Devenir une Oiran.

Shuheï s'occupa de Ume durant toute sa période de convalescence lui demandant d'être patiente pour la suite. En ce qui le concerne, il lui apprit a lire et a écrire avec des références qui pouvait certainement l'aider plus tard. Ume était une bonne élève et n'hésitait pas a poser des questions. Ainsi elle progressa assez rapidement apprenant à lire et a écrire convenablement ce n'était désormais plus une barrière pour elle. Même si elle était encore lente cela arriverait très rapidement avec la pratique. Ensuite il l'entraîna même avec sa propre personne pour jouer des expressions. Mais le temps ensemble continuellement toucha a sa fin puisqu'elle était en état de reprendre le travail. Shuheï lui précisa tout de même une chose.

" Je te ferais commencer doucement. Tu n'as pas trop a t'inquiéter pour tes futurs clients."

Sur ce il la laissa partir et travailla sur la gérance de la maison close. Tout se passait bien et Ume progressait tout en plaisant de plus en plus à tout ses clients qui la redemandait a chaque. C'était vraiment bon signe pour elle, elle arriverait à atteindre son but sans aucun problème. Il voulait tout de même voir comment elle le voyait et alla la rejoindre lors d'une de ses pauses.

" Cela se passe bien pour toi ?"

Il la regarda et attendit sa réponse avant de reprendre.

" Tu as fais d'énorme progrès. Je crois que ton objectif n'est plus qu'une affaire de quelques temps."

Shuheï mit un temps avant d'ajouter simplement.

" Tu pourrais quand même me tenir au courant, tu n'es pas obligé d'attendre d'être malade ou avoir un problème pour me voir tu sais."

Il avait remarquer en elle une certaine solitude, d'où sa proposition. Elle ne le dérangeait pas donc elle pouvait très bien venir le voir.

Ume passa de très bons moment avec son patron, il lui apprit à lire et à écrire et à lire correctement et malgré une certaine lenteur elle pouvait lire sans mal les livres grâce à son apprentissage. il l'entraîna aussi un peu à contrôler ses expressions pour mieux jouer la comédie, cacher ses sentiments et plaire de plus en plus à de nombreux clients. Il fallut qu'elle reprenne le travail au bout de quelques temps.

"Je ferais de mon mieux."

Ume continua à progresser, à être plus à l'aise avec les clients dont elle avait la charge. Elle se sentait plus forte et plus confiante chaque fois qu'elle réussissait à faire plaisir à son clients tout en gardant une certaine modestie qui la caractérisait depuis toujours. Par contre, elle se sentait parfois seul ayant prit l'habitude de la présence de Shuheï. Il était son patron et elle ne pouvait se permettre de vouloir sa présence.

Alors qu'elle se reposait, Shuheï vint la voir lui demandant si tout se passait bien à son travail.

"Tout se passe très bien..."

Il la félicita sur ses progrès la rassurant sur le fait qu'elle pourrait sans doute atteindre son objectif avec un peu de temps uniquement.

"Je fais de mon mieux."

De plus Ume ne pouvait pas avouer qu'elle commençait à apprécier son lieu de vie et de travail. Par contre, elle n'avait apparemment pas besoin d'avoir de problème pour aller le voir.

"Je vous remercie, mais je n'ai aucune raison de venir. Hidemi n'apprécie en plus que très peu ma présence proche de vous."

Elle but son thé et le regarda sans pour autant survivre, elle avait un sourire triste sur le visage marquant sa solitude certaine, sans pour autant l'avouer. Elle allait sans doute partir dans peu de temps de toute manière, elle pourrait rapidement oublier qu'elle l'appréciait.

Shuheï avait apprécié la présence de Ume auprès de lui et aurait accepter sans problème qu'elle lui rende visite pour parler un peu avec lui. Ou le tenir au courant de ses avancements. Hors elle n'en fit rien. De plus il voyait bien que Hidemi était plutôt préoccupé quand elle était auprès de lui. Sans doute quelque chose qui ne lui plaisait pas. Shuheï passa au dessus de cela et décida d'aller voir Ume pour voir comment elle s'en sortait. Visiblement tout allait bien pour elle ce qui le rassura quelque peu.

" Tant mieux."

En tout cas, elle n'allait sans doute pas attendre longtemps puisqu'elle progressait très rapidement. les clients voulant la possédé arriveront très vite. Par contre Shuheï remarqua qu'elle n'était pas forcément bien puisqu'il se démarquait d'elle une certaine solitude. Il lui proposa de venir le voir de temps en temps, mais elle refusa pour Hidemi ce qui fit froncé les sourcils pour la seconde fois à Shuheï visiblement en colère.

" Et seulement parce qu'Hidemi se croit tout permis que tu m'évites ? Je ne t'ai pas demander de finir dans mon lit non plus."

Il la regarda froidement avant d'ajouter.

" A ce que je sache, j'ai le droit de faire mes propres choix. Si je t'invite a venir me voir afin qu'on puisse parler. Je ne vois pas en quoi Hidemi a quelque chose a voir. Mais apparemment, tu es bien plus soumise que je ne le pensais pour craindre une autre femme."

Sur ce il tourna les talons décidant de la laisser vu qu'elle ne voulait pas de problème avec Hidemi. Par contre, cette possessivité commençait à l'ennuyer, il se retrouvait même plus libre de parler à qui il voulait.

Ume ne venait pas voir Shuheï parce qu'elle ne le voulait pas, mais tout d'abord parce qu'elle craignait de le déranger alors qu'il avait du travail, ensuite, parce qu'elle ne se sentait pas à l'aise, et ne souhaitait pas montrer qu'elle appréciait le jeune femme, et dernier mais pas des moindres, elle craignait les réaction de Hidemi qui était particulièrement possessive envers lui. Ce fut Shuheï lui même qui vint la voir pour lui demander comment se passait son travail, et comme tout se passait bien, il semblait rassurer. Elle lui sourit et quand il proposa de venir le voir même lorsqu'elle n'avait pas de problème elle refusa poliment donnant l'excuse de Hidemi.

Par contre, elle recula lorsqu'elle le vit s'énerver, ce n'était peut être pas méchant, mais assez effrayant. Il lui n voulait de l'éviter à cause de Hidemi.

"Je... non... Enfin, si, je suis désolée..."

Elle détourna le regard mal à l'aise et l'écouta, il voulait qu'elle vienne le voir, peu importait l'avis de Hidemi. Par contre les paroles de la fin ne lui plurent que très peu, elle ne pouvait cependant pas réfuter ses paroles. Elle baissa la tête et reprit son travail. Elle alla ensuite se coucher réfléchissant à comment elle pourrait arranger le cas avec Shuheï.

Il lui fallut ainsi deux jours de réflexion, et elle se présenta dans les appartement du jeune homme au bout du troisième. Elle avait un livre dans les mains.

"Bonjour..."

Elle s'approcha de lui avec élégance, une élégance devenue naturelle avec le temps et posa le livre devant elle pour le pousser jusqu'à Shuheï.

"Un client à laisser plusieurs exemplaire de son nouveau livre et j'ai récupéré l'un d'entre eux. C'est un très bon livre, et je pensait qu'il pourrait vous plaire."

Elle était mal à l'aise et faisait son maximum pour se tenir en place.

Shuheï était très calme de nature, mais il y avait des choses qui pouvait l'énervé à la longue. Le mauvais caractère de certains, ne respectant aucunement les efforts de chacun et les bon côté dont ils pouvaient jouir. Les excuses irrecevable, en plus de lui bloquer les relations qu'il souhaite entreprendre. Shuheï avait été très déçut par Ume qui refusa de le voir juste pour Hidemi qui était possessive envers lui. Hors elle n'était pas sa femme, pour le moment elle était juste sa concubine puisqu'elle lui avait plut a une époque de part son caractère. Mais en la découvrant de plus en plus, il faisait moins attention a elle et était continuellement énervé par ses réactions de petite reine.

Sur ce, il quitta Ume en colère et refusa de voir Hidemi qui tomba durement de son pied d'estale à la plus grande joie de Hiyori qui l'attendait au tournant. Et contrairement à elle, Hidemi n'avait plus vraiment ce lien avec Shuheï. Sa jalousie l'avait consumé en un rien de temps. Ainsi, Shuheï passait moins de temps avec des femmes en particulier, il discutait toujours avec elles. Mais n'en invitait aucune, il n'avait pas envie d'une autre qui prenne la grosse tête. Cependant, Ume vint le rendre visite au bout de trois jours. Vu la discussion de la dernière fois, il n'aurait pas cru la voir venir de son plein grès. Ume lui apportait un livre qu'un client lui avait apporter. Espérant qu'il apprécie également. Au départ Shuheï resta silencieux en la regardant avant de lui sourire discrètement et lui répondre.

" Ah oui ? Et il parle de quoi au juste ?"

Cela lui faisait plaisir de pouvoir parler avec Ume. C'était assez agréable de partager ce monde littéraire qui lui plaisait beaucoup. En plus qu'elle vienne d'elle même le voir, le rendit de bonne humeur et beaucoup plus calme. Cela se sentait a son ton beaucoup plus chaleureux et rassurant. En tout cas, Shuheï écouta Ume avec beaucoup d'attention.

Ume n'aimait pas le comportement plutôt effrayant de Shuheï et elle voulait le fuir. Cependant sa raison la retenait et elle espérait pouvoir aisément lui reparler. Plutôt angoissée, il lui fallut du temps pour trouver une solution et une idée valable pour venir le voir, elle prit donc l'initiative de finir un livre à une vitesse jamais atteinte.

Ume se sentit coupable pour la situation de Hidemi, elle était sûre que c'était après ses paroles que tout était arrivé. Peut être que cela serait arrivé plus tard si elle n'avait pas dit que c'était de la faute de Hidemi. Seulement, la jeune femme préféra l'ignorer car elle estimait tout de même que cette courtisane l'avait bien méritée. Ume se concentra par conséquent sur une lecture intensive de son livre et le finit en deux jours.

Au bout du troisième elle se rendit dans les appartements du grand patron et était vraiment hésitant et ignorant s'il pouvait la pardonner, elle ne pouvait qu'angoisser à l'idée de recevoir un renvoi de sa part. A sa grande surprise, il lui demanda de quoi traitait le livre.

"Le livre traite d'une femme, assez jeune, qui vit dans la misère après la destruction de son village par la guerre,on suit ses difficultés, ses sentiments, sa vie jusqu'à l'atteinte de son bonheur. Enfin je ne vos raconte pas tout, et il peut vous paraître peu original, mais il est très bien écrit, et on s'attache à tout les personnage. Puis j'avoue que je me retrouve dans certains aspect du personnage, ce qui m'aide beaucoup. J'espère sincèrement qu'il vous plaira autant qu'il m'a plu."

Puis Ume se leva, prête à partir.

"Je vais y aller maintenant, merci de m'avoir écouté."

Shuheï apprécia le retour de Ume et pris le temps de l'écouter concernant le livre qu'elle lui avait conseiller. De plus le livre était à un certains client qui était passé il n'y a pas très longtemps. Le fait qu'elle l'est lut aussi vite pour lui présenter l'amusa discrètement avant qu'il ne réponde à la description qu'en avait fait la jeune femme.

" En effet, à ce que tu m'en dis, une part de toi semble présente. Je te confirmerais une fois que je l'aurais lut."

Sur ce il laissa Ume partir retournant également a ses occupations. Shuheï alla voir la jeune femme de temps en temps et lui rendit même le livre qu'il avait également apprécier. Par contre, les premiers clients commencèrent a taper à sa porte voulant acheter Ume. Les demandes affluaient de plus en plus et Shuheï en refusa certaine jugeant la personne inapte à l'accueillir convenablement. Cependant, quelque uns convenaient parfaitement au critère donnant à Shuheï le devoir de convoquer Ume. Il la fit appeler et commença a lui parler des dernières nouvelles.

" Les clients t'apprécient beaucoup Ume. Ton travail est remarquable, tu es continuellement demander. Mais il y a autre chose aussi."

Il la regarda avant de lui annoncer.

" Des clients demandent aussi a t'avoir chez eux. J'ai déjà refuser des demandes de certains. Ils n'étaient pas convenable pour toi et tu risquais d'en souffrir d'une manière ou d'une autre. Cependant, quelque uns conviennent parfaitement."

Sur ce il donna les nom a la jeune femme qui les remettrait sans doute. Chacun étant de très riche client et qui était assez fiable pour couvrir les besoins de la jeune femme.

" Tu peux choisir celui que tu préfère comme c'était ce que tu voulais."

Shuheï resta silencieux un instant avant d'ajouter en regardant la jeune femme pour avoir sa réponse.

" A moins que ton but est changé entre temps, et tu souhaites autre chose ?"

Il lui laissait le loisir de changer d'avis, restant ici ou avec un autre but en tête. Où prendre l'un de ses clients et quitter une bonne fois pour toute ce quartier et tout ceux qui y habite.

Ume lui raconta le livre en lui laissant découvrir la fin, c'était une fin plutôt triste mais dans la lignée du libre, et se mêlait très bien à toute l'histoire. Elle préférait qu'il ait lui même la surprise en découvrant la fin du livre. Il disait lui-même qu'une partie de ce qu'elle lui avait dit lui ressemblait. Elle sourit doucement.

'Vous m'en direz des nouvelles."

Puis elle était parties pour aller travailler. Lorsque le patron venait la voir, il discutait simplement avec elle et parfois elle lui donnai des avis sur un livres et il faisait de même. Il lui rendit le livre qu'elle lui avait prêté et elle fut heureuse de voir qu'il l'avait apprécié.

Ume continua aussi son travail sérieusement et plus le temps passait plus elle continuait à être appréciée, au point même que Shuheï lui fait des éloges. Ou plutôt de simple constatation de son succès mais qui lui firent très plaisir. Par contre il avait autre chose à lui dire.

"Qu'y a-t-il ?"

Ume craignait une mauvaise nouvelle mais c'était plutôt l'inverse. Son objectif était atteint, cependant son expression était complètement figée. Elle n'arrivait ni à sourire, ni a pleurer, ni à se mettre en colère. Elle accepta les noms et les regarda.

"Merci..."

Il lui lassait le choix, mais elle en savait plus vraiment, il lui laissa la choix, de rester aussi . Ume fut particulièrement mal, et se plia pour être complétement avachit sur le sol et avoua ses doute.

"Je... Je... ne sais pas quoi faire...."

La jeune femme se recroquevilla sur elle-même.

"Puis-je rester ?"

Elle se redressa décoiffer, et l'air confus. Elle était vraiment perturbé.

Ume était revenue le voir malgré leur dispute dernière et parla d'un livre qui lut plus tard. Shuheï apprécia l'ouvrage et ne manqua pas de le dire à la jeune femme une fois qu'il lui avait rendu. Par contre les mois suivant, les clients se firent plus pressent à la porte afin d'obtenir Ume. Elle était de plus en plus convoité et beaucoup désirait l'obtenir. Même des personnes particulièrement riche. Shuheï ne pouvait l'ignorer et étant donné que c'était ce que souhaitait la jeune femme à la base il la convoqua afin de lui en parler.

Ume n'eut pas une expression de joie à la nouvelle. Au contraire, elle fut particulièrement figée. Elle n'était pas bien et quand elle dut choisir elle se recroquevilla comme malade. Shuheï la regarda silencieusement attendant sa réponse qui avait l'air particulièrement hésitante. Elle finit tout de même par lui demander si elle pouvait rester tout en étant particulièrement perturbé.

" Tu peux rester oui."

Il lui sourit doucement avant d'ajouter.

" Je n'ai aucune raison de te refuser ce choix. Tu es la bienvenue."

Ume craignait de moins en moins son patron, mais en contrepartie, elle l'appréciait de plus en plus, ce qui était mauvais. Il restait son supérieur, et cette situation ne changerait jamais. A cause de cette envie de vouloir cacher à tout prix son affection, elle s'était disputé avec lui, la démoralisant complètement. Ume trouva un moyen efficace pour tout oublier, et remettre les pendule à zéro. La jeune courtisane était loin de se douter que peu après, elle serait convoquer par Shuheï qui lui annonça qu'elle était la cible de plusieurs acheteurs.

Prise de panique, Ume se rendit compte que le choix n'était pas si simple, d'un coté, elle réalisait son rêve, son but depuis qu'elle était entrée dans Yoshiwara, mais d'un autre coté, elle se séparait de tout ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent, la tristesse et la joie, les filles, et son patron. Surtout son patron au final.

Elle fit part de sa confusion et finalement de son choix, celui de rester, elle ne pensait pas forcément avoir que de bons moment en restant à cet endroit, mais elle espérait pouvoir y trouver un bonheur qu'elle n'aurait pas été capable de trouver ailleurs.

"Je vos remercie..."

Ume s'incline poliment et quitta la salle pour être seule. Le soir même, elle devait s'occuper d'un des clients qui se fit un insistant, visiblement déjà au courant qu'elle avait refusé tout offre.

-Ume, vient avec moi...
"Mon travail est ici, je ne peux pas le quitter..."

Mais alors qu'elle servait du saké, l'homme la plaqua au sol essayant de lui enlever en partit son kimono. Elle se crispa et e débattit, mais il avait tout contrôle sur elle, et la touchait, la caressait, l'embrassait sans qu'elle ne puisse rien faire.

-Aller, viens je te traiterais bien..."

Si c'était pour être traitée de la sorte elle préférait resté. Parcourut d'un frissons désagréable, elle réalisa que le mur était assez prêt pour qu'elle frappe de dans pour appeler à l'aide.

Shuheï était plutôt satisfait que Ume décide de rester au final. Il l'appréciait bien, en plus de faire un travail plus que convenable. Même si sa popularité était largement en hausse et les désirs de la posséder particulièrement grande. Ainsi, il la rassura sur le fait qu'elle pouvait rester ici elle serait toujours la bienvenue. Ume put reprendre ses activité l'entretiens terminé.

Le soir arriva avec les clients qui défilaient à la chaîne. Hidemi était particulièrement prise et Hiyori passait dans les couloirs afin d’alimenter toute les salles de saké et d'amuse bouche. Hidemi était juste à côté de celle de Ume et les murs étaient assez fin pour entendre la dispute ce qui laissa apparaître un sourire discret à la jeune femme. En plus d'entendre les frappes pour appeler à l'aide. Mais sa vengeance fut si douce qu'elle n'y prêta pas attention en couvrant le bruit jusqu'à ce que Hiyori ne rentre pour les ravitailler et elle entendit clairement les frappes en regardant le mur étonné.

' Je vous apporte de quoi boire monsieur. Passez une bonne soirée.'

Hiyori jeta un regard noire à Hidemi qui se refroidit rapidement. Par contre une fois dehors, la jeune femme n'attendit pas pour rapidement alerter le patron qui se leva a son tour en la suivant. Shuheï entra sans frapper dans la pièce et retira le client de Ume sans douceur mais avec un calme a glacé le sang.

" Arrêtez immédiatement, je n'ai pas souvenir que vous ayez payer se service."

Il le regarda toujours aussi froid avant de l'attraper par le col pour l'aider a le relever. Même si ce n'était pas la meilleur des manières.

" En plus de l'agresser à ce que je vois..."

Le client se fit un peu plus petit, vu que question force Shuheï remportait largement de part sa jeunesse. Ainsi il le tira hors de la salle avant de regarder Hiyori qui attendait.

" Merci Hiyori. Va t'occuper d'elle s'il te plait. Je vous rejoint."

Hiyori accepta et regarda un instant le patron qui partait jeter le client dehors. Elle inspira avant de rejoindre rapidement Ume pour la recouvrir et la rassurer.

' On va aller dans ta chambre Ume, d'accord. Je vais te faire un thé.'

Elle lui sourit de manière réconfortante avant de la guider jusqu'à la chambre afin qu'elle se pose. Tout en lui donnant une tasse afin qu'elle se remette doucement de ses émotions.

Ume était contente de pouvoir rester sans problème, elle savait qu'elle rapportait de l'argent et que c'était l'unique raison pour laquelle elle avait le droit de rester, mais cette situation la satisfaisait grandement. Elle reprit le travail le soir même et ignorant ce qui l'attendait, elle se rendit dans cette pureté et innocence qui lui était propre dans la salle ou se trouvait son client.

La situation suivante fut beaucoup moins plaisante, puisque celui-ci peu décidé à la laisser partir, la bloqua la maitrisant parfaitement, bien malgré elle, et ce même si elle se défendait avec rage. Ne pouvant plus lutter, elle décida de se laisser faire, et d'être complètement inexpressive. Ume avait apprit à contrôler ses sentiments et à présent, elle pouvait en voir les effets. Elle garda son calme et frappa contre le mur espérant qu'on l'entendre. Malheureusement, personne ne venait, ou plutôt, elle eut le temps de subir avant de pouvoir partir. Elle fut sauver par Shuhei qui souleva l'homme et elle recula en se retournant, toujours au sol.

-Laissez moi !!!

Le client n'avait pas à faire ceci, et il se débattait, sans grand succès face à la force du jeune homme. Hiyori rejoignit Ume, et elle se recouvrit avec son aide. Et si pour le moment son visage ne montrait aucune expression il était aisé de voir qu'elle avait été beaucoup touché par cet homme. Elle resta silencieuse et à peine fut elle dans sa chambre, qu'elle s'appuya contre le mur pour se laisser glisser.

Ume prit la tasse de thé, mais des tremblements commencèrent à apparaître. Elle en reversait la moitié à coté. Elle posa alors la tasse et cacha son visage derrière ses bras pour pleurer, tout en continua à trembler. Elle n'aimait pas cela, et son corps frissonnait d'un dégout complet.

"Pourquoi c'est à moi qu'on s'en prend ?"

Elle se recroquevilla sur elle même.

Shuheï était intervenue dès qu'on l'avait prévenue. Et ce grâce à Hiyori qui n'hésita pas à l'appeler au secours. Par contre une fois le client dehors, il n'eut aucun mal a deviner qui avait été à côté et qui s'était bien garder de le prévenir. Ce comportement exaspéra grandement le jeune homme qui fit reprendre le calme. Des évènements comme ça excité souvent les autres qui n'étaient plus du tout concentré. Hors il recevait et se devait que ses clients soient traité dans les meilleurs condition. Une fois tout réglé, il rejoint la chambre de Ume où Hiyori essayait de la rassurer. D'ailleurs dès qu'elle vit le patron, elle afficha un air préoccupé envers Ume.

" Je prends le relais."

Sur ce Hiyori se leva et laissa la jeune femme en compagnie du patron qui la regarda calmement. Ume était complétement tremblante dut au gestes du client. Shuheï ne tarda pas à la rejoindre avant de la soulever doucement pour la prendre plus dans ses bras une fois assis.

" C'est fini maintenant..."

Shuheï lui caressa tendrement la tête tout en lui embrassant le front doucement afin de la rassurer. Il espérait qu'elle se calme, mais lui devait trouver un moyen pour pas qu'elle est a revivre tout cela.

" Je ferais en sorte que cela ne se reproduise plus, tu n'as pas a t'inquiéter..."

Il soupira ennuyé cherchant une idée afin qu'elle se change les idées. Mais pour le moment, il se contentait de la garder dans ses bras tout en lui caressant doucement la tête et le visage. Ou voir même jouer avec ses cheveux en les entortillant avec ses doigts.

Ume ne fut que pleinement touché par les action de cette homme, que lorsqu'elle réalisa, lorsqu'elle laissa aller ses sentiments. Ses émotions la dépassèrent tant qu'elle se mit à pleurer et tremble, les gestes de cette nature étaient une première pour elle, et comme c'était avec une personne pour laquelle elle n'avait aucune affection, c'était encore plus dur à supporter. Se recroquevillant sur elle-même, Ume restait sans se mouvoir, juste tremblant et pleurant toute les larmes de son corps, larmes qui séchait, puisqu'elle avait déjà trop pleurée. Elle plaignait indirectement Hiyori qui s'occupait d'elle.

Ume resta sur place lorsqu'elle entendit la voix du patron, celui-ci prit la place de la jeune femme et contre tout attente, il la souleva pour la prendre dans ses bras. Au premier abord elle se crispa grandement et finit par réaliser qu'elle était bien dans les bras du jeune homme. Elle s'accrocha à lui et essaya de se calmer, et finit petit à petit par arrêter de trembler.

"J'ai eu peur..."

Il lui caressait la tête, le visage et s'amusait avec ses cheveux sans un mot elle resta dans ses bras un moment quand elle réalisa qu'elle commençait à trop vouloir d'affection de la part du jeune homme. Elle s'écarta assez brutalement tout en le poussant la main sur son torse.

"Merci..."

Son maquillage coulait et la rendait laide, comme un clown triste. Elle cacha son visage n'aimant pas lui montrer dans un tel état et se leva pour aller nettoyer son visage, elle trouvait terrible de vouloir tant d'affection de la part de son patron.

Shuheï avait rejoint peu de temps après Ume qui avait subit un traumatisme de la part d'un de ses clients. Et il se rassura d'une certaine manière qu'il avait bien fait de refuser qu'elle ait pour le moment ce genre de rapport avec sa clientèle. Elle était beaucoup trop fragile encore. Et il doutait sérieusement qu'un jour elle y arrive. Pour le moment, il préférait la préserver de cela. Chose qui se confirma quand il la vit complétement tremblante contre le mur en train de pleurer. Là il congédia Hiyori prenant sa place afin de la garder tendrement dans ses bras afin qu'elle se calme progressivement. Ce qui marcha puisqu'elle se détendit et arrêta de sangloter.

" Cela ne se reproduira pas..."

Shuheï continua de s'occuper d'elle doucement attendant qu'elle se calme et réfléchissait comment la préserver. Jusqu'à ce que Ume le repousse d'une main, le remerciant et allant se laver rapidement le visage. Shuheï inspira doucement avant de lui demander.

" Tu vas un peu mieux. Ou c'est parce que c'est moi ça te gêne ?"

Il se leva et alla vers elle pour lui caresser doucement la tête.

" Je suis peut être ton patron, mais si tu te sens pas bien ou tu as un problème. Tu peux venir me voir. Cela ne me dérange pas. Te force pas a cacher juste par principe, j'ai pas envie qu'à cause de ça tu tombe en dépression."

Shuheï soupira espérant qu'elle viendrait vraiment le voir s'il y avait un problème. Elle était la seule qui conservait une certaine distance avec lui. Les autres n'hésitaient pas à le déranger. Un peu comme dans une famille, bien particulière en sois. Shuheï réfléchit un instant avant de lui demander.

" Tu veux que Hiyori reste avec toi pour ce soir ? Je peux la libérer si tu le souhaite."

Vu qu'elle était assez mal à l'aise avec lui pour demander du réconfort. Peut être que Hiyori ferait l'affaire.

Ume était fragile, et si d'autres femmes n'hésitait pas à avoir ce genre de relation avec des clients, elle était différente, déjà parce qu'elle n'avait aucune expérience dans le domaine, ce si elle avait l'art de la parole avec ses clients, il n'y avait rien de plus. Il fallut que Shuheï rassure Ume, qui finit tout de même par être très à l'aise dans ses bras. Il lui promettait que ce genre d'évènement ne se produiraient plus.

"Il faudra bien que je m'y habitue..."

Puis, Ume finit par le repousser, et elle le remercia avant de se laver le visage. Elle se crispa à sa question parce qu'il était vrai que c'était parce que c'était lui, en tout cas en partie.

"Un peu les deux..."

Mentir était inutile de tout manière, alors elle préféra dire la vérité. Il s'approcha pour lui caressa la tête, et elle se laissa faire un peu l'air triste. Il la rassura sur le fait qu'il était son patron, mais qu'elle pouvait venir le voir en cas de problème.

'Ce n'est pas ça le problème..."

Ume le regarda tristement, ignorant s'il valait mieux dire maintenant la raison pour laquelle elle était distante ou s'il valait mieux qu'elle le cache. Ne pouvant le garder pour elle même trop longtemps, elle préféra lui dire.

"Je suis juste avide d'affection, et j'ai peur que ça me nuise, pour vous, ce n'est pas contre vous."

Elle soupira, et répondit à propose de Hiyori.

"Je peux rester seule, ce n'est pas dérangeant..."

Elle le regarda sans un mot,e n le fiaxant.

Shuheï avait conscience de la fragilité de Ume et il n'y avait qu'elle pour croire qu'elle était apte pour ce genre de chose. Hors c'était loin d'être le cas. Du coup quand elle montra qu'elle devait prendre une certaine habitude il fut assez directe.

" Tu es trop sentimentale pour ça en plus d'avoir aucune expérience. Je n'ai pas envie de te retrouver en larme après chacune de tes relations avec tes clients."

En tout cas Ume eu une réaction anticipé puisqu'elle le repoussa tout en le remerciant. Trouvant son action beaucoup trop rapide pour être normal. Shuheï posa la question pour savoir si c'était sa faute la réaction qu'elle venait d'avoir. Et en partie oui... Shuheï essaya de la convaincre de venir le voir en cas de problème si elle était gêné par cela. Hors ce n'était pas ça le problème, elle était juste avide d'attention venant de sa part. Ce qui le surpris assez et à cause de ça elle préférait prendre ses distances ce qui pouvait être compréhensible.

" Te prend pas la tête, si tu as besoin de moi pour te rassurer. Je peux être là, ce n'est pas ce qui me dérange. Ne t'en fais pas."

Mais il préféra tout de même que Hiyori vienne vu qu'il n'allait pas la surveiller.

" J'appelle tout de même Hiyori. Cela me rassurera."

Sur ce il la laissa partant quelque peu pensif. Après tout, lui non plus n'était pas très bien placé pour la rassuré puisqu'on disait souvent de lui qu'il sortait avec toute les nouvelles. Donc d'un côté, il comprenait la réticence de Ume et préférait la laisser au mains d'Hiyori qui ne tarda pas à la rejoindre.

' Cela va un peu mieux?'

Ume était trop consciente de son affection pour Shuheï ce qui lui posait de gros problème pour être neutre lorsqu’elle s'adressait à lui. Ensuite, il refusait qu'elle ait des relations avec des clients pour qu'elle s'en occupe, elle était trop sentimentale.

"Je ne suis pas franchement sentimentale, je ne m'y attendais pas tout d'abord, et surtout, parce que je n'ai aucune expérience, j'aimerais qu'au moins la première soit avec quelqu'un que j'apprécie. "

Le reste lui importait vraiment peu, mais c'était plutôt de se faire forcer alors qu'elle n'avait pas été prévenu, et comme elle avait tendance à être surprise facilement. Par contre, elle finit par repousser le jeune homme assez brutalement. Par contre, Ume ne volait pas le déranger plus parce qu'elle risquait d'atteindre un point de non retour au niveau de l'affection, ce qui ne lui plaisait pas du tout puisque Shuheï était son patron.

"Ca ne vous dérange peut être pas, mais moi si... J'ai pas envie de le regretter."

Par contre, il souhaita tout de même appeler Hiyori pour se rassurer.

"Pourquoi me demander si c'est pour ne pas me laisser le choix."

Elle soupire et le regarda partir, une certaine tristesse dans le regard. Puis Hiyori la rejoignit.

"Ca va... Beauccoup mieux, même sile patron à des coté insensible, ou inconscient je ne sais pas."

Elle s'allongea sur son lit et sortit un livre.

"Tu peux faire autre chose, si tu veux... pas besoin de baby sitter"

Ume voulait quelqu'un qu'elle apprécie la première fois... C'était une chose dont il ne pouvait pas décider à sa place et n'ayant aucune infos sur les sentiments de la jeune femme. Il ne pouvait désigner personne.

" Eh bien tu me diras qui tu voudras à ce moment là."

Par contre, Ume le rejeta brutalement. Ce qu'il n'apprécia pas et compris pas dans les premiers temps. Mais elle était particulièrement gêné de ses réactions trop affective envers lui désirant conserver une distance avec son patron. Mais Shuheï finit par le comprendre d'une certaine manière et n'insista pas.

" Je vois."

Sur ce il la quitta tout en lui disant qu'il lui envoyait Hiyori pour lui tenir compagnie. Ce qui l'exaspéra puisqu'elle n'avait pas son avis pris en compte.

" D'abord pour la forme. Et de deux, je suis ton patron."

Il sourit amusé avant de laisser Hiyori qui ne tarda pas à la rejoindre. Demandant comment elle allait. En tout cas les constatations de Ume fit sourire la jeune femme particulièrement amusé.

' Shuheï est comme ça, faut pas chercher.'

Ume lui proposa de faire autre chose mais quelque chose brûlait sur les lèvres de Hiyori qui ne tarda pas a sortir.

' Tu n'es pas insensible au charme de Shuheï n'est ce pas ? '

Elle souriait grandement avant de continuer.

' C'est pas étonnant, quand on a ses gestes attentionné. Sa devient comme une drogue.'

Shuheï comprenait qu'elle souhaitait quelqu'un qu'elle appréciait un minimum, et s'il ne comprenait pas , au moins, il faisait l'effort de lui demander de lui dire qui serait cette personne. Ce n'était pas pressée, tant qu'elle faisait gagner de l'argent naturellement au patron.

"Oui..."

Par contre, Ume se sentit obliger de rejeter Shuheï après un moment pour son propre bien, ce qu'il ne comprenait qu'à moitié.

"Vous n'avez pas l'air convaincu..."

Par contre, il ne voulait pas la laisser seul et ne prenait pas son avis en compte.

"Je préfère que vous ne posez pas sa sous forme de question dans ce cas..."

Elle soupira et Hiyori finit par la rejoindre. Elle fit de triste constatations sur Shuheï et Hiyori que c'était normal.

"Mais c'est pas agréable..."

Ume finit par s'installer et proposa à Hiyori qui à la place de l'ignorer, lui pasa une question gênante. Ume se retourna brusquement, le teint rosé, les joues en feu, mais ne nia pas son intérêt pour le patron.

"Et... et alors ? De toute manière ce n'est pas comme si ça allait aboutir à quelque chose..."

Ume grimaça, mais Hiyori la comprenait.

"Mais je ne veux pas que ça soit une drogue, c'est de plus en plus dur de résister, et je veux juste le garder en tant que patron, pas aoir des vues sur lui..."

Elle fit craquer ses articulations.

"J'aurais peut être dût accepter d'être achetée... au moins j'aurais pu laisser tomber mon affection pour lui plus aisément. D'apres toi qu'est ce que je devrais faire ?"

Shuheï comprit tout de même la jeune femme et n'allait pas insister. Il n'y avait pas a avoir de relation de ce genre ensemble et il était normal qu'elle garde ses distances par rapport à lui. En plus avec la réputation qu'il se tenait ce n'était même pas la peine d'y penser. Ainsi il la laissa au mains d'Hiyori qui par contre était particulièrement curieuse et bavarde avec Ume.

' Mais oui...'

Elle n'y croyait pas un mot et vint même a lui demander si elle n'était pas tombé sous le charme du patron. La réponse fut des plus amusante puisque Ume se tourna vivement vers elle, les joues rosé. En plus d'avoué qu'elle était bel et bien attiré par le patron. Ce qui fit sourire la jeune femme.

' Tu ne peux pas dire sans avoir essayé.'

Hiyori la comprenait parfaitement puisqu'elle avait vécu aussi des instants magique avec Shuheï qu'elle voulait encore. Mais Ume était clairement attiré même si elle ne voulait pas.

' Pourtant tu es bien accro. C'est plus vraiment le patron pour toi.'

Elle sourit avant d'écouter la suite. La fuite ne résoudrait rien du tout. Ainsi elle dit franchement son avis.

' Franchement tu crois pouvoir oublier les bras de Shuheï avec un homme pervers qui s'intéresse à toi que pour ton physique et ton côté docile à exaucer tout tes désirs. Je doute que tu réussis a oublier Shuheï si facilement, car mine de rien. Tu partage des choses avec lui, comme les livres. En plus d'être particulièrement franche avec lui et ne jouant pas la comédie. Il y a une grande différence. Tu crois pouvoir l'oublier dans les bras d'un client ?'

Sa père d'approcher de trop Shuheï, venait peut être en majorité de son manque de confiance en elle, niveau garçon, elle n'était pas très douée sans oublier que son premier amour s'était soldé par un échec cuisant face à sa soeur car elle était naturellement distante pour ne pas être blessée, même si généralement c'était l'inverse qui arrivait. Sa soeur s'était marié avec celui qu'elle aimait un peu plus d'un an avant qu'elle soit vendue.

Hiyori était par contre très intéressée par la situation de la jeune femme quand cette dernière voulait éviter tout problème dans le genre, une fois lui avait suffit, et elle choisissait toujours les mauvaises personnes. Par contre Hiyori l'encourageait ce qui l'étonnait.

"Tu m'encourage ? Mais essayer... Quand je connais déjà le résultat, ça me convient pas trop..."

L'expression de Ume lorsqu'elle parlait de son patron était généralement plus douce, mais aussi bien plus triste car elle n'avait aucun espoir.

"Ca reste mon patron quoi que tu en dises..."

Elle n'avait pas la même vision des choses que Hiyori,. Cette dernier lui demanda si elle croyait pouvoir oublier Shuheï dans les bras d'un autre hommz;

"Je ne peux pas me permettre de faire quoique ce soit... Je ne pense pas pouvoir l'oublier, mais, je ne peux pas non plus me permettre d'agir même si c'était le cas je ne pourrais pas, j'ai peur... Et si ça ne menait à rien ce sera le pire..."

Ume se leva en fermant le livre qu'elle avait dans les mains.

"Et même en agissant je ne sais pas quoi faire... A part lui donner des livres à lire, je ne sais rien faire d'autres..."

Elle posa sa main contre le mur et s'appuya dessus tristement.

"Tu crois vraiment que je devrais aller le voir ?"

Hiyori était attiré par Shuheï, mais son aveuglement de l'époque pour les privilèges obtenue a ses côtés lui avait fait manqué sa chance et maintenant elle l'acceptait. Par contre Ume n'était pas dans cette objectif là et elle pourrait avoir ses chances avec le patron qui l'appréciait déjà un peu.

' Bien sûr que je t'encourage ! Après tout, tu n'es pas intéressé par lui par intérêt. Tu as toute tes chances'

En tout cas Ume disait toujours que c'était son patron... Hiyori le voyait plutôt comme le gérant de la maison. Du coup elle pouvait se permettre plus de chose a son égard.

' Ce statut passe vite a côté quand tu commences à le côtoyer plus sérieusement.'

Mais Ume ne pouvait oublier le patron avec les bras d'un autre homme qui avait complétement rien a voir. En fait, la peur de ne pas réussir la bloquait en tout ce qui exaspéra la jeune femme.

' Ume t'exagère... Pendant ton séjour avec lui, tu as vraiment vu le patron tout le temps ? Et en plus te connaissant, je doute que tu fasses la comédie en face de lui. Tu es trop franche pour ça. Donc le voir en temps que patron patron c'est un peu mort. Après tout, tu lui a jeter une théière de thé dessus. J'y pense, il a faillit se brûler a cause de toi... Alors pour celle qui le voit pas autrement qu'un patron tu reviendra.'

Hiyori sourit amusé, Ume était la dernière a très bien le considérer comme son supérieur puisque sans le remarquer. Elle imposait un peu ses choix. En tout cas son petit bout de chemin commençait a prendre, ce qui lui plut grandement.

' Mais oui tente ! Au moins tu auras agit et fais les choses jusqu'au bout, aucun regret avec un "et si".'

Hiyori lui sourit avant de finir.

' Ah et j'oubliais ! Oublie ses rumeurs de couloir. Shuheï réagit vraiment différemment avec toi, comparé avec les filles avec lesquels il est sortie avant. Il fait bien plus attention a ce que tu penses. Il a pas envie de te blesser.'

Hiyori était intéressée par Shuheï et pour cette raison, Ume fut étonnée qu'elle l'encourage, mais en fut très contente de ne pas avoir à la considérer comme une rivale potentielle qui comptait la décourager.

"Merci.... En même, je n'agirais jamais par intérêt, j'ai trop été utilisée de cette manière pour pouvoir utiliser une autre personne."

Elle pensais notamment à sa petite sœur qui lui avait piqué la personne qu'elle avait aimé et à ses parents qui l'avait utilisé en la vendant pour se faire une maigre somme d'argent. Par contre, Ume n'arrivait pas à se faire à l'aider de le considérer comme un homme normal, plutôt qu'un patron.

"Peut être..."

Ce que Ume souhaitait, ce n'était pas d'oublier son affection pour Shuheï, mais simplement pour l'ignorer puisqu'elle craignait d'en souffrir. Par contre, Hiyori possédait un raisonnement exacte, elle était sans doute la dernière personne à le considérer comme son patron.

"C'est vrai..."

Un sourire s'afficha sur le visage de Ume, et Hiyori continua à l'encourager et lui disait de ne pas regretter et d'agir. De plus en plus convaincue, Ume finit par dissimuler son livre dans sa manche.

"Je vais essayé..."

Elle ne devait pas croire les rumeurs qui circulait, puisque d'après les dire de la jeune femme, Shuheï l'appréciait un peu plus que les autres filles.

"Je vois, merci pour ton aide, Hiyori;.."

Ume ouvrit la porte et dit ;

"Je vais aller le voir..."

Il n'était pas si tard, alors Ume devina qu'il était dans son bureau et lui prépara du thé. Elle ouvrit la porte et s'avança jusqu'à Shuheï, lui donnant ensuite sa tasse de thé. C'était rare que Ume vienne d'elle même et jusqu'à ce jour, elle ne lui avait jamais servit le thé. Elle resta ensuite non loin de lui, embarrassée pour dire quoique ce soit, elle resta silencieuse. Elle finit tout de même par sortir le livre de sa manche.

"Tenez !"

Elle posa le livre sur la poitrine du jeune homme et finit par reculer brutalement. Maintenant qu'elle avait décidé de faire des efforts, sa tête semblait sans dessus dessous. Même ses expressions étaient un peu moins assurées. Le problème étant que ses joues chauffait et qu'elle n'avait pas de maquillage pour les cacher.

Hiyori l'encourageait fortement a aller a la rencontre de Shuheï. Même si elle l'avait aimé ce n'était plus son tour de lui courir au près.

' C'est ce qui fais ta différence.'

En tout cas Hiyroi se démena pour convaincre Ume dans l'affaire de leur patron et elle réussit à la motivé pour qu'elle le rejoigne. Une grande victoire pour la jeune femme qui fit un sourire communicatif

' Courage !!'

Hiyori lui sourit grandement avant de partir également de son côté afin de reprendre ses activités.

Shuheï était dans son bureau et revoyait ses comptes quand on ouvrit la porte. Ce n'était autre que Ume qui arrivait avec un plateau de thé. Surpris, il la regarda silencieusement et pris la tasse de thé.

" Merci..."

Il resta silencieux étant trop surpris par l'action de la jeune femme quand elle lui tendit un livre tout droit sortir de sa manche. Son geste était emprunt de maladresse et de gêne. Shuheï sourit amusé avant de lui parler doucement.

" Un autre a ne pas manquer j'imagine."

Il le regarda tout en le feuilletant avant de regarder discrètement tout en demandant a Ume.

" Est ce que le héros ressemble également à une jeune femme que je connais ?"

Shuheï la regarda plus franchement avant de lui caresser la tête doucement.

" Mais je doute qu'elle soit toute gêné par ma présence. A quoi tu penses pour être si troublé ? "