son visage pour l'embrassé ce qui ne plus pas du tout au jeune homme. Mais avec les deux gardes qui accompagnaient Katsumi, il ne préféra pas prendre de risque. Pour le moment il devait se laisser faire. Du coup il les fit entrer dans le grand salon afin de les accueillir convenablement laissant les autres reprendre leur boulot. Hiyori était pleine de rage, les poings fermé elle se retenait de les rejoindre rapidement.

Ume n'était pas rassurée par les étrangers, ils étaient une présence particulièrement inhabituelle dans le quartier et elle les craignait plus que quiconque. Elle n'en avait jamais vu dans la réalité et en avait seulement entendu parler. Cependant, une partie d'entre eux venait sans doute pour Shuheï et elle se demandait quels liens ils pouvaient avoir avec le jeune homme.

En tout cas, il ne connaissait pas la véritable raison de leur venue, mais bel et bien pourquoi ils allaient sans doute se présenter dans la boutique. Elle le regarda de manière indifférente.

"Je vois..."

Ume quitta la pièce par contre, à l'extérieur l'ambiance était agitant au point que ça en était même angoissant. Les impressions étaient tellement différentes d'une personne à l'autre. Alors elle se rangea poliment proche d'un mur pour observer ce qu'il se passait. Elle y découvrit une japonaise accompagnée de deux hommes blonds et Ume devina qu'elle avait un lien avec Shuhei. Elle parla d'une manière très impolie et Hiyori et si Ume se tut, elle commença déjà à détester cette magnifique femme.

Shuhei ne tarda ps non plus à arriver, il n'était pas pour la présence de cette jeune femme en ces lieux, mais il se laissa embrasser par cette femme. Ume tourna brutalement la tête préférant oublier cette scène, et manquant de vouloir sortir de sa mémoire ce qui s'était passé avec Shuheï les jours précédent. Peut être que d'autres pouvaient l'accepter, mais ce n'était pas son cas. Elle alla voir Hiyori ensuite, et prit ses mains.

"Calme toi... Je ne sais pas ce qu'elle a fait, mais du calme... Ce n'est pas de cette manière que tu pourras te défendre contre elle."

Ume hésita un instant et choisit finalement d'aller observer ce qui se passait dans cette salle.

"Je vais aller les servir. Repose toi un peu."

Elle lui sourit avec une grande douceur, et alla préparer out ce qu'il fallait pour boire le thé. Elle s'agenouilla devant la porte et dit :

"Veuillez m'excuser."

Puis elle ouvrit et se releva pour aller servir le thé. Elle servit d'abord les invités puis finalement elle servit Shuheï, jetant un regard discret et manqua de perdre son masque froid. Elle baissa la tête et resta à la porte pour respecter les ordres des invités s'ils souhaitaient autres choses, mais aussi bien pour écouter. Elle avait un regard vide jouant parfaitement son rôle, donnant l’illusion de n'avoir rien à faire de la scène devant elle.